L’actualité High-Tech de la semaine : Enjoy, Lyft, Microsoft, Tesla, Schoold

Tu ne t’es pas trompé, c’est bien ici la rubrique organique qui vous donne la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des histoires… à moins que ce soit juste du buzz : à toi de juger !

Lundi : Enjoy vous délivre de la Happy Technologie

EnjoyJe ne vois pas le futur du web dans une sorte de monde à économie partagée. Ce n’est pas Internet qui va changer le monde, sinon ça se saurait déjà. Par contre, ça peut aider la société en général, ne serait-ce que sortir certains métiers de leur situation de rentes, n’en déplaise à Nicolas Rousselet venu faire la promotion de son livre sur les merveilles d’un État fort (et garant de la sécurisation de ses activités), à San Francisco, et créer quelques emplois. On peut donc désormais toutes sortes de services, notamment avoir accès à des concierges 2.0 que vous pouvez désormais employés à façon grâce à des startups comme Enjoy. Fondée en 2014, Enjoy va un peu plus loin que les Instacart ou Postmates puisque vous avez la possibilité d’y trouver l’expert qu’il vous faut. Ces gens ne sont pas là que pour vous faire vos courses ou vous livrer vos achats… “It’s time to enjoy”, qu’ils disent. Tu m’étonnes. On te prends pour un gogo dans bien des cas sur Internet, que ce soit pour être un chauffeur (ça, c’est un autre sujet), ou un investisseur virtuel pour des nouveaux produits révolutionnaires dont tu ne verras sans doute jamais la couleur, ou pour utiliser des smartphones de l’industrie du XXe siècle. Où elle est, la happy technologie qui te simplifie la vie ?! Pour installer ton routeur, ta nouvelle webcam, … Tout ça c’est plein de fil et il faut l’attendre le plaisir de voir son nouveau joujou marcher… quand il ne s’agit pas de le retourner là où il vient. Enjoy te le livre dans les 4 heures, avec quelqu’un qui sait y faire. Il peuvent même revenir si c’est nécessaire ! Après San Francisco, New York, voici Los Angeles sur la roadmap. Avec 80 millions de dollars pour carburant, ça peut laisser voir venir si le chiffre d’affaires ne suit pas, mais c’est un gros morceau à attaquer, tant pour le déployer avec les ressources humaines nécessaires. Peut être le bon endroit pour envoyer la startup vers la voie du succès. Jackpot ?!

Mardi : Lyft s’attaque au morceau du co-voiturage

Lyft CarpoolLes startups sont nombreuses à s’être attaquées au co-voiturage sur San Francisco sachant, qu’il y a déjà une infrastructure avec des arrêts prévus à cet effet à proximité de la gare routière et des entrées du Bay Bridge par exemple (le pont qui vous emmène de l’autre coté de la Baie), toujours du monde à attendre sur ces arrêts, i y a aussi les voies de gauche sur les autoroutes (respectées, c’est un pays civilisé ici à cet égard) qui permettent d’aller plus vite. Il y a (il y eut…) Lyft Line, Uber Pool, Uber Commute, Uber Destinations, et Uber Hop. Quand on y regarde de près, Lyft est la startup qui se rapproche le plus dans l’esprit au co-voiturage. Voila donc que Lyft relance le braque dans le co-voiturage pour aller chercher un peu plus d’audience et d’activité auprès d’une nouvelle population grâce à un service dédié, permettant de prendre au passage n’importe quel passager. Il suffira de se déclarer ouvert à prendre un passager sur sa route, et ainsi il sera possible de profiter de la fameuse ligne gauche du carpool avec $10 en poche, tandis que le passager lui payera entre $4 à $10. C’est une offre plus éthique puisqu’il s’agit de partager son chemin (de fait on a sa propre destination) avec une limitation du profit possible. Il faut reconnaître qu’il a a du chemin à faire ici car pour prendre bien souvent les différentes autoroutes de la Baie de San Francisco avec mon trois-roues, je constate qu’il y a énormément de personnes seules dans leur “commute” et les files de gauche réservées aux véhicules à plus de 2 ou 3 passages sont de vrais boulevards (une étude indique que 76% des Américains vont au travail seuls dans leur voiture). Pas sûr que la bande à Blablacar soit mûre (un jour ?!) à l’idée de se frotter au marché US (avec Meetic, Vente-Privée, il a de bons exemples à suivre), et elle a sans doute raison. À ce titre, le succès de ce service sera un petit test, l’idée étant d’aller chercher des conducteurs “non-professionnels”.

Mercredi : Microsoft et sa réalité virtuelle

HoloLensAlors que les médias s’excitent de plus en plus sur tous ces noms de code comme AI (l’intelligence artificielle), VR (la réalité virtuelle), que Mark Zuckerberg tente d’épater la galerie avec ses Oculus, ses caméras à 360 degrés, et que Samsung suit le peloton du buzz avec différentes gammes de produits, Microsoft suit son bonhomme de chemin et il n’en faudrait pas beaucoup pour que cela passe inaperçu. Microsoft, vu depuis la Silicon Valley, a du mal à exciter les développeurs avec ses lancements, mais pour autant, continue de développer sa roadmap avec dans la famille “je t’en mets plein la vue” j’ai nommé Holo Lens. Non, ce n’est pas un nouveau fan club de l’équipe de football Nordiste, mais une sorte de casque élégant avec des verres transparents, au travers duquel vous pouvez voir le monde autour de vous avec des objets 3D flottant dans les airs, ou encore des écrans virtuels sur le mur de votre salon. Wouaou Baraboo. Le projet Baraboo (nom de code d’origine) a démarré avec notamment le Brésilien d’origine Alex Kipman (chez Microsoft depuis 2001), a demandé 5 années de travail dans le secret pour aboutir en ce Printemps 2016 à une livraison de 3.000 kits de développements pour proposer un peu de contenu à sous-traiter parce que pour le moment, la bibliothèque est un peu vide. Il faudra attendre pour faire joujou avec les hologrammes dans son salon. Les délais annoncés début 2015 n’ont pas été tenus.

Jeudi : Tesla Model 3, partez !

TeslaJ’ai du mal à parler des coups d’annonce dans la tech sur ces lignes, car je trouve que les colonnes des médias tech en sont pleins, et je ne vois pas ce que je peux apporter de plus dans cette recherche de la tendance et de l’exclu, c’est tellement plus sympa de faire des commentaires quand on a du recul avec les choses. Mais bon, il faut bien lancer un peu de mots clés qui compte dans la vie d’un blog dédié aux nouvelles technologies, alors voilà, je vais sortir le mot magique : Tesla. Tesla a réveillé une industrie endormie, bringuebalante, où les principales nouvelles consistaient à compter les licenciements dans chaque pays : un cataclysme. Et Elon Musk est arrivé, sans se presser, et il a réussi à redonner à cette industrie un peu de lustre d’antan, avec ses véhicules de luxe électriques, qui plus que jamais donne raison au fameux cliché : l’essayer, c’est l’adopter. Ça ricane beaucoup moins dans les salons de l’automobile, d’autant plus que c’est le lancement de la Model 3, un véhicule électrique beaucoup plus accessible au prix de $35.000, loin des $70.000 qu’il fallait sortir au moins pour les précédents modèles. A tel point que l’on a pu voir des files d’attente pour réserver sa “tuture” comme pour le dernier iPhone de Tonton Jobs. Et encore : tous les détails des caractéristiques du véhicule n’ont pas été révélées. On croit rêver, c’est comme acheter un joujou parce qu’on a vu les plus riches de la classe jouer avec. 325.000 réservations ont été annoncées par Tesla : le chiffre fait frémir. America is back!

Vendredi : Schoold et le ROI spécial étudiants

SchooldQuand on vous dit que tout ne va pas si mal en France… le monde de l’éducation aux États-Unis est vraiment un monde difficile. La technologie peut parfois être un petit reflet de la société, regardez plutôt. Schoold est une société développant une application “de planification de carrière” pour les jeunes prétendant poursuivre leurs études au “college” aux US, c’est à dire l’université dans notre système. Les étudiants sont confrontés à de nombreux défis aujourd’hui, et ils recherchent des informations personnalisées pour poursuivre leurs études… pour ceux qui en ont les moyens, ou ceux qui peuvent s’en donner les moyens à coup d’emprunts à faire frémir un exploitant agricole bien de chez nous. Grâce à notamment un algorithme et des informations personnalisées saisies par le jeune prétendant, Schoold vise à sensibiliser les étudiants sur les coûts et les avantages de fréquenter tel ou tel collège. Cet outil est censé leur permettre de prendre des décisions fondées sur des informations adaptées à leurs besoins et objectifs individuels. En clair, l’application essaye d’imaginer un retour sur investissement en fonction du coûts des études, en extrapolant les options de carrière, le potentiel de gains, et la satisfaction au travail. 500.000 téléchargements le premier mois : un détail dans la masse de la population Américaine, mais en même temps un bon indicateur des difficultés de sa jeunesse face au coût astronomique de l’éducation supérieure de ce pays, et de son interrogation à la nécessité de certains de s’endetter dès l’âge de 18 ans pour des montants qui se chiffrent en dizaines de milliers de dollars.

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : deadpool ou presque, Mozilla, Text925, Google, et la musique

Tu ne t’es pas trompé, c’est bien ici la rubrique organique qui vous donne la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des histoires… à moins que ce soit juste du buzz : à toi de juger !

Lundi : lundi noir pour les startups

DeadpoolDeapool, c’est la fosse commune des startups. Pour bien comprendre ce que signifie de se lancer dans le monde des startups, et bien c’est se prendre un échec de plein fouet sans pouvoir chercher d’excuses ou d’autres moyens pour continuer. Ça a été le cas pour Next Step Living qui vient d’annoncer un arrêt subit et définitif de ses activités après avoir reçu 85 millions de dollars, ce qui fait tout de même un sacré paquet de pognon qui s’est envolé. La startup était toutefois sur un sujet plutôt sensible pour le grand public, a savoir dans l’audit énergétique de la maison ou des bâtiments en proposant des diagnostics et également une palette de services, mais cela ne suffit pas toujours. 2008 à 2016 : plus de 300 personnes désormais sans emplois… Comme quoi ça n’arrive pas qu’en France, et on ne va pas pour autant les retrouver défiler dans la rue ou aller pointer aux ASSEDIC ; la couverture en Californie n’excède pas 26 semaines dans le meilleur des cas, avec une indemnisation de $450 par semaine maximum… Le montant vous pousse à trouver une solution très vite, ou bien c’est l’assurance d’avoir de gros problèmes très rapidement… du style être obligé d’aller piocher du coté des food stamps, les Restos du Coeur locaux. Parce que le prix des loyers, ici, c’est bonbon. Plus de chances pour Jumio, une société de paiement et de vérification d’identités sur Internet, qui se voit dans l’obligation de faire appel à un Robin des Bois d’un certain genre, à savoir le co-fondateur de Facebook, Eduardo Saverin, visiblement de retour aux USA après un petit exil fiscal à Singapour qui a du bien se passer pour lui. Ce retour va lui donner la possibilité d’aider la startup à remettre en marche ses actifs, et d’autres startups comme la société de règlements sur Internet Transferwise d’éviter de se retrouver fort mal dépourvue… L’objectif d’un entrepreneur et d’une entreprise est de résister aux aléas qui peuvent parfois prendre l’apparence d’organisations administratives qui n’ont pas le même penchant pour la sauvegarde de la personne morale, qui reste la seule solution connue à ce jour face au fléau du chômage qui reste le problème majeur du 21e siècle.

Mardi : mardi noir pour Mozilla

MozillaBon, en fait, on en a vu d’autres avec Mozilla. C’est comme le modèle Open Source, toujours en train de vivre aux crochets d’un web qu’ils sont censés purifier et de personifier, ça s’accroche aux branches du net. Mais personne ne veut vraiment bâtir un meilleur Internet : c’est du pognon qu’il faut, on n’est pas là pour enfiler des bits ou des octets. Alors bon an mal an, Mozilla perçoit ses cotisations de Google et des autres, essaye de sortir des nouveautés (ils en ont accroché de beaux trophées, d’ailleurs, dans l’histoire du web), s’essaye au mobile en vous annonçant le joyau du mobile sain de composant et d’esprit lors du Mobile World Congress à Barcelone. Et puis zou, fait le coût de l’accordéon parce que, vraiment, on leur a rien demandé à Mozilla pour nous vendre leur sorte de smartphone qui avait une bien drôle de tête. Faudrait faire un peu d’études de marché et d’école de design avant de s’entêter. Mais, pas grave, parce que comme tout le monde en ce moment, quand il n’y a plus de perspectives dans le mobile, on se rappelle que le smartphone est un objet connecté alors ce n’est pas bien compliqué de recycler tout ça dans l’IoT comme on dit dans les salons branchés. Et ça, croyez bien, à en juge par le bazar que j’ai pu constater lors du CES à Las Vegas en Janvier dernier, on va vous en faire bouffer, de l’objet connecté : à toutes les sauces, de toutes les couleurs, sans trop savoir si vous en avez besoin, comment vous en avez besoin, quand vous en auriez besoin. Ça me rappelle une certaine fourchette intelligence, star d’un CES, qui n’est pas allé beaucoup plus loin que les spots de TV où elle a brillé de mille feux pendant quelques semaines. Je fais confiance aux équipes de Mozilla pour nous évangéliser les produits connectés de demain qui ne vont pas mettre en danger la confidentialité de vos informations, tel un chevalier en croisade dans un monde qui se fout depuis bien longtemps de savoir quel pourrait être le standard qui va satisfaire tout le monde. Au moins il pourront garder les beaux bureaux en face de la Baie de San Francisco.

Mercredi : un petit coup de SMS pour un boulot avec Text925

Text925Allez, on va être un peu plus léger pour ce troisième jour de la semaine avec la startup Volley, basée à Menlo Park tout à coté des investisseurs, une boutique de développeurs qui développe des applications, qui ont entendu les éclats de voix de mon ami Paul Duan qui pense que l’on ne s’attaque pas assez au problème du chômage (et il s’en occupe depuis des mois maintenant). Enfin, surtout, on ne donne pas assez d’outils aux personnes en recherche d’un job, parce qu’il paraît désormais assez évident que le travail ne se trouve plus sous le sabot d’une agence de recherche d’emplois. On a un peu oublié que les outils sont là, à commencer par le téléphone portable, celui dont on a parlé ci-dessus, et qui reste l’éléments essentiel de rapprochement des gens entre eux : l’arme utilise pour se connecter et trouver ce que l’on recherche. Text925 est un outil tout simple : l’utilisateur donne son code postal, son numéro de téléphone et il va pouvoir communiquer par SMS pour envoyer ses informations et répondre à l’opérateur de la société qui va se charger d’aider la personne à trouver un boulot. C’est simple, c’est gratuit, on ne leur a rien demandé mais il y a surement quelque chose qui a du déranger la startup pour se décider à se lancer dans cette espèce de quête humanitaire. Il faut être honnête, je ne comprends pas toujours quelles sont les motivations de ces jeunes entrepreneurs technologiques, mais en même temps, c’est à l’image de leur âge, de leurs rêves et ambitions. Si ce n’est pas eux qui le font, qui à leur place, quand on voit que rien n’a vraiment changé depuis la création de Pôle Emploi en France en 2008, sans parler de ses ancêtres précédents (on remonte à 1958). Vive les petites boutiques du mobile ! et avec Text925, pas de blablabla, ça reste de l’huile de coude, l’intelligence artificielle de la plateforme n’est pas pour aujourd’hui. Je me suis inscrit, alors a suivre !

Jeudi : Google, un coup en retard dans la voix

Google

Alexa a la grosse cote en ce moment. Elle parle dans de plus en plus dans ls foyers Américains. Et par voie de conséquence, on parle de plus en plus d’elle. Ils sont comme ça chez Amazon : ce sont des commerçants dans l’âme, alors ils sont là pour faire du business. Ça veut dire penser client, usage, produit. Produit qui marche. Il a mis 15 ans à envoyer sa première fusée, le Jeff Bezos avec BlueOrigin, mais ça y est, elle vole et elle atterrit sans dégats. Bon, pas sur un bateau perdu dans l’océan, mais Jeff ce n’est pas Elon, il fait les choses simplement (vous avez sans doute vu l’atterrissage de SpaceX). Donc, je parlais de ceux comme amazon qui font du business. Et puis il y a les autres, qui essayent tout ce qui bouge, et aime bien regarder ce qui marche chez les autres. Ça y est, Google travaille en secret sur un appareil d’assistance contrôlé par la voix, mécontent de voir que sa pépite achetée à prix d’or Nest souhaitait collaborer avec Amazon. Ça semble rassurer un peu plus les utilisateurs, qui se méfient visiblement plus de Google qu’Amazon pour installer une sortie d’espion dans son salon qui va répondre au doigt et à l’oeil aux questions du petit… mais qui sait si les sons ne peuvent pas également devenir sortant… Quel débat incessant, que cette foutue donnée. Surtout que quand on parle chez soi, on fait surement moins attention que lorsque l’on tape sur un clavier. Donc Google travaille à rattraper son retard, tout seul, et sans son Nest aux claviers.

Vendredi : les milliards perdus de l’industrie musical

En avant la musique !Spotify vient encore nous faire le coup de nous annoncer un nouveau cap dans le nombre de ses abonnés : 30 millions. Quelle réussite, cette nouvelle génération d’acteurs dans l’industrie de la musique, qui nous amène tout ça tout seul sur nos PC, nos Mac, nos smartphones, nos écrans connectés. Imaginez un peu les royalties que tout ce beau monde. Spotify, Apple Music, Youtube peuvent rapporter. Des milliards vous dites ? Stop ! Le montant évalué aux États-Unis est de $385 millions pour l’année 2015. Moins de $400 millions pour du gratuit, de l’infini, de l’illimité, à perte de vue. Ramené aux nombres d’utilisateurs, ça donne quoi ? Des centimes, peut être, ce n’est pas avec ces pouièmes que l’on va nous trouver le futur Miles Davis, le successeur de Radiohead quand ils vont prendre leur retraite. C’est sur qu’on gagne plus d’argent à louer son canapé sur Airbnb que de chercher à percer dans un monde plein de jeunes crétins que des millions de fans suivent tels des écervelés sur les réseaux sociaux. Ils n’ont pas de pension alimentaire à payer, eux ! Mais ce n’est pas tout : quand on apprend que le marché du vinyl, sur la même année, représente plus de $400 millions (416 pour être précis), on se dit qu’il y a une drôle d’histoire sur le fait de comprendre ce que les gens attendent vraiment par rapport à la musique. C’est vrai que c’est beau, un vinyl. Qui n’a pas passé des heures à écouter “We Will Rock You” en contemplant, les yeux un peu dans la vide, la pochette verte et ce robot avec les membres de Queen ensanglantés dans sa main ? C’est simple : le marché de la musique a vu des milliards de dollars s’évaporer grâce à cette nouvelle génération de plateforme qui a cherché comme souvent à aller plus vite que… la musique et qui aujourd’hui se bagarrent dans les salles d’attente des investisseurs pour aller chercher le revenu qu’il n’auront peut être jamais auprès du grand public, gavé de contenus devenus sans valeur, à consommer sans modération.

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !