La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances…
Lundi : iBeacon, version Android, c’est parti
Connaissez vous l’iBeacon ? Un système de positionnement géographique, développé par Apple, vous l’auriez deviné, équipé de transmetteurs qui peuvent détecter des téléphones de type iPhone, avec la récente version iOS7 installée, mais également des appareils Android, selon la description. En terme d’usage, c’est une technologie qui permet à un périphérique d’envoyer une push notification à un appareil iOS à proximité. Un certain Frank Nuovo, de Los Angeles (bien au Sud de la Silicon Valley, mais ça reste tout de même la Californie), ancien designer du téléphone de luxe Vertu, vient de créer un véritable concurrent au iBeacon avec Datzing, qui n’a besoin de rien d’autre qu’un bout de Wi-Fi et un appareil équipé de la technologie Bluetooth (un smartphone, une tablette, un ordinateur portable). L’idée est de rendre cette autre façon de rendre ce type d’interaction possible, et pas seulement du fait du choix de la technologie iBeacon, dictée en quelque sorte par le marketing géré depuis Cupertino. Pas besoin de matériel pour envoyer une notification à l’application Datzing installée sur le smartphone Android. Et comme c’est compatible Bluetooth, les téléphone d’une autre génération ne seront pas exclus. Actuellement ouvrant sa phase beta, le tout sera lancé en mars prochain. Avec l’habituel challenge de ce type de produit : faire que les possesseurs de téléphones installent l’application, ou bien laisse leur vieil appareil en mode Bluetooth en espérant que la bise fut venue. Datzinnng !
Suivre Datzing sur Twitter : @Datzing
Mardi : dans la vie comme au cinéma, le bobsleigh jamaïcain poursuit son chemin
Il n’y a pas que le sprint qui soit la passion sportive en Jamaïque, à en croire la performance incroyable souhaitée par l’équipe préparant les Jeux Olympiques d’hiver : atteindre l’objectif de réunir au moins $80,000 sur la plateforme de finance participative Crowdtilt. Crowdtilt, c’est l’autre acteur de finance participative basé à San Francisco, avec Indiegogo. Cet engoument pour les plateforme de finance participative est tout simplement incroyable : Crowdtilt a trouvé à ce jour $37,2 millions pour financer sa croissance. Il ne faut pas pour autant oublier que tout projet n’est pas nécessairement viable, même si l’on souhaite concourir aux Jeux Olympiques d’hiver, ou tout autre performance de ce genre ! Pourquoi choisir Crowdtilt ? La plateforme semble moins « geeky » que Kickstarter, plus simple à utiliser, et plus oritentée « bonnes causes ». Les transactions sont effectuées lorsque la campagne atteint son objectif initial (le « tilt »), avec des frais de 2,5% pour l’initiateur de la campagne, et un objectif final souhaité, ce qui rend les campagnes plus transparentes et raisonnables en même temps : cela fait moins de chances de revenir bredouille ! Nos amis jamaïcains, qui avait fixé la cible de montant à $10.000 pour aider au financement de leur participation, ont vu plus que leur voeux exaucés ($80.000) en regroupant quasiment $130.000 ! Ne reste plus que de triompher sur les pistes de Sotchi !
Sur Crowdtilt sur Twitter : @Crowdtilt
Mercredi : Google, le buzz du pauvre, et Bitcoin
Bon, ce n’est qu’une rumeur, mais dans le monde d’aujourd’hui, il ne faut pas être surpris de voir vos emails publiés. Ceci n’a pas toujours because d’importance, mais lorsque l’on s’appelle Vic Gundotra, ou encore Sridhar Ramaswamy, c’est forcément du lourd ! Le premier est Senior Vice President de tout ce qui est social chez Google (le fameux Google+ par exemple), le second est Senir Vice President de Google Wallet. Et de quoit s’agit-il ?! D’accord, c’est marqué dans le titre, Bitcoin ! Bon, en même temps, Sridhar n’a simplement répondu à l’email forwardé par son collègue Vic en disant : « Nous travaillons au sein de l’équipe en charge des paiements pour comprendre comme il est possible d’intégrer Bitcoin dans nos plans. Basta. Et tout cela se retourne dans la presse comme une officialisation de l’intégration de Bitcoin chez Google. Hey, les gars, doucement, ça paraît un peu normal que Google réfléchisse sur un sujet aussi important que Bitcoin ! Ce type d’histoire ne va pas aider à l’avenir à obtenir des réponses sur des sollicitations business, si chacun commence à diffuser ses emails auprès des blogueurs tech…
Jeudi : du non lucratif au service du combat contre le SIDA au YCombinator
Malgré une levée de fonds d’un million de dollars auprès de Microsoft Research, une société à but non lucratif vient de rejoindre le YCombinator, la star des incubateurs de la Silicon Valley. Il s’agit d’Immunity Project, dont le nom sur Twitter est @hackhiv. Ca veut tout dire : Immunity Project est là pour hacker le SIDA. Belle promesse. L’équipe développe un vaccin synthétique censé combattre le mal du siècle d’hier et d’aujourd’hui à travers l’analyse de données et de machine learning. D’où l’investissement de Microsoft Research. Certaines personnes naissent immunisés contre le SIDA, et il est donc question de chercher à identifier ces empêcheurs de collecter le virus, grâce au machine learning, de façon à répliquer ce mécanisme naturel. Ils viennent de lancer un campagne de financement participative avec l’objectif de rassembler $462.000 afin de distribuer le vaccin gratuitement, une fois la recherche finalisée : ils ont atteint leur objectif de justesse. L’équipe regroupe des talents très variés (un médecin, un scientifique de Microsoft et un spécialiste du machine learning) et compte bien mener la vaccin à bon port, après avoir eu des résultats encourageants sur des études animales. « La technologie signifie de faire mieux avec moins de moyens. Ceci nous faisons en est un exemple extrême » : avec un tel engagement imagé par l’un des cadres du YCombinator, puisse l’avenir prodiguer de bonnes nouvelles à ce sujet.
Suivre Immunity Project sur Twitter : @hackHIV
Vendredi : Apple veut traquer votre humeur
On innove jamais assez dans l’univers de la publicité. Apple vient de déposer un brevet à l’USPTO (United State Patents and Tademark Office) visant à permettre à soumettre de la publicité adaptée à l’humeur… L’humeur serait identifiée par l’intermédiaire d’informations telles que l’expression de la voix, les battements de coeur, ou encore des informations tirées du comportements (consommation de média, utilisation des applications). L’objectif est d’offrir aux publicitaires et fournisseurs de contenus un moyen plus intuitif et pertinent d’atteindre les utilisateurs. Il a été prouvé que que la réactivité à la publicité peut être affectée par l’endroit où l’on se trouve, le moment dans la journée, l’activité du moment, et donc l’humeur. Toutes ces informations collectées iraient renseigner une base de données par utilisateur et seraient confrontées à des règles spécifiques permettant de servir de la publicité adaptée. Il y aurait même la possibilité de capter l’humeur via un logiciel de reconnaissance facial capable de mesurer les expressions faciales. Souriez, vous êtes servi… avec de la bonne publicité ! Ce brevet a été déposé en 2012 par Apple.
Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !