L’AR Drone à l’assaut du Cloud !

Pas besoin d’être dans la Silicon Valley pour faire du « disruptif » comme on dit ici en Californie, de l’innovation dans sa ligne de produit, et dans de nouvelles expériences ludiques. Il faut dire qu’il y a du Geek dans ce Henri Seydoux, un entrepreneur Français pas comme les autres (un super accent Frenchy en Anglais, lovely)… il ose, il ose ! Il faut dire que, bien que n’ayant pas encore discuté de vive voix avec lui, mais connaissant un peu la Team Parrot, depuis qu’ils poussent l’AR Drone de ce coté de l’Atlantique, c’est un sacré passionné, et il emmène toute sa société dans son sillage !

Il pourrait se contenter de développer sa société de ventes de périphériques sans fil pour téléphones mobiles, qui a fait un Chiffre d’Affaires de presque 250 Millions d’Euros en 2011, avec bientôt 700 salariés (comme quoi, une entreprise Française peut se développer, innover, attaquer de nouveaux marchés mondiaux, et recruter : c’est une question de Management d’entreprise). Mais non, et l’entreprise dispose d’une trésorerie grandissante lui permettant de se diversifier dans la Hardware/Software/Gaming, et même de se faire plaisir avec inventer de nouveaux produits designés par Philippe Starck…

Comment, vous ne connaissez pas encore l’AR Done ? Shame on you, regardez plutôt ce qui suit...

Donc, vous pouvez faire voler un engin qui vous coutera dans les $300, rejoindre la communauté des AR Droneurs (ça commence à faire beaucoup de joueurs), prendre des vidéos avec la caméra intégrée à la nouvelle version, les partager, jouer avec la carte du Monde… A vous la Parrot Academy !

Je pense que la vision d’Henri Seydoux est réellement interessante, dans le fait d’amener des expériences de gaming hors de cet écran qui nous éclaire, nous fascine, nous facebook… mais là je m’égare. Go ahead pleaze Henri!

Ça me rappelle un autre projet, développé par un ami assez génial et inventeur lui aussi, qui travaille dans son garage, qui s’appelle Ari Krupnik qui a développé iPhly, une application iOS pour ceux qui veulent transformer leur iPhone ou iPod en une télécommande pour engins téléguidés… Bon, ça prendra un peu plus de temps à paramétrer, mais c’est gratuit et il n’y a pas besoin d’acheter d’appareils, vous pouvez jouer avec le votre…

Un autre aspect de la Silicon Valley, et je n’ai pas fini de vous parler de cet Ari de génie… à suivre…

Une nouvelle discipline : les HotelTonight Booking Olympics

Les Jeux Olympiques, forcément le sujet qui buzz en ce moment. Aussi un bel exemple d’endroit où l’on décide d’aller au dernier moment, oui mais, comment se faire héberger ?!

Les sites de réservations ont sérieusement pris du plomb dans l’aile. A force de trop se regarder dans le rétroviseur, les Expedia, Hotels.com et autres LastMinute ont fini par oublier une chose très simple : ils ne sont plus forcément très efficaces en terme d’offres, et surtout hors sujet selon les nouvelles tendances, comme le PeerToPeer, ou, autre exemple,  ce dont est capable une application mobile.

C’est ce qu’a réussi Airbnb, le nouveau site communautaire qui met en relation des personnes qui ont un lieu d’accueil disponible avec d’autres qui recherchent un endroit où séjourner. Une nouvelle pratique est en train de se mettre en place, la mise en relation sans intermédiaire pour trouver son prochain lieu de résidence pour les vacances, et la Silicon Valley est en passe de réussir un nouveau succès dans le monde du Consumer sur Internet… ou San Francisco devrais-je dire, puisqu’il y a de plus en plus de startup basée à San Francisco et qui se font remarquer comme hier Zynga, Twitter, aujourd’hui Airbnb… et pourquoi pas HotelTonight ?!

Justement, récemment à Londres pour LeWeb version UK, Sam Shank, CEO de la société HotelTonight (créée en Décembre 2010, ayant déjà levé $35,7 Millions), déclarait « Les smartphones donnent la direction au marché”. HotelTonight offre la possibilité de trouver un hotel pour le soir même à un prix totalement compétitif… J’avais essayé il y a quelques temps, et il faut reconnaître que les listings se sont améliorés depuis, et ce qu’il y a de redoutable avec le smartphone : la localisation ! Pour trouver quelque chose à portée de mains, par exemple une chambre d’hotels, quoi de mieux que son téléphone portable ! Aucune des sociétés mentionnées tout au début de cet article n’y avait pensé.

Il y a surement du vrai dans sa vision, et justement sa société, en bonne société Californienne, toujours très adroite pour communiquer et raconter de belles histoires, a récemment créé les HotelTonight Booking Olympics 🙂

Il s’agit d’un graphique comparatif d’utilisation de leur application sur les plateformes iOS et Android…


Du search avec son doigt, merci Google !

Google, qui n’en a pas encore fini avec le search (ça, on s’en doutait), et le lancement de nouveuax produits (c’est toujours un grand plaisir…) vient de lancer son nouveau gadget : Handwrite.

Très simple, si vous êtes l’heureux possesseur d’une tablette ou d’un smartphone Android, il suffit d’un clic pour transformer l’écran en un moniteur sur lequel on peut écrire et laisser ensuite la technologie reconnaître l’écriture et transformer votre mot en une requête Google.

Pas révolutionnaire, pratique dans certains cas (plus besoin de clavier, vive la requête universelle), définitivement un truc de Geek 🙂

Revolution of Work! Ekwity, la Startup de la semaine

Chaque semaine, une thématique qui fait l’actualité en France (ou ailleurs), et la réponse apportée par une startup de la Silicon Valley…
« La Révolution du Travail » : un vrai cri du coeur à une époque plus que difficile, et pas uniquement pour le Gouvernement en France face à un veritable défi de société, mais bien sur pour beaucoup de Français qui ne savent plus à quel Saint se vouer.
Nous sommes également a l’epoque de changements majeurs dans l’organisation du travail, avec un réel espoir du coté de la micro-entreprise (et pas simplement du fait de l’éclosion du phénomène startup) : face à  une croissante démotivation de l’intérêt à son travail constaté dans les grandes entreprises, pourquoi ne pas créer son propre job, sa propre entreprise !
Un des premiers problème est de compléter les compétences dont on ne dispose pas (le marketing, la finance ou autre), sachant que lorsqu’on démarre une nouvelle activité… l’objectif est de gagner de l’argent, et pas d’en dépenser !
Le développement du Cloud computing et des offres de SaaS (Software As A Service), étant ce qu’il est, un entrepreneur Français a trouvé un service pouvant aider sur ce type de problème au lancement d’une entreprise, et pas seulement… Nicolas Charron a créé Ekwity, un nouveau service sur Internet.
L’Express.fr : Tu as décidé de te lancer dans la création d’une plateforme permettant aux entreprises de trouver les compétences nécessaires à leur fonctionnement sans forcément avoir les moyens de payer un spécialiste ou de recruter une personne. Peux tu préciser son objet, et sa cible ?
Nicolas Charron : Nous avons créé Ekwity afin de permettre aux entrepreneurs de recruter. C’est notre mission principale. Au début d’une aventure entrepreneurial, dans toute industrie, le manque de moyens financiers oblige à restreindre l’embauche de talents et réduit considérablement le bon développement et le potentiel de tout projet. Pourtant, l’argent n’est pas la première motivation d’un candidat qui décide de s’investir dans un projet ou de rejoindre une société. Aujourd’hui, Ekwity est l’alternative unique qui base le recrutement sur une entente mutuelle des parties autour de termes flexibles de compensation et de collaboration. Pour te donner un exemple concret, une candidate qui possède 8 années d’expérience en marketing, contribue en ce moment 12 heures par mois dans une startup en échange de parts et d’un espace dédié où elle peut travailler durant la semaine.
LE : Qu’est ce qui te pousse a croire qu’il y a matière a proposer une offre de service pérenne dans ce secteur ?
NC : Il y a suffisamment de matière. Depuis quelques années, nous constatons tous que certaines méthodes et habitudes de collaboration ont radicalement évoluées sur les plans culturels et économiques, dans chaque pays. L’entrepreneuriat et les créations d’entreprises sont continuellement en croissance. L’accès aux freelances en ligne et le télétravail font désormais partie du quotidien. Je dirais qu’il y a maintenant urgence à répondre à cette opportunité précise.
LE : Quels sont les objectifs que tu te fixes a terme avec cette plateforme?
NC : Notre objectif est avant tout de rendre la collaboration possible et intéressante entre un entrepreneur et un candidat. A terme, nous souhaitons notamment qu’Ekwity devienne l’outil de sourcing privilégié pour les porteurs de projets et créateurs d’entreprise.
LE : Crois tu aux chances de ce type d’offre en France par exemple et pourquoi ?
NC : Bien sur. Nous sommes confiants que les Français(es) accepteront d’être flexibles sur leurs termes de compensations et aimeront avoir l’opportunité de s’investir dans des projets qui les motivent et les passionnent. Par ailleurs, il y a déjà quatre Français qui travaillent chez Ekwity.

Les conséquences possibles du Hack de Linkedin

L’affaire du Hack avait fait bien du bruit en Juin dernier. Imaginez le Fort Knox du réseau social des professionnels qui se fait dérober plus de 6 Millions de mots de passe et de données personnelles.

On vous dit suffisamment souvent qu’il faut changer ses mots de passe régulièrement, sinon le risque est réel que vos informations se retrouvent entre les mains de personnes dont vous ne connaissez pas les intentions…

Voici ce qui peut arriver :

Cet email a la couleur de Linkedin, mais chaque lien est en fait une poison vers un site qui n’a rien de très aimable. Je remercie au passage Google pour le bon filtrage effectué par les serveurs de Gmail. Coincé entre une « philippine.bonte@quelquechose » et une « philipp.lyall@jenesaisquoi », me voici en compagnie d’un email qui en dit long sur le nombre de plateformes de messagerie prêtes à décocher leurs flêches. L’emailing est vraiment devenu une plaie d’Internet. Rien ne dit avec certitude que ces informations proviennent du vol des informations fait au géant de Mountain View (désormais coté en bourse, plus de $100 l’action au NASDAQ, plus de 90 Millions de membres), mais j’ai tout de même un gros pressentiment !

La solution à ce type de menaces ne consiste pas seulement à protéger son mot de passe : c’est à mon sens devenu insuffisant, car rien suffisamment protégé de nos jours, tant la technologie a (silencieusement) fait d’énormes progrès. La parade ? Par exemple, utiliser des emails générique spécialement fabriqués pour être utilisé sur Linkedin par exemple, et sur chacun des réseaux sociaux et sites de e-commerce où vous vous rendez régulièrement. Avec un peu de chance,vous pourrez par exemple être accepté dans la version Beta d’un nouveau site web appelé Privowny, lancé par un entrepreneur Français de grande expérience, Hervé Le Jouan, dont la sécurité de vos données est au programme de ce nouveau service.

Dépêchez-vous !

Sparrow Mail, du bleu blanc rouge chez Google

L’affaire va commencer à sortir peu à peu dans la blogosphère, et la presse spécialisée. Vous ne trouverez beaucoup d’informations détaillées sur le rachat de Sparrow par Google (franchement je vous laisse chasser l’information sur Google…). C’est quasiment un rachat par mois chez Google en ce moment après Quickoffice, Meebo, KikScore, Motorola Mobilty, TxVia et Milk.

Tous ceux qui souffrent avec les solutions de messagerie électronique sur leur iPhone, leur Mac ou même Gmail (je ne parlerai pas d’Outlook ou de Lotus Notes que je n’ai pas utilisé depuis des siècles…), et qui ont croisé Sparrow sur leur chemin, savent de quoi on parle…

C’est tout de même incroyable qu’une société comme Google, armé de 30.000 salariés et prétendument sacrément brillants, vienne malgré tout chercher une entreprise pour laquelle vous ne trouverez pas plus de 2 salariés sur la toile (Dominique Leca et Viet Hoa Dinh), créée en Octobre 2010, et qui n’a eu accès au capital risque que pour un montant surement  raisonnable (et encore, et peu importe !).

Clairement le produit a fait un excellent buzz, et Sparrow fait partie de ces équipes typiquement talentueuse coté ingénierie, se concentrant sur un produit  qui fait des choses simples, et qui sait se faire remarquer et aller aux évènements qui comptent par rapport à son activité (rappelez vous la WWDC). L’exécution est le mot clé de cette période Internet/Mobile, définitivement ce qui a fait la différence pour l’équipe. Et Sparrow, c’est sacrément beau !

Alors soyez les bienvenus à Mountain View, Messieurs !

La belle aventure de SocialCam

En voilà une histoire qu’elle est jolie :

– Février 2011 : lancement de l’application SocialCam pour la création d’une application d’enregistrement de vidéos sur mobiles par la société Justin.tv, connue dans le monde du vidéo broadcast,

– Février 2012 : incorporation d’une nouvelle société avec 3 salariés venant de Justin.tv, avec notamment le CEO, et, vous me voyez venir, un certain Guillaume Luccisano (le Français de la Team) qui avait rejoint cette société en Octobre 2010.

SocialCam est donc une spin-off de Justin.tv qui n’arrivait pas à avancer suffisamment vite (une trentaine de salariés seulement…) sur le décollage du produit (secteur un peu en concurrence). Elle fait un petit passage au YCombinator de Paul Graham (3 mois), réunit une équipe de Business Angels de la Silicon Valley qui a de quoi faire rougir les Emirs du Qatar, fait un passage viral à faire rougir Pinterest (je n’ai vu aucun chiffre paraître alors je les garde pour moi, mais c’est tout simplement complètement dingue…) au point de pouvoir concurrencer de gros réseaux sociaux sur certains comptes de marques…

– Juillet 2012 : SocialCam est rachetée $60 Millions par Autodesk, société qui commercialise des logiciels de 3D (pour faire simple).

Bien heureux que je suis, j’ai pu rencontrer Guillaume la semaine passée dans leur nouveaux locaux :

Il faut naturellement se montrer satisfait d’une telle évolution, ce qui ne manque pas tout de même de laisser rêveur sur la rapidité d’un tel exit pour une société aussi petite en taille et aussi grande par le nombre d’utilisateurs. Il semble que la société continuera ses activité indépendamment de sa maison-mère. On peut imaginer peut être que la chasse aux vidéo amateurs est désormais lancée, après le rachat par Autodesk de deux sociétés dans le domaine de l’édition photo et du DoItYourself.

Je dois dire qu’en bon praticien de la vidéo, et amateur du sujet, depuis notamment la version « Seesmic » canal historique lancée par Loic Le Meur il y a quelques années (qui n’avait pas pu voir le jour sur smartphones, ceci étant), j’ai rarement vu une application aussi bien achevée et commode à utiliser sur un appareil mobile.

Les Viddy, VideofyMe, HighLightCam, Magisto et autres concurrents ont intérêt à attacher leur ceinture. Comme on dit souvent, dans ce monde des startups qui ressemble souvent à un film de science fiction, il ne peut en rester qu’un.

Aucun doute n’est permis, la Silicon Valley est Rock’nRoll en 2012 !

 

Facebook recherche développeurs iOS

Il y a des emails anodins qui passent, comme ça, dans la Silicon Valley : tu es développeur sur iOS (la plateforme d’Apple pour ses produits phares iPhone et iPad) ? Viens donc gagner $150 pour une heure passée à Menlo Park dans les locaux de Facebook en 1to1 comme on dit (en tête à tête) afin de discuter d’expérience utilisateur sur iOS.

Ben voyons ! Le procédé peut paraître inhabituel, mais peut montrer bien les difficultés que peuvent avoir des entreprises comme Facebook à trouver les perles rares sur des plateformes comme iOS, puisqu’il apparaît évident que derrière cette campagne d’échange autour du « user experience », ça sent la détection de talents à plein nez !

D’autres diront que ça sent plutôt un renforcement dans l’intégration d’iOS dans Facebook, je vous laisse poursuivre la lecture chez des collègues Outre-Atlantique.

De toute façon, et contrairement aux idées reçues, les développeurs (mobiles ou non) sont chers, très chers, rares et versatiles (droit du travail US oblige) dans la Silicon Valley. Durs à fidéliser, durs à détecter. Des tarifs horaires à $200 et plus sont possibles, et visiblement Facebook a décidé de fixer le tarif à $150. Assez de surenchère comme ça !

Voyons s’ils trouvent développeurs à leur pied, la croissance de Facebook sur mobile n’est visiblement pas encore arrivée à son terme, et il y a toujours une startup pour venir freiner les progrès que le géant d’Internet aimerait faire sur les smartphones : après Instagram dans le segment des applications de photographies (racheté à prix d’or), c’est au tour de Socialcam, dans le domaine de la vidéo, de venir lui faire de l’ombre.

Application numéro 1 sur Facebook (72 Millions selon Appdata), avec un chiffre total d’utilisateurs à faire rugir de plaisir ses investisseurs, cette spin-off de Justin.TV, la célèbre startup de streaming vidéo lancée par Justin Kan en 2006, est en train de se lancer avec brio dans l’ascenseur supersonic des potentielles cibles d’achats si la progression se poursuit à ce rythme… Encore mieux que Pinterest en terme de courbe, et mieux qu’Instagram en terme d’effectifs… ils ne sont (encore) que 3 salariés…

Justement, j’ai eu la chance d’en rencontrer un cette semaine dans leurs nouveaux locaux à San Francisco (et oui, l’habituel ingénieur Français talentueux du Team), qui nous apporte quelques informations et témoignages… merci à Guillaume Luccisano pour son accueil…

Leur préoccupation à ce jour ? Faire mieux que Youtube, rien que ça. En attendant, j’ai rarement une expérience utilisateur aussi agréable, et la plateforme fait vraiment un travail remarquable d’encodage. Et en plus, elle sait supporter la charge, et éventuellement un réseau défaillant (ça vaut mieux de nos jours…).

NDLR : Promis, la prochaine fois j’utiliserai mon iPad mieux histoire d’éviter les 2 bandes noires verticales 🙂

 

 

Google I/O, c’est Noël en Juin !

Il faisait bon être journaliste à l’occasion de Google I/O, la conférence pour les développeurs que Google organise depuis 2008 à San Francisco…

Les bienheureux sont repartis avec au moins une valise supplémentaire, écoutez du peu :

– la tablette Nexus 7,  made in China, qui sera vendue 199 Euros, histoire de concurrencer Amazon et son Kindle Fire – le Samsung Chromebox, un petit bloc massif à 329 Euros qui va venir s’ajouter à la déjà longue liste des ordinateurs pour le bureau ou la maison…

– le Nexus Q, by Asus, une espèce de pieuvre digitale une fois installée et qui permet, non pas de désigner le prochain vainqueur du 100 mètres aux JO de Londres, mais de diffuser avec un ampli de 25 watts la solution de streaming média de Google

Galaxy Nexus de Samsung, histoire de pousser un peu plus les chiffres d’Android

Ce qui ressemblait en fait a une grande Samaritaine du HighTech, n’aurait pas été complet sans le Show Business qui convient, histoire de faire passer les conférences d’Apple et de feu Steve Jobs pour une Messe du Dimanche dans un petit patelin du Jura : la descente tout schuss en parachute de quelques paires de Glasses depuis le ciel de San Francisco, avec atterissage sur le Moscone Center. Quel buzz, jugez plutôt…

Bon, non seulement il va falloir évangéliser les masses à l’informatique, leur expliquer comment marchent les produits Google, mais en plus leur fournir des parachutes. On n’est pas arrivé.

Par contre, pas de cadeau d’une petite paire de Glasses, il faut savoir coder un chouia et surtout dépenser $1.500 pour faire joujou avec une première version de ce qui va vous faire voir les étoiles en 4D depuis votre chambre à coucher…

Google, c’est aussi des gros chiffres…

Je suis d’accord, les chiffres sont là, avec un peu d’actualité :

– plus de 400 Millions d’activations de comptes Android, avec 1 Million d’activations par jour,

– 310 Millions d’utilisateurs actifs du browser Google Chrome, qui arrive sur iPad et iPhone…

– annonce de Google Now, « that gets you just the right information at just the right time »… un Siri à la sauce Android, en fait, en moins sophistiqué pour vous améliorer le quotidien, dans les transports par exemple…

– une nouvelle version de l’OS Android qui s’appelle Jelly Bean (on continue dans les métaphores culinaires à la mode US après Ice Cream Sandwiche, Ginger Bread, Donut ou CupCake…), moins de gras sans doute mais plus de fonctionnalités. C’est d’ailleurs intéressant de constater qu’au début du moins de Juin, 65% des smartphones Android utilisent la version 2.2 du logiciel (GingerBread) alors que Jelly Bean est la version 4.1, soit postérieures à 3 versions… Un petit problème de distribution sans doute ?!

En terme d’usage, Google a nommé sous le code « Project Butter » pour qualifier les nouvelles fonctionnalités de son logiciel, devinez pour… se mettre au diapason d’iOS, sur un certains nombres d’améliorations que je vous laisse apprécier en images… ça s’appelle l’auto-publicité comparative…

On ne s’est pas bousculé au portillon cotés développeurs Français pour faire part de leurs impressions, comme pour la WWDC d’Apple, et pourtant il y en avait quelques uns… mais il y a avec Google toujours un parfum de merveilleux mais d’inabouti, comme par exemple réussir à transformer ces nouvelles technologies que sont Android, Google Wallet, Youtube, et j’en passe, et de les transformer en marchés de valeurs, ce qui est loin d’être le cas pour Android comparativement à Apple et son iOS/iTunes… Et Amazon, qui semble être une cible également, dispose de suffisamment d’e-commerce dans son ADN pour garder des longueurs d’avance.

La technologie et le show business ne font pas encore le bonheur de Google, mais la firme de Mountain View a plus d’1 Milliard dans son sac pour espérer enfin un jour voir de nouveaux business models prendre une part plus important dans ce qui est pour le moment un grand laboratoire au service du business de la publicité sur Internet.