L’actualité High-tech du jour : y a des hauts, y a des bas

Bienvenue sur cette rubrique au jour le jour sur ce qu’il faut retenir de la Silicon Valley !

Les carrières et les fortunes dans la Silicon Valley ont des hauts et des bas… En ce vendredi 17 avril, 4 portraits, 4 destins…

Y a des hauts… Ted Ullyot rentre chez Andreessen Horowitz

Ted Ullyot

Inutile de le chercher sur Linkedin, sa place est plutôt sur Wikipedia. Petite fierté tricolore, Ted Ullyot  est passé par L’IEP en 1990-1991 (l’Institut d’Etudes Politiques). Il a notamment collaboré à la Cour Suprême, travaillé chez America Online, puis AOL Time Warner, à la Maison Blanche au service de George Bush. Chemin tout tracé pour finir chez Facebook en 2008, à l’époque où il n’y a que 100 millions d’utilisateurs, et va accompagner le réseau social dans les problématiques de confidentialité du fait de sa croissance en nombre d’utilisateurs, et mettre son grain de sel dans le procès contre les jumeaux Winklevoss, ou encore Yahoo! pour des histoires de brevets, entre autres choses. Il va désormais rejoindre  Andreessen Horowitz, la startup des Vcs de Menlo Park pour mettre son expérience au service de leur portefeuille de startups qui devront affronter bien des dangers dans le domaine légal ou de politique publique.

Y a des bas… Joe Fernandez quitte son poste de CEO chez Klout

Joe Fernandez

J’avoue n’avoir jamais vraiment compris où voulait en venir Klout avec son baromètre de réputation, et cela m’est arrivé souvent d’en parler… les réseaux sociaux sont suffisamment remplis par instant de stupidités et de prétentieux, inutile d’en rajouter. Lithium a tout de même rachetée la bête à une époque où elle était valorisée $164 millions, avec $40 millions précédemment levés. Joe a beau jeter des lasers rouges avec ses yeux sur son compte Twitter, ce ne sont pas les quelques perks qui peuvent m’être proposés par Klout tous les 36 du mois qui me feront changer d’avis que ce rachat n’a pas changé la vie de Lithium. Joe est parti voguer vers d’autres startups, je me dis qu’il descendra bien un jour de son arbre de Los Angeles pour venir re-taquiner quelques goujons VCs de la Silicon Valley.

Y a des hauts… Scott Forstal et ses 11% de Snapchat

Scott Forstall

Les hacks ont parfois du bon… Les fuites d’emails de dirigeants de Sony, publiés par Wikileaks, ont permis de découvrir le fait qu’un ancien haut responsable d’Apple détenait 11% de Snapchat. Scott Forstall a travaillé avec Steve Jobs et son Next, qui sera racheté par Apple en 1997, qu’il ne quittera en 2013 que pour des raisons que la rumeur accorde à l’impossibilité de collaborer avec d’autres importants cadre de la société, Tim Cook étant forcé d’arbitrer sur ce sujet. Il aura entre temps travaillé sur Safari, iOS, Mac OS X. Pas mal. Forcément, 11% est absolument exceptionnel, pour un homme qui aura vu passer pas mal de choses dans une entreprise assez exceptionnelle, à en juger par ses chiffres. Et c’est potentiellement $16,5 millions qu’il a en poche, à en juger la valorisation en cours de Snapchat. Not bad, il peut sourire le Monsieur.

Y a des bas… Andy Chen quite Tidal

Andy Chen

Bon Dieu que Tidal a pu faire du bruit ces derniers temps, suite au lancement digne d’un anniversaire de mariage au Club Med, avec ces amis starlettes. J’en ai parlé ici. La tempête a donc suivi, parce que naturellement, les veilleurs de technologie en retard d’un train comme souvent ont découvert ce service et n’ont pas compris ce qui se passait, ont donc commencé à brailler sur Twitter. C’est vrai que payer $20 pour un service qui coûte deux fois moins cher sur Spotify, il fallait se lever tôt ! Andy Chen a donc quitté Tidal tout récemment, mais je pense que ce cadre supérieur au profil sur Linkedin aussi long qu’une succession de médailles sur le plastron d’un Général de l’Armée Rouge en retraite ne devrait pas avoir trop de problèmes à se trouver son prochain job.

Vendredi 17 avril 2015

A plus pour la suite…

L’actualité High-Tech de la semaine : Starwood Hotels, HomeHero, Blue Bottle, Yahoo!, IPO

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances…

 Lundi : Starwood Hotel, les premières graines de l’hotel numérique à Cupertino

Je vais faire un peu de publicité pour une chaîne d’hôtel, et j’en suis ravi ! Les industries dites traditionnelles ont beaucoup de mal à entrer dans le monde digital, et c’est bien souvent grâce aux startups que des choses bougent pour le meilleur confort des consommateurs. Par exemple, la startup de San Franisco HotelTonight vient de signer des accords avec dix grandes compagnies hôtelières pour apporter encore plus de choix pour réserver sa chambre à prix cassé comme nulle part ailleurs. Mais c’est de Starwood Hotel, propriétaire de l’hôtel Aloft à Cupertino dont je veux parler dans l’immédiat. Inspirée par sa présence au coeur de la Silicon Valley et de ses modèles d’innovation à répétition, la direction de l’hôtel a décidé de donner un accès direct à ses chambres depuis le smartphone pour les clients ayant réservé une chambre : finie la queue à l’accueil, on accède à sa chambre en toute simplicité… Une clé virtuelle est reçue dans une application mobile à télécharger, qui déclenchera l’ouverture grâce à la technologie Bluetooth. Compatible pour les iPhone 4S et supérieures, ou encore Android version 4.3 et supérieures. Ok, c’est Bluetooth. Mais il y a un début à tout. A terme, c’est plus de 100 hôtels concernés.

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Mardi : la société moderne ignore les seniors, HomeHero est là pour prendre le relais 

 

C’est un fait : nous ne nous occupons pas de nos ainés comme certaines civilisations peuvent encore le faire, dans les pays d’Afrique par exemple. Tout le monde est concerné. Et qui c’est qui va s’en occuper, hein ?! Ce n’est pas une question de difficulté, d’énergie, ou de stress. Juste une question de priorité. HomeHero, une startup basée à Santa Monica, qui bénéficie du soutien d’un incubateur local appelé Science Inc., créée en mai 2013 pour répondre à ce type de besoins, vient de lancer ses services dans la région de Los Angeles permettant aux familles de trouver des personnes qualifiées en mesure de prendre soin des seniors dans leurs lieux de vie. C’est donc une nouvelle place de marché que les deux fondateurs essayent de mettre en place depuis la Californie avec deux différents niveaux de service, du plus simple au plus sophistiqué en terme d’accès aux informations qualifiées. Après la Californie du Sud, d’autres états viendront s’ajouter… je conseille vivement la Floride ! Souhaitons un peu plus de technologie dans un monde qui a décidé d’en finir avec ses seniors, une population pourtant en croissance constante.

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Mercredi : Blue Bottle, l’art du café à San Francisco

Connaissez vous le gibraltar ? Non, je ne parle pas du territoire Britannique situé dans la mer Méditerranée, mais d’un subtil dosage entre le café et le lait qui renvoit le capuccino et autre café-crème aux archives du zinc. Il s’appelle « cortado » en Espagne, « noisette » en France. Tout est dans la proportion de lait, et dans son intégration : pas de sorte de mousse dans votre verre pour faire joli (ça ne se sert pas dans une tasse), c’est un parfait équilibre qui vous fait aimer le lait avec le café. Le gibraltar, ce sont les cafés Blue Bottle de San Francisco qui me l’ont fait découvrir, où la préparation des cafés en tout genre est un véritable art, c’est comme faire de la poterie avec des grains de café… avec la petite touche finale qui fait magiquement apparaître une feuille, un coeur, c’est comme vous voulez, à vous de découvrir la forme qui vous agrée… Blue Bottle est une société crée à Okland en 2002, une sorte de témoin de cette génération startup qui a grandit à San Francisco, où les cafés et point de vente Blue Bottle se multiplie (5 cafés à San Francisco, 4 à New York). Il n’y a pas que les Google bus et le « technology bashing » qui mérite d’être cité lorsque l’on parle de cette éclosion de technologie, il y a aussi des choses qui inspirent l’imagination. Blue Bottle vient de lever $25.75 millions auprès de stars de la Silicon Valley, après une levée en 2012 avec notamment… Google Ventures. Et oui. Comme un pied de nez à l’actualité que l’on veut vous servir en ce moment, au sujet de la Silicon Valley, où tout n’est pas rose, mais bon, prenez donc un café, ça vous détendra.

Suivre Blue Bottle sur Twitter : @BlueBottle

Jeudi : Yahoo! continue sa stratégie d’acquisition  

 

Vous rappelez vous de Donna ? Non, ce n’est pas une femme, mais une promesse d’assistante virtuelle qui n’a jamais vraiment décollé. La startup qui développe Donna s’appelle Incredible Labs, qui est à la base un nom difficile à assumer, je trouve. Le problème pour toutes ces société qui veulent transformer votre mobile comme un appreil intelligent est qu’il demande au smartphone des choses qui ne sont pas compatibles avec sa nature propre. Je m’explique : le monde des technologie s’est fait plaisir en appelant « smartphone » les téléphones de nouvelle génération, disposant de la capacité d’intégrer des applications, des données, donnant le champ libre à de nouveaux usages. Le problème, c’est que ça reste un téléphone, et surtout un appareil que l’on veut utiliser dans un contexte mobile : les données que l’on y intègre doivent être courtes, instantanées, géo-localisées, mais c’est tout sauf un bureau, où on est assis, on prends le temps et on a a disposition toutes ses données. L’interconnection entre ses données « sédentaires » et l’usage nomade que l’on veut faire de son téléphone mobile n’existe pas vraiment encore aujourd’hui. Tout comme Google Now, les calendriers intelligents, l’usage nécessaire en phase de mobilité reste très sommaire… et le macine learning n’est pas encore vraiment une spécialité mobile. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des sociétés comme Yahoo! qui se sont fait une priorité du mobile, et qui sont des acheteurs potentiels pour des startups qui ont poussé du bout de codes qui fera gagner du temps à ces sociétés web qui cherchent encore le miracle avec cette industrie du téléphone. Heureux donc pour Incredible Labs, désormais filiale du géant de Sunnyvale.

Vendredi : des introductions en bourse à gogo en 2014

Faites chauffer la planche à billets, 2014 va être une belle année à IPO. « Initial Public Offer » : c’est l’effet « kiss-cool » : une mise à zéro des compteurs pour ceux qui veulent joindre l’aventure entrepreneuriale par l’intermédiaire de la bourse et ses commissaires aux comptes et auditeurs, grands pachas du reporting, et le pactole pour ceux qui ont versé sans compter des millions espérant voir un jour la prise de risque se transformer en un océans de dollars. Pour la plus grande satisfaction de leurs créditeurs, de paisibles vieillards ayant troqué leur bas de laine pour s’acoquiner avec leur jeune entrepreneur, serial killer de l’innovation. Au programme : Aaron Levie, qui n’a cessé de travailler pour Box depuis sa sortie de collège, dont l’objectif est de vous aider à stocker vos fichiers dans le cloud, et qui n’a rien connu d’autres qu’El Camino Real, à Palo Alto, qu’il a quitté récemment pour Los Altos, même avenue, quelques blocs plus loin, mais cette fois avec plus de 1.000 employés, plus de $400 millions levés, des milliers de clients facturés pour quelques $100 millions de revenus et un nouveau Directeur Financier arraché à l’éditeur de logiciel SAP. A ma droite, Coupons.com, quant à lui, c’est une société créée en 1998 (bien avant Groupon), qui distribue des coupons digitaux, et qui espère lever $100 millions après avoir obtenu $277 millions auprès des capitaux risqueurs. Ses revenus sont d’un peu plus de $100 millions, et la société n’est toujours pas profitable. Vous achèterez, ou bien ?!

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Suivre Box sur Twitter : @BoxHQ 

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : Pinterest, Omicia, Linkedin, Yahoo!, Robert Scoble

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… c’est la première rubrique de cette nouvelle année du calendrier grégorien, et je me demande si elle ne serait pas en même temps un signal sur ce que nous réserve les nouvelles technologies Californiennes !

Lundi : Pinterest s’agrandit avec 2 nouveaux employés

 

L’histoire continue au sujet d’une théorie que j’affectionne selon laquelle une structure est incapable d’innovation majeure au delà d’une certaine taille… que je chiffre à 10 ! Un nouvel exemple avec Pinterest, assez impressionnante dans la rapidité de sa croissance et l’impressionnante valorisation dont elle a fait l’objet à l’occasion de sa dernière levée de fonds de $250 millions : $3,8 milliards !!! La startup dispose d’un petit trésor de guerre pour se permettre d’accélérer dans sa roadmap produit, et le moyen le plus facile n’est pas de renforcer ses équipes mais bien d’en acquérir une. Ce type de « acqui-hire » (du recrutement par du rachat de startup) a déjà été évoqué dans ces colonnes, et en l’occurrence c’est une startup développant une plateforme de reconnaissance d’image qui vient de grossir les rangs de Pinterest (évalués à 200 employés, un sacré ratio de valorisation par employé). Visualgraph, c’est a priori deux « employés » d’une startup qui vient juste de fêter ses un an, dont un ex-Google, dont pas grand monde n’avait entendu parler… c’est ça aussi, la magie de la Silicon Valley : c’est fou les progrès que l’on peut faire en un an là ou des sociétés comme Intel, avec OpenCV, ou dans une moindre mesure IQ Engines (rachetée par Yahoo!), ont passé bien du temps et consacré quelques millions de $. Une loi de Moore inversée, sans doute. En tout cas, une belle opération de communication ne fait jamais de mal. Il s’agit de la quatrième startup « rachetée » par Pinterest depuis sa création.

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Mardi : la grosse vague du médical

 

On n’arrête plus la Silicon Valley et le domaine de la santé, qui est en train d’explorer tous les territoires imaginables dans un domaine qui coute si cher aux États-Unis : pas de sécurité sociale (enfin plutôt elle arrive, la fameuse Obama Care, qui vient d’être relancée en ce mois de janvier), la santé reste un luxe et l’affaire des assurances privées. Avec Omicia, pas question de vous gratouiller les gènes (comme avec DNANexus) mais plutôt permettre aux médecins de vérifier vos petits génomes pour s’assurer d’une éventuelle présence de maladie grâce à une plateforme dédiée sur Internet. La société est basée à Emeryville, de l’autre coté du Bay Bridge, et elle vient de subir un coup de turbo après plus de douze années d’existence en obtenant $6,8 millions en levée de fonds, sans Google Venture pour une fois parmi les investisseurs. Le service de base est gratuit (tarif maximum affiché : $99) et il prend juste quelque petites heures pour fair le tour d’un génome : à coup sûr, un progrès apporté par Internet dans l’établissement d’un diagnostic. Pourquoi se priver de certaines inventions ou améliorations technologiques lorsqu’elles se présentent ?!

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Mercredi : Linkedin se plaint d’être harcelé par des robots

C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. Linkedin fait partie de ses réseaux spécialisés qui ont un grand besoin de justifier leur utilité au quotidien, au point de rendre la possibilité de connexion un peu trop facile aux yeux de certains (à en croire le nombre de demandes que je peux recevoir chaque jour de la part de personnes que je ne connais pas, c’est criant). Mais encore : c’est devenu un lieu de « chasse » particulièrement prisé des recruteurs, qui spamment à tout va (croyez que bien que si vous cherchez un travail, ce n’est pas vous qu’ils vont contacter), à tel point que cela peut devenir contre-productif tellement vous êtes spammé. En règle générale, de toute façon, sur Linkedin, vous êtes spammés à longeur de journée quand vous commencez à avoir un réseau significatif. C’est la nature de ce type de réseau spécialisé ! Et nous vous plaignez pas, sur le concurrent « made in France », Viadéo, c’est bien pire, ce sont les champions du Monde de spam. Donc, pour en revenir à Linkedin, ils ont trouvé les responsables de ce spam : les robots ! Linkedin vient donc de déposer une plainte contre X, accusant un certain « John Doe » de créer des milliers de profils qui viennent polluer le site de profils fictifs. Linkedin a identifé que ce type d’attaque a commencé en mai 2013… il n’est jamais trop tard pour bien faire le ménage dans sa base. A l’image des Twitter, de Facebook, et autres réseaux sociaux bienheureux en fonds et en audience, Linkedin n’est pas épargné par ce business du social media dont les gurus marketing et autres agences web nous rabattent les oreilles à longueur de tweets et de like : bienvenu au royaume du chiffre et du futile, pour ne pas dire de l’inutile.

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Jeudi : Yahoo! et une histoire de vermine digitale

 

Vous n’imaginez pas ce qui vient d’arriver à Yahoo!… une autre histoire de robots, mélangé à quelque chose qui s’apparente à de la vermine. Si, si, vous allez voir : un logiciel malicieux coincé quelque part dans les serveurs de Yahoo! a transformé des ordinateurs d’utilisateurs européens ayant surfé sur le site du géant de Sunnyvale en machines à générer des bitcoins. Je m’explique : les bitcoins ont besoin d’espace mémoire pour procéder aux transactions d’échanges de  monnaies traditionnelles en devises digitales. Il y a donc eu des hackers malins utilisant l’espace mémoire de millions d’ordinateurs lambda pour effectuer leurs affaires… Incroyable ! C’est arrivé seulement en Europe, et pas d’ordinateur Apple, des ordinateurs tournant avec Windows (bonne publicité indirecte pour la marque de Cupertino au passage), pendant quatre jours ! Ce type de malversations, assez incroyable à imaginer comment cela peut arriver, prouve bien plusieurs choses : d’abord qu’Internet est un véritable gruyère avec des trous et qu’on ne peut plus se fier du tout sur la protection de ses informations et de son matériel. Que ce soit la NSA américaine ou un hacker snipper chinois, si on souhaite avoir accès à vos informations, on y arrive. Ensuite, même si la devise Bitcoin fascine l’intelligence, tant son système est complexe, c’est aussi un territoire où le non-droit est une règle… Rappelez vous l’histoire de ce site web américain Silk Road où une bonne partie des transactions sur de la drogue se monétisait en Bitcoins… A choisir entre ce diable de Google, et un monde pleins de virus, mon coeur balance…

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Vendredi : Happy Birthday, Robert Scoble!

 

C’est bientôt l’anniversaire de Robert Scoble, le blogueur-météorite de la Silicon Valley. Je dis météorite parce que partout où Robert Passe, ce sont des milliers de followers qui débarquent, et il n’a pas d’équivalent dans les nouvelles technologies (en langue anglaise, mais pas seulement). Son parcours proferssionnel ne met pas en avant de grands noms, mis à part un passage de trois ans chez Microsoft, mais c’est un monstre de communication qui a su se batir une réputation, un réseau, une image, par sa disponibilité, sa patience, sa passion, sa compréhension du business en général. Robert, c’est le roi des geeks. Geek de la première heure, geek à toutes les heures. Même sous sa douche. Bon, il n’est pas toujours facile, et je ne suis pas toujours d’accord avec lui, et je ne lui en veut pas tant que ça quand il se met à me postillonner dessus alors que j’émets un avis contraire au sien. Mais bon, il n’est pas parfait, Robert, il est humain. Et je l’aime bien quand même, Robert. Alors il nous a fait, bien sûr, le coup de la prédiction pour 2014. Elle tient en plusieurs mots : la guerre des appareils connectés, et surtout Apple. Il espère aussi une nouvelle vague d’itérations et voir surgir des acteurs traditionnels avec de nouveaux modèles… peut être avec Google aussi.  Bon anniversaire, Robert, et au fait, très joli ta nouvelle barbe. Tu me ressembles un peu plus comme ça.

 Suivre Robert sur Twitter : @Scobleizer

Suivre Robert sur Google+ : Robert Scoble

Son dernier livre : The Age of Context (co-écrit avec Shel Israel)

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

La jolie histoire de Pierre Garrigues, nouvel ingénieur chez Yahoo!

Il y a déjà quelque temps que j’ai eu le plaisir de rencontrer Pierre Garrigues, qui a contribué au développement de la technologie d’IQEngines, une startup dédiée à la reconnaissance d’image, sortie des laboratoires de l’Université de Berkeley, et créée en juin 2008. IQEngines est une des rare startups que je connaisse qui ait pu bénéficier de subventions publiques, notamment du fait de leur développement de fonctionnalités permettant d’aider les personnes ayant des problèmes de déficience visuelle  à se servir de leur application… de façon à ce qu’elles puissent être « leur yeux » dans certaines circonstances (composition de produits lors de ses achats). Pierre a poursuivi ses études en Californie, où il réside depuis 2003, après Polytechnique, .

$3,8 millions plus tard, voici IQEngines la nouvelle acquisition de Yahoo! pour sa division « Flickr » qui va pouvoir bénéficier de l’expérience de la startup, et des compétences techniques de Pierre pour apporter encore plus d’innovations à un produit qui en avait bien besoin. Décidément, ça bouge à Sunnyvale, avec un chouïa de bleu-blanc-rouge… on se console comme on peu.

J’avais rencontré Pierre lors d’un évènement dominicain où il représentait son entreprise qui sponsorisait un évènement à San Franciso, un weekend de hackers dédié à la photographine. Let me introduce you to Pierre Garrigues…

L’actualité High-Tech de la semaine : WordPress, BitAngels, Blekko, Google et le Journal des Transferts du Web

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi : Happy Birthday Worpdress… putain 10 ans déjà !

 

« Les blogs, c’est fini ». On a souvent dit ça pour les SMS, on continue avec les emails, et donc aussi les blogs. 10 ans, happy birthday Worpdress. Personnellement, j’ai commencé à m’en servir tardivement en 2007. Je n’ai pas arrêté depuis, même si je suis passé sur d’autres plateformes… sans jamais vraiment la quitter puisque c’est depuis Worpdress que je vous parle à travers ces lignes. « You’re so beautiful »... c’est en ses termes que Matt Mullenweg, le CEO d’Automattic, la soiété qui édite WordPress,  s’adresse indirectement à ses constributeurs. Car c’est ça, le web qui nous a changé le vie, nous les internautes, une première fois, dans cette fantastique opportunité d’ouvrir un monde de communication et de connexions, sans frontières, sans censure… à quelques firewall étatiques près, il faut l’avouer. C’est bien dommage de ne pas avoir ouvert le robinet à monétisation en même temps, puisqu’il aura fallu attendre l’avènement de la phase suivante, d’abord le e-commerce, et maintenant la nouvelle économie du web qui progrossivement remplace les intermédiaires dans la location, les services, pour rendre Internet plus utile. Car en attendant, ça a créé un sacré boucan ces blogs, et surtout sa maladie la plus terrible… le social media. Mais nul n’est parfait, et certainement pas le WorldWideWeb. En tout cas chapeau aux équipes de Worpress d’avoir conduit l’entreprise jusque là, malgré toutes les nouvelles plateforme qui ont pu émergé depuis comme Facebook et Twitter, et leurs versions. « Make the web a better place ». Please do.

Suivre WordPress sur Twitter : @wordpress

Mardi : à fond les coins !

 

La nouvelle comète du web, c’est clairement Bitcoins. Ca a tous les charmes d’un truc pour exploser (en plein vol ?!) : on ne sait même pas précisemment qui l’a créé, ça vient bousculer les lobbies les plus coincés de l’ancienne économie (les banques), ça a une courbe de progression à faire rougir d’envie, ça buzz avec des histoires assez incroyables, comme ce Canadien prêt à accepter cette devise toute virtuelle pour l’achat de sa maison… et donc ça donne les perspectives pour pleins de gens « de se faire un paquet de pognon »… parce que ça émerge tout juste. J’ai eu la chance de participer à des interventions de deux sociétés qui opèrent dans cette nébuleuse, Trade Hill et Alphapoint, à un groupe de Français en déplacememnt dans la Silicon Valley, et il fallait entendre les discussions qui ont pu suivre entre les membres de ce groupe.  Alors voilà, une soixantaine d’investisseurs dont certains spécialistes du sujet naturellement viennent de fonder BitAngels, un réseau et incubateur dédié à l’éco-système Bitcoins, qui a levé environ $6,7 millions en Bitcoins, pour investir par tranche de $20K. Austin, San Francisco, New York. Désolé, pas Paris, va falloir émigrer pour ceux qui depuis la France rêvent de lever de l’argent sur cette économie. Je vous conseille même de vous presser… Enfin, en tant qu’ancien financier, c’est un nouveau spécimen intéressant à voir évoluer.

Mercredi : Blekko, l’autre moteur de recherche

A la question que l’on m’a posé récemment : « quels sont les outils d’engins de recherche existants », j’ai pensé à Blekko. Ce n’est pas une startup comme les autres, Blekko. Troisième venture d’une équipe de serial entrepreneurs (des vrais, la quarantaine, qui perdent leurs cheveux), ils ont eu une série de levées de fonds assez exceptionnels, dont Ashton Kutcher, et tout récemment la société Russe Yandex. Sept tours, au total. Et sur la technologie, Bello n’est pas comme les autres. C’est une technologie qui s’appuient entre autres sur la curation de ses utilisateurs, que font de cette engin de recherche un moteur sans spamm (sans liens promotionnels), et le levier de cette procédure est le slashtag. Le mot-clé. Cela donne un résultat plutôt inhabituel, et qui mérite l’expérience, pour ceux que Google fatigue. « Slashtag is the new hashtag ». Au-delà de l’exploitation de ces mot-clés, B;lekko ne cesse d’améliorer l’exprérience utilisateur et propose désormais des résultats de requêtes parmi des catégories, et c’est à l’utilisateur d’indiquer selon lui quelles sont les catégories les plus pertinentes. Cela peut paraître un peu « geeky », mais pour avoir du web à l’échelle humaine, il faut passer par des étapes d’expériences !

Suivre Blekko SF sur Twitter : @Blekko

Jeudi : Google investit dans le solaire en Afrique du Sud

 

Désireux d’investir en dehors des États-Unis et de l’Europe dans le domaine des énergies renouvelables, c’est l’Afrique du Sud qui a été choisie pour un investissement de $12 millions dans une centrale solaire de 96 megawatt. Le projet porte le nom de Jasper Power Project, et est situé dans la province de Cap-du-Nord. Ce sera l’une des installations solaires les plus importante du continent africain, et devrait générer de lélectricité pour environ 30.000 foyers sud-africains. Il y a quatres co-investisseurs dans ce projet, à savoir Rand Merchant Bank, la Public Investment Corporation, la Development Bank of South Africa et le PEACE Humansrus Trust. Google investit dans ce domaines sous deux conditions, pour ceux que cela intéresse : que l’investissement fasse du sens financièrement et que le porjet ait un caractère « transformative » c’est à dire qui ait un impact sur une approche de l’energie qui soit plus « verte ». Les conditions économiques en Afrique du Sud ont répondu à ces critères, et le projet va également contribuer à une évolution sociale locale par la construction de logements, la création d’emplois et l’amélioration des conditions de l’éducation.Google, souvent décrit comme le diable en matière de business dans la Silicon Valley, sait faire autre chose… ailleurs.

Vendredi : le journal des transferts du Web


L’été approche, alors comme pour le football, c’est le moment des transferts dans le web, et une belle petit liste ce vendredi, jour du poisson. Le fondateur de Tweetdeck, Iain Dodsworth, quitte Twitter deux années après le rachat de sa société par Twitter. Justement, concernant Twitter, Ryan Sarver, Director of Platform de Twitter, s’en va après 4 années de bons et loyaux services. Pas de panique, Twitter annonce avoir 1.000 ingénieurs dans ses effectifs, vos tweets vont continuer à être correctement délivrés… Et Yahoo! dans tout ça (je pense chaque semaine au moyen de parler de Yahoo! en hommage à notre Ministre du Redressement Productif, le chantre du Made in France, quels que soient les dommages collatéraux) ? Et bien Jacob Bijani n’aura pas beaucoup le loisir de profiter de ses nouveaux T-shirts violets puisque le Creative Director de Tumblr quitte la société après 5 années. Enfin, le co-foundateur et CTO de Heroku, racheté par Salesforce en 2010 pour $212 millions, Adam Wiggins, s’en va, lui aussi. Pour finir, un autre club très actif, FWD.us, le groupe de lobbying créé par Mark Zuckerberg, censé oeuvré pour une réforme des lois d’immigration, du système éducatif et de l’accès à la science en général, voit un certain nombre d’allers-retours de la part des célébrités du Web aux États-Unis qui rejoignent… ou quittent le mouvement. Difficile de vouloir changer le monde et conduire les rennes d’une société cotée en bourse en même temps sans faire grincer des dents.

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : Amazon, 500Startups, Relayrides, Jelly HQ, Tumblr et Yahoo!

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi : Amazon y va aussi de ses coins

Alors que Bitcoin fait parler de lui quasiment tous les jours avec sa nouvelle monnaie, et que des startups de Californie comme Ifeelgoods sont en train de pousser la porte des monnaies virtuelles sur Internet, Amazon continue son travail de titan du web en proposant sa monnaie virtuelle sur Kindle Fire qui peut désormais être utilisée comme moyen de paiement. Comme c’est un jour de fête, il y a 500 coins (un équivalent de $5) qui vont arriver sur le compte de tous les propriétaire de la liseuse (et les nouveaux aussi) prêts à être dépensés sur l’achat d’applications ou lors d’achats à l’interieur d’applications. Il sera possible d’acheter ces coins, avec pour contrepartie une remise de 10% sur les achats. L’objectif est de permettre aux clients de faire quelques petites économies, et pour les développeurs (de jeux notamment) d’augmenter le traffic, les downloads et le potentiel de monétisation. Inch Allah ! « Today is Day One for Coins », a dit Mike Georges, VP of Apps, Games & Cloud Drive. Les développeurs toucheront leur commission de 70% lorsque les achats seront faits avec les coins. Chers développeurs, si vous lisez ceci et que vous ne distribuez pas encore de jeux sur le portail d’Amazon, c’est par ici qu’il faut s’inscrire.

Suivre Amazon sur Twitter : @Amazon

Mardi : festival international de startups chez 500Startups

 

500Startups est un des incubateurs de choix de la Silicon Valley. Je suis en général très dur avec ces institutions dans leur ensemble (les résultats sont assez faciles à évaluer), car beaucoup on fleuri dans le sillage de Paul Graham et son YCombinator, voire du TechCenter de Plug’nPlay, sans pour autant valoir la peine d’y passer, à moins de vouloir absolument s’acoquiner d’un « programme made in Silicon Valley ». En ce qui concerne 500Startups, c’est d’un niveau très élevé, car son inspirateur et grand gourou, Dave McClure, n’est ni le premier venu, ni un inconnu. Développement, marketing chez Paypal, CEO, conseiller pour de nombreuses startups qui ont bien vécu, Dave est tout simplement un caractère fait pour cet écosystème des startups, avec le lancement d’un fonds en 2009 dédié aux startups développant des applications sur Facebook, grand voyageur au pays des startups aux quatre coins du monde… et 500Startups, son dernier projet (pour le moment) et son 6ème batch, 28 startups pleines d’entrepreneurs venant de partout : États-Unis, Amérique du Sud et Centrale, Afrique, Moyen-Orient, et Europe. Malheureusement, la seule équipe parlant Français sélectionnée dans ce groupe vient de Martigny… en Suisse. Le passage dans le programme de 3 mois de 500Startups est une vraie opportunité à saisir (quelque soit le pourcentage pris, et la valorisation de la startup, tout se négocie), je suis curieux de voir la première startup Française à qui ça va sourire.

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Mercredi : Relayrides subit un arrêt à New York

Bien qu’il ne manque pas de beaux esprits, en Californie ou ailleurs, pour trouver des segments inexplorés sur Internet, ce que j’ai expliqué par ailleurs comme étant l’effet Golce Dabanna, il y a aussi des problèmes qui peuvent barrer la route à des innovateurs les plus malins : le législateur ou ses ayant droits. Les lobbys peuvent se révéler très efficace pour protéger des business qui ont fait depuis longtemps le bonheur de biens des industries. Dans le cas d’Internet, des sociétés comme Uber ou Airbnb jouent actuellement avec le feu à vouloir briser le transport des personnes ou l’hotellerie. Et on les remercie tant nous, les utilisateurs, avons besoin de nouveautés. Dans le cas qui nous intéresse, c’est la société de San Francisco Relayrides, une application iOS qui permet de connecter des personnes cherchant un propriétaire de véhicule pour les transporter là où ils ont besoin… Le département des Services Financiers de la ville de New York viennent d’envoyer une lettre de désistement à Relayrides afin de l’empêcher de continuer ses activités pour des campagnes de publicité mensongère, ainsi que pour violations de police d’assurance. Avec effet immédiat. Relayrides, qui a levé $13 millions, est déjà présent sur 17 villes aux États-Unis. Le CEO de Relayrides n’est pas un inconnu puisqu’il s’agit d’André Haddad, ex-CEO de Shopping.com, racheté par eBay, qui s’est d’ailleurs exprimé sur le blog de Relayrides à ce sujet. « Innovation, by its nature, does not always fit within existing structures » : l’innovation, par nature, ne convient pas toujours aux structures existantes, mais ils collaborent avec le département de New York pour résoudre le problème. L’arrêt d’une activité n’a pas empêché un autre Français de bien réussir pour le moment (Renaud Laplanche avec Lending Club). Nous souhaitons le même bonheur à André et ses équipes ! Mais le temps presse, car les compétiteurs comme Lyft rodent… et progressent !

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Jeudi : avec Jelly,  pas de mélo, des millions  

 

J’adore ces contes de fées à la mode Silicon Valley qui vous rappelle deux choses : c’est toujours mieux d’être né du bon coté et que l’argent, ce n’est pas ce qui manque là-bas. Alors les bonnes idées finissent toujours par arriver, y a qu’à donner les sous. Biz Stone est connu pour être un des co-fondateurs de Twitter, qui n’a naturellement plus de soucis à se faire pour son avenir. Maintenant, il y a les autres co-fondateurs comme Jack Dorsey qui a créé Square et rêve de la mairie de New York, et Ev Williams qui lancent Medium (l’Internet, vous allez voir, le vrai, le plus beau, le plus haut, le plus fort) avec Biz Stone… et bien ils ont du temps de libre ces jeunes entrepreneurs, et donc Biz Stone vient de lever son premier round de financement. On sait avec qui : pleins de gens dont Bono, mais on ne sait pas combien, et surtout, on ne sait absolument pas ce que Jelly HQ va faire. « A social good theme ». Ben voilà, fallait y penser. Tellement innovante l’idée qu’elle est trop grand pour tenir sur un site web. Ils l’ont mis dans un Tumblr, ça va plus vite.

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Vendredi : le Board de Yahoo! se penche sur le cas Tumblr

Tiens, parlant de Tumblr… Yahoo!, vous savez la société qui fait (encore et toujours) un revenu de presque $1,2 milliards par trimestre, toujours profitable ($400 millions au premier trimestre 2013), avec près de $3 milliards en banque, qui a embauché une des plus prometteuses VP de Google, continue d’investir pour l’avenir en proposant  d’acquérir Tumblr, la startup New Yorkaise, pour $1,1 milliards. Tant qu’il y est, le Board, il pourrait peut être revoir le cas DailyMotion, l’autre idiot est passé à autre chose… Là, vous savez, ce Ministre stupide qui confond le business avec une mission divine. J’avoue que je ne me suis pas remis de cet empêchement d’Arnaud Montebourd pour le rachat de DailyMotion par Yahoo! A tel point que je me suis demandé si ça existait, de porter plainte contre un Ministre. Pour méconnaissance des enjeux d’une startups de 200 personnes, d’une industrie en général, et pour mépris du travail considérable entrepris par les équipes de DailyMotion en France et aux États-Unis. La solution Française : un partenariat industriel à proposer à Orange (par échange d’actions) par ceux qui détiennent le Journal du Net et l’Internaute… pour créer  un leader mondial des contenus. En Français j’imagine. Je vous le dis, ils sont fous ces gaulois de l’Internet. Circulez, y a rien à voir.

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Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

Numéro spécial Montebourg : une semaine dans la Silicon Valley avec Yahoo!

La nouvelle a fait l’actualité de cette semaine en France avec quelques échos à Sunnyvale en Californie : l’intervention d’Arnaud De Montebourg dans le montage de rêve préparé avec l’apparition de Yahoo! au capital de DailyMotion.

Je n’ai pu m’empêcher de dire ce que j’en pensais dans la cadre d’une lettre chronique adressée au Ministre du Redressement Productif. Une vision du terrain, et j’ai d’ailleurs eu des messages de remerciements de quelques personnes connaisseurs du dossier. Ce qui n’a pas empêché des voix ici et là de féliciter le Ministre, essentiellement d’ordre politique, ou d’autres parlant de je ne sais quel destin prêté à Yahoo, peut être obtenu par de savantes prédictions sortant de quelconques boules de cristal.

Autant je n’ai pas envie de perdre ne serait-ce que plus de 5 secondes de mon temps d’écriture et de votre temps de lecture à divaguer sur les quelques remarques à connotation politique, j’ai trouvé intéressant de consacrer une chronique des annonces de la semaine passée chez Yahoo! depuis le siège à Sunnyvale.

Il se passe toujours quelque chose chez Yahoo!, j’en ai la preuve…

 Lundi 28 avril : Yahoo! annonce de nouveaux formats de publicité

Marissa Mayer soit même a annoncé deux nouvelles offres de formats de publicité :

– Yahoo ‘Stream Ads’ qui sont des publicités placées à l’intérieur des flux de nouvelles, pour les rendre plus personnalisées et engagentes

– Yahoo.com Bliboard est une large banderole placée sur la home page, comme sur Youtube, « pour permettre une interaction de contenus plus riches », comme par exemple acheter des tickets de cinéma…

 Mardi 29 avril : du contenu plus adapté au mobile grâce à Summly

Yahoo! lance un nouvelle version  de son application Android, revue en terme de design et qui intègre la technologie développée par Summly, la startup créée par un mineur anglais âgé de 16 ans, Nick D’Aloisio, rachetée en mars dernier par Yahoo! pour $30 millions. Cette mise à jour, disponible uniquement aux États-Unis, va faciliter l’adaptation du contenu web à l’écran mobile, par un format original de flux d’histoires virtuellement sans fin. Il est possible de partager les histoires par email, ou sur Facebook ou Twitter.

Mercredi 30 avril : doublement des congés maternité, avec une nouvelles primes pour les nouvelles mamans

Marissa Mayer décide de doubler la durée du congé maternité de 8 à 16 semaines, et offre une prime additionnelle de $500 pour permettre d’acheter des biens de consommation ou des vêtements. Les pères peuvent prendre jusqu’à 8 semaines de congé. A titre de comparaison, Google donne entre 18 à 22 semaines pour les mamans, Facebook 4 mois, alors que la loi requiert 12 semaines pour les naissances notamment.

Jeudi 1er mai : $36 millions pour Marissa Mayer en 2012, et une nouvelle acquisition avec Astrid

Elle n’est pas Ministre du Gouvernement français mais son salaire  une information publique ! Son salaire de la CEO a été de $454,862 en rémunération, $35 millions en stock, plus un bonus de $1.12 millions. Elle a également reçu une compensation de $40,540 au titre de dépenses personnelles de sécurité, de primes d’assurance vie, etc. Elle est entrée en juillet 2012 au service de Yahoo!

Yahoo! annonce l’acquisition de la startup Astrid, une « to-do list » sociale pour un moment non communiqué, qui avait été téléchargée à ce jour 4 millions de fois. L’idée de créer des tâches que l’on partage avec des contacts rend la chose plus dynamique, sans pour autant rentrer dans la gestion de projet ! L’application sera encore ouverte pendant un mois et demi, mais n’accepte d’ores et déjà plus de souscriptions en mode freemium, et les utilisateurs payants seront remboursés de la période qui ne sera plus assurée.

Vendredi 2 mai : rumeur de rachat de la startup Milewise

Il se murmure que Yahoo! serait en phase d’acquérir la startup New-Yorkaise Milewise, dont le service aide à gérer et optimiser les différents programmes de fidélité des compagnies aériennes. La société a été créée en 2010 et avait levé à ce jour $1,5 millions. Aucun commentaire n’a filtré de la part des deux sociétés…

 

J’espère que cette petite ballade dans le quotidien de Yahoo! aura montré un tant soit peu que le géant Californien n’a pas encore décidé de mordre la poussière, qu’elle a de nombreux projets d’investissements, et une recherche d’innovation et de nouveaux services aux utilisateurs dans le domaine de web et du mobile qui est le crédo de la nouvelle CEO, qu’une société Française aurait pu renforcer avec une équipe de brillants ingénieurs basés à Paris. Mais c’est désormais du passé. Bon weekend !

Pour suivre Marissa Mayer sur Twitter : @MarissaMayer

L’actu High Tech de la semaine : The Fancy, Lucas Film, Kickstarter, Twitter, Yahoo!

Une nouvelle rubrique pour donner la température de la Silicon Valley, et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi: Fancy, concurrent de Pinterest, lève $26,4 Millions

Alors que beaucoup de monde se demande comment Pinterest a réussi à générer autant de buzz (visiblement le site a perdu un peu de traction, mais reste tout de même dans le top 40 mondial…), et surtout ce que les marques peuvent en faire (une aubaine pour les Think Tank du digital), et après avoir fait tourner la tête à certains investisseurs ($138 Millions levés à ce jour) et à Rakuten, un des leader Internet au Japon, c’est au tour de Fancy, le site propulsé par la société Thing Daemon, de continuer sa récolte de $ Millions, après avoir reçu quelques $10 Millions de la part de François-Henri Pinault. Qui a dit qu’il n’y avait pas d’argent auprès d’investisseurs en France ? Ils n’ont pas tous passé la frontière, ou la Manche, allons…

C’est quoi, Fancy ? De la curation de style. Oui, le style, ça se cure aussi, Monsieur.

Mardi: Lucas Film, c’est désormais la Walt Disney Company aussi…

Pour $4,05 Billions, la Guerre des Étoiles rejoint Mickey. Et pour l’anecdote, non seulement heureux de passer la main à de nouvelles générations de réalisateurs, George Lucas a émis le voeu de verser le montant de la vente dans une fondation pour des oeuvres de charité dans le domaine de l’éducation… et va se consacrer à la réalisation de films plus personnels. Quel seigneur ! Vive l’Amérique !

 Mercredi: Kickstarter à l’assaut de l’Europe… via Londres, of course !
Une fois n’est pas coutume, la ville de Londres va accueillir la startup Kickstarter, dont le but est d’aider les projets créatifs à trouver son financement à travers le grand public. La startup New-Yorkaise va rejoindre bon nombre de sociétés Américaines à braver le mépris (courtois mais réel…) de nos amis Britanniques pour commencer leur expansion internationale dans le pays Européen où l’anglais est le plus répandu. Que c’est logique. En tout cas, je suis curieux (et impatient) de voir le site passer à des langues plus latines (genre le Français) et attaquer des communautés réputées par définition plus créatives… et des donateurs éventuellement plus pingres, à moins d’un régime fiscal qui serait spécialement adapté pour favoriser le crowd-funding (le Financement Participatif en bon Français)… On crée un groupe sur Facebook ?
 Jeudi: Twitter, outil de statistiques pour la politique ?
Pas de panique, il s’agit simplement d’un outil de mesure de l’engagement de ses utilisateurs dans le cadre des élections Nord-Américaines qui battent leur plein… nous sommes sauvés. Vous imaginez, un vote qui serait exprimé par un tweet ?! Je n’ose imaginer le re-tweet de vote, le message direct d’influence de vote, … pour une Démocratie Digitale ?! Point sur…
 Vendredi : Yahoo!, c’est comme à la Samaritaine, il s’y passe quelque chose tous les jours !
Pas une journée ne se passe sans qu’il y ait quelque choses à raconter chez Yahoo!, où Marissa Mayer, nouvelle CEO transfuge de Google, vient de nommer un nouveau patron de sa Division Mobile en la personne d’Adam Cahan, l’homme qui avait précédemment fondé la société Intonow, une application permettant de reconnaître les programmes depuis sa télévision avec un smartphone, rachetée par Yahoo! en Avril 2011. Pourvu que ça se passe mieux que pour la Samaritaine, soit dit en passant. Le mobile, le future de Yahoo!, selon Marissa. A suivre, on a déjà entendu ça quelque part.
Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !