Quoi de neuf chez Uber, Techcrunch ?

Techcrunch, la star des médias quand il s’agit de parler de startups, avec toutes les histoires qui vont autour. Les conférences qu’organise ce média hight-tech de la Silicon Valley sont toujours très prisées. Les différents organisateurs ont su renouveler le genre depuis 2007, et ils ont intelligemment créés cette ambiance « Hollywood » dans les nouvelles technologies avec une légion de codeurs-entrepreneurs en sweat-shirt à capuche d’un coté dans les premiers rôles, et une légion d’investisseurs en costumes-sneakers de l’autre à la production.

Beaucoup de stars pour cette première journée, et beaucoup de déclarations… morceaux choisis, en particulier avec Travis « Kalachnikov » Kalanick, l’homme qui veut bouleverser le monde des taxis avec Uber !

 

David Krane est partenaire chez Google Venture, un des actionnaires de la société Uber qui veut raser cette planète de toutes les compagnies de taxi qu’il est possible de trouver à San Francisco, New York, Paris, Francfort ou Shangaï. Ce n’est pas encore gagné, mais la startup progresse vite à recruter des chauffeurs à travers les différentes régions qu’il explorent (mais pas encore Las Vegas), et des clients encore plus avec la politique de prix très agressive. Le service est absolument incomparable, tant le chauffeur de taxi est devenu un prestataire de services que l’on aime rarement !

Parlant d’amour, l’intervieweur Michael Arrington et ses gros sabots (au propre comme au figuré) n’a pu s’empêcher de parler du coté Dark Vador d’Uber et de son CEO Travis Kalanick :

Forcément, on ne change pas le monde avec des bisous, spécialement lorsque l’on constate la résistance des lobbys dans différents pays. Dans le cas Français le président de la G7 opère dans une situation de quasi-monopole, dans la foulée de son papa très heureux de récupérer cette compagnie en 1960, avec un réseau d’influence qui va jusqu’à faire parler un Ministre ventriloque priant l’innovation de ne pas aller trop vite en pleine conférence sur les nouvelles technologies ! La seule innovation de cette compagnie ? La mise en place de la radio en 1964, qui a été un bon moyen de mettre la laisse aux chauffeurs de taxi qui aujourd’hui se demandent se qui leur arrive, en se comportant comme des fonctionnaires à qui on veut retirer les acquis sociaux : la règlementation et les licences de taxi ayant été géré n’importe comment, c’est bien difficile de s’y retrouver sur la meilleure attitude à adopter.

En attendant, Uber bouge les lignes et permet à des personnes de se créer leur propre job :

A titre d’exemple, j’ai eu le plaisir de rencontrer le fier papa d’un jeune ingénieur embauché par Facebook, qu’il est venu accompagner à San Francisco pour s’assurer que tout va bien. Que fait il le temps de régler les aspects de visas et de se mettre en place ? En bon soutien de famille. le système mis en place par des sociétés comme Uber… ou Lyft dans ce cas précis lui a permis de se mettre en situation professionnelle quasi immédiatement ! C’est ça, l’enjeu des emplois d’aujourd’hui : la mobilité plus que les acquis sociaux que l’on n’est plus capable de financer.

 

Il est toutefois possible d’arrêter Uber. « Vegas, Babe »… Et d’ailleurs :

 

C’est aussi clair que, parlant de Lyft, qui joue dans la même cour d’Uber, avec les fameuses moustaches roses, la concurrence est rude et aucun cadeau ne sera fait :

 

Pas même une acquisition en vue. Gagner ou mourir 😀