L’actualité High-Tech de la semaine : un dîner pas con du tout, Techcrunch et Livefyre, Netflix+Youtube=DIAL, Vine et Twitter, YCombinator et Watsi

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi :  Tout sauf un dîner de cons

Dans un monde où la concurrence fait rage, dans un monde du web où la monétisation se fait rare et où l’audience dirige tout, rien de mieux qu’un petit gueuleton entre bons amis pour se réconcilier, se donner des petits coups de main sur des idées ou du business, ou des bons tuyaux pour des petits placements en bon père de famille (il suffit de consulter les levées de fonds initiales des startups qui font de la Silicon Valley un paradis pour jeunes nouveaux riches pour comprendre comment ça marche). Il est très rare que je reprenne des articles vus ça et là sur Business Insider (ça ressemble un peu trop pour moi à du Paris Match du web), mais cette photo était trop belle pour que je l’ignore. Marissa Mayer (Patronne de Yahoo!), Dave Morin (CEO de Path et investisseur dans des startups), Drew Houston (CEO de Dropbox), Dick Costolo (CEO de Twitter), Jeremy Stoppelman (CEO de Yelp), Johnny Ive (SVP chez Apple), Mike Cassidy (Directeur chez Google sur des projets tels que les lunettes ou le véhicule autonome)… Mais où est donc Facebook ?! Nothing more to report.

Mardi : Techcrunch revoit son site web, acte 1

 

Techcrunch, comme beaucoup de plateformes de blogging, avait cédé aux sirènes de Facebook pour insérer des commentaires sur ses posts avec la promesse de l’effet « kisscool » : une plus grande facilité pour saisir des commentaires, à savoir moins de frictions pour s’enregistrer, et puis, d’ailleurs, qui n’a pas de compte Facebook aujourd’hui, donc l’assurance de combattre l’un des nerfs de la guerre sociale : l’engagement. Clairement, il est vrai que c’est très simple de poster des commentaires sur ce type de blogs, les diffuser automatiquement sur Facebook et donc très commode auprès de l’intelligentsia tech pour mettre en copie des personnes qui peuvent favoriser le buzz autour de votre prose. Ceci étant, c’est malheureusement aussi l’assurance de récupérer du spam, ou mieux encore, de l’attaque en règle sur votre produit bien loin des règles de politesse d’usage… qui n’existe plus depuis bien longtemps d’ailleurs sur Internet! Techcrunch, qui a décidé d’améliorer un certain nombre de choses sur son site web (c’est quand même le site numéro 1 dans l’écosystème des startups, standing oblige), a donc choisi la startup Livefyre pour assurer la gestion des commentaires, startup située à quelques blocs dans San Francisco. Un bon petit coup de pouce, et un bon coup de pub ! A vous de tester…

Techcrunch sur Twitter : @Techcrunch

Mercredi : Netflix et Youtube s’associent dans le deuxième écran

On savait que le « second écran » était une grande tendance du moment, mais de là à imaginer que Google via ses equipes de Youtube et Netflix travailleraient ensemble sur un nouveau protocole… Le second écran, c’est l’intégration d’une tablette, d’un smartphone en interaction lors du visionnage d’un programme sur sa télévision. Ca veut dire jouer, communiquer et échanger lorsque l’on regarde une émission, un match de sport, un film… La télévision ayant du mal à se renouveler du fait de ses sources de financement, de la multiplication des canaux de diffusion, d’Internet qui prend de plus en plus de place, il a donc fallu intégrer un nouvel acteur pour entrer dans la scène. L’idée du protocole imaginé par Youtube et Netflix, l’un des principaux acteurs de la diffusion de films sur Internet aux États-Unis, est d’aider les développeurs travaillant sur des applications de second écran à se lancer sur des télévisions et autres produits connectés. Sony, Samsung, Hulu et la BBC entre autres ont déjà rejoint le projet. Les chaînes de télévision française, à notre connaissance, et ce malgré de fréquents trajets dans la Silicon Valley, ne sont pas dans la liste. Pourquoi cette alliance ? « Nous voulons faire avancer cette industrie » ont ils déclaré après avoir été plutôt discrets jusqu’à présent. L’union fait la force en quelque sorte : peu de temps après que Netflix ait appris que Youtube travaillait sur le sujet, la décision était prise de joindre les efforts. « Discovery and launch » : ce protocole devrait servir à faciliter la connexion à la télévision depuis le smartphone par exemple, et également la découverte sur les différents programmes disponibles (ce qui va  aider sérieusement les développeurs grâce à ce nouveau standard)… En clair, l’idée est de concurrencer Airplay, et donc Apple et proposer une offre plus complète favorisant l’écosystème de développements autour de leurs plateformes.

Article sur GigaOm pour en savoir plus : « The story behind Dial… »

Le site de Dial : DIscovery And Launch

Jeudi : Twitter lance Vine, une nouvelle application de vidéo

 

Je vous ai parlé de Streamweaver dans cette rubrique, où il s’agissait d’enregistrer des vidéos sous différents angles : et voilà que Twitter s’y met aussi… via une startup rachetée l’année dernière, Vine. Comme quoi, et je ne cesserai de le répéter ici et ailleurs, la Silicon Valley est définitivement un endroit où les projets s’inspirent les uns des autres, comme partout ailleurs, en France ou en Allemagne. La manipulation est assez tactile, pour un résultat que je trouve au final beaucoup moins intéressant que le produit développé par Lightt par exemple… d’autant que cela ne se partage pas encore sur les réseaux sociaux… Malgré leur relative expérience d’Internet , que ce soit en marketing comme (et surtout en éxécution), rien n’est fait quand il s’agit pour une société comme Twitter de sortir de son domaine de compétence, et racheter une société n’est pas toujours la solution. D’autant plus que Facebook a rapidement retiré la possibilité de rechercher ses amis sur leur plateforme pour empêcher de favoriser l’effet viral : pas folle la guêpe, pas d’effet d’accélération d’audience à espérer de ce coté… Même le contenu pornographique semble avoir décidé de venir leur casser la modération ces derniers jours. Dure la vie de startup !

Le blog de Vine : Vine.co

Vendredi : Watsi, la première startup à but non lucratif de YCombinator

Il faut toujours finir sur une note positive, et je suis heureux de parler de la première startup à but non lucratif financée par YCombinator, l’incubateur de Paul Graham qui fait souvent l’actualité dans la Silicon Valley, par son originalité, son coté précurseur, sa personnalité… même si ça me fait bizarre de parler de financer du « non-profit » dans un écosystème où le modèle économique est déjà une grande enigme, alors le non lucratif… Mais soyons positif et parlons de Watsi, dont l’objet est de permettre à des donateurs de financer des traitements médicaux pour ceux qui n’en ont pas les moyens. Il s’agit là d’aider les pays en développement à s’attaquer à la fracture médicale, en clair la grande difficulté de permettre à des populations au Malawi, en Éthiopie ou au Kenya de se soigner avec des traitements quels qu’ils soient, même au moindre coût… Point important : 100% de la donation sert au financement du traitement des personnes qui se déclarent sur le site, que l’on choisit personnellement et à qui on peut donner au moins $5, et il est proposé de faire un suivi sur la façon dont le traitement se déroule. On parle ici d’opérations un peu lourdes, qui peuvent coûter $200, $400. Même si le projet semble à priori fantastique humainement, et que Paul Graham avoue avoir trouvé en Watsi « une des utilisations les plus révolutionnaires qu’il ait vu sur Internet », cette exposition de candidats déclarés aux soins crée un sentiment trouble et surtout ne doit pas nous faire oublier que la solution à ce problème dramatique de l’accès aux soins est plus un problème à régler de façon globale plutôt qu’individuelle, et qu’il ne faut pas relâcher l’effort . Mais restons positif, avons nous dit.

Watsi sur Twitter : @Watsi

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : Paypal, DogPatch Labs, Silvercar, SurveyMonkey et Voxer

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi :  Paypal se déploie dans les magasins à travers les États-Unis

Il semble que Paypal ait entamé une accélération de ses activités, sans aucun doute lié à l’impact de leur nouveau Président, David Marcus, un entrepreneur issu du monde des startups (sa startup Zong a été rachetée par eBay en août 2011). David Marcus est Président de Paypal depuis Avril 2012. Le terrain d’action de Paypal n’est plus uniquement le paiement en ligne, mais également le paiement en magasin puisque depuis mai 2012 Paypal a signé des accords avec 16 grandes marques de distribution aux États-Unis  (dont Home Depot, Abercrombie & Fitch, Barnes & Noble, Foot Locker, Office Depot, etc.) pour que les clients de ces sociétés puissent payer avec la solution spécialement mise en place par Paypal avec ces entreprises. C’est maintenant dans 18.000 magasins au total qu’il sera possible de le faire, Paypal continuant inlassablement de signer de nouveaux accords, tout en ayant adapté son application mobile et notamment iOS pour une expérience encore plus locale avec de la géo-localisation. Pour les Françcais vivant aux États-Unis qui veulent s’y essayer, il faut tout d’abord se rendre sur le site Paypal Anywhere. Cela s’appelle boucler la boucle !

Paypal sur Twitter : @Paypal

Mardi : Dogpatch Labs ferme ses incubateurs de Palo Alto et New York

 

Dans la foulée des incubateurs comme YCombinator à Mountain View, l’un des précurseurs dans la Silicon Valley, ou Plug and Play Tech Center à Sunnyvale, on a pu assister à une poussée d’espaces dédiés aux startups, de San Francisco à San José. Objectif : créer de véritables pépinières pour faire fructifier des millions (des millionnaires ?) en puissance. Opportunité pour des regroupements de consultants en mal de clients, ou pour des Business Angels en manque de sensations, un prétexte pour des opérations immobilières, des espaces de co-working space qui veulent murir, ou simplement de véritables vocations, tout y est ou presque pour expliquer ce phénomène. Il y a également des VCs qui s’y sont risqués comme Polaris Ventures, basés à Waltham dans le Massachusetts, qui a ouvert des incubateurs à Palo Alto, New York, Cambridge (Massachusetts) et Dublin. Ils ont notamment investi dans Automattic, la société qui publie WordPress, et dans des startups plutôt dans des domaines scientifiques. Aux dernières nouvelles. Et voilà, finis, Palto Alto et New York, fermés. « Palo Alto et New York ont bon nombres de communités comme Dogaptch. Beaucoup on adopté la philosophie d’un espace ouvert. Nous ne sommes plus uniques sur ces marchés ». Vive Dublin, en Ireland, où il semble qu’il y ait des choses à explorer du coté de la vieille et verte Europe. Quand un marché sature, il faut prendre des décisions, et qui mieux que des VCs pour en prendre et montrer l’exemple ?!

Dogpatch sur Twitter : @DogpatchLabs

Mercredi : Silvercar, une service de location de voitures en aéroport

 

J’ai parlé récemment de Zipcar dans cette rubrique et à ce sujet son ancien CTO Luke Schneider lance ce lundi 21 Janvier Silvercar, un service de locations de voitures en aéroport, à l’aéroport de Dallas, qui est un bon point névralgique pour ce type d’activité, étant donné sa taille. Il y a du Crunchfund (un VC « early stage » et son fameux duo de bloggers MG Siegler et Michael Arrington) et du Dave Morin (le CEO de Path) dans un tour de table de… $11,5 millions déjà levés avec moins d’une année d’existence. Il faut dire que 200 véhicules Audi A4 pour un lancement et 5% de parts de marché à prendre ne se trouvent pas sous le sabot, mais bien dans la puce d’une Silicon Valley .

Silvercar sur Twitter : @Silvercar

Jeudi : SurveyMonkey lève $450 millions

Qui a dit que c’était la crise ?! un exemple : SurveyMonkey, une société créée en 1999, spécialisée dans l’élaboration de sondages en ligne (à coup de plus d’un million de réponses par jour), basée à Palo Atlo, Portland (Oregon) et au Portugal (une entreprise fétichiste avec les implantations en P visiblement), vient d’annoncer renoncer à une introduction en bourse… et vient de lever $450 millions (avec notamment Google dans le tour de table)… $450 millions divisés par 1,5 millions de questionnaires en ligne par jour… ça fait un amortissement sur  300 jours. Je plaisante bien sûr, c’est un peu plus compliqué que cela.

SurveyMonkey sur Twitter : @SurveyMonkey

Vendredi : Voxer vs Facebook, la guerre pour les utilisateurs

 

Imaginez que vous disposiez d’un champ que vous avez labouré pendant des mois et d’un seul coup, votre distributeur d’eau vous coupe les moyens d’irriguer vos cultures… Panne sèche ! C’est ce qui vient d’arriver à Voxer, une startup établie à San Francisco (ayant reçu $30 millions d’investisseurs en avril 2012) , dont l’objet est de transformer votre smartphone en talkie walkie. Pratique, pas cher, et comme beaucoup d’autres startups comme SocialCam ou d’autres, ils ont su utiliser l’ascenseur d’audience qu’est Facebook (en surfant avec la limite de ce qui est autorisé en spam). Mais voilà : Facebook a dit « Stop ». C’est fini. Plus possible d’aller chercher de nouveaux contacts parmi vos amis sur Facebook. Fini le spam. « Vous ne respectez pas les conditions générales », vous savez, ces fameuses TOS qui bougent en fonction de ce que les réseaux sociaux veulent faire de vos données personnelles… Ce que je trouve intéressant dans cette histoire, ce n’est pas tant les élucubrations commerciales entre deux sociétés (c’est eux que ça regarde avant tout), mais la façon dont Facebook  réagit, signe que la guerre de l’audience touche tout le monde, que l’on va désormais se battre sur tout pour sauvegarder son taux de croissance et de rétention. Il y a énormément d’applications qui se soient lancées dans le segment du chat (même des opérateurs comme Orange s’y sont mis), et qui vont continuer à le faire, mais j’ai toujours dit que Facebook pourrait mettre tout le monde d’accord. Il suffit juste de la bonne fonctionnalité, et je pense qu’ils y travaillent sérieusement. Fini le web ouvert, les graphes sociaux collaboratifs, vive le « Compuserve spirit » (ce qui est à moi n’est pas à toi) !

Voxer sur Twitter : @Voxer

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

Une journée au Metreon, avec Flurry… la suite avec plus de chiffres !

Rien de tel qu’un évènement sponsorisé par Flurry aujourd’hui à San Francisco pour passer en revue les acteurs qui font l’actualité, en particulier dans le domaine du mobile. Flurry est devenu un acteur significatif dans ce segment,  une des principales sociétés à aider les applications mobiles à mener des campagnes publicitaires, les mesurer, et finalement également mieux monétiser dans cette économie nouvelle qu’est devenu le mobile.

J’ai entendu une phrase, qui a été maintes fois re-tweeté et qui montre bien comment parfois la Silicon Valley sait (aussi) faire preuve d’amnésie : le chiffres d’affaires dans le domaine des applications mobiles serait passé de 0 en 2008 à $16 milliards en 2012. Bien que le deuxième chiffre me paraisse incroyablement élevé (mais je ne veux pas nécessairement remettre en cause la parole de celui qui l’a cité, à savoir le CEO de Flurry), je m’insurge clairement contre le deuxième en me permettant de rappeler qu’avant l’Apple Store et tous ses clones, il y avait un monde appelé J2ME (Java pour mobile) que des entreprises comme Gameloft ont bien connu depuis la fin des années 90. On a surfé sur les portails dits « wap », téléchargé des millions de jeux Java bien avant que l’Apple Store soit né. Essentiellement en Europe et en Asie, il faut bien le dire.

En attendant, en ce qui concerne les chifrres, à ce détail prêt, la présentation du CEO de Flurry Simon Khalaf nous a régalé en partageant des informations qui sincèrement méritent de faire l’objet d’un post…

À suivre…


Une journée au Metreon, San Francisco, avec Flurry

Rien de tel qu’un évènement sponsorisé par Flurry aujourd’hui à San Francisco pour passer en revue les acteurs qui font l’actualité, en particulier dans le domaine du mobile. Flurry est devenu un acteur significatif dans ce segment,  une des principales sociétés à aider les applications mobiles à mener des campagnes publicitaires, les mesurer, et finalement également mieux monétiser dans cette économie nouvelle qu’est devenu le mobile.

A la question posée à certains « vieux » acteurs comme Pandora, ou Yelp, si vous aviez à commencer comme une  « mobile company », l’auriez vous fait ? Ils ont naturellement répondu oui, car aujourd’hui on peut enfin dire que le marché est là en terme d’audience pour le mobile. Reste à installer la monétisation, et ce n’est pas Android qui va nous aider là… Microsoft, invité à un pannel, a à peine été évoqué durant la journée.

Quels sont les acteurs à signaler rencontrés aujourd’hui à la conférence ?

Poshmark est une « place de marché » mobile construite au service d’expériences « realtime » dans des magasins, comme par exemple en participant à des micro-évènements utilisant des thématiques spécifiques. Créée en février 2011, la startup est basée à Menlo Park et a levé $15,5 millions. Oui, vous avez bien lu, la société a moins d’un an. Achetez, vendez, partagez, participez, tout cela depuis son iPhone. Si vous saviez le nombre d’applications que j’ai vu démarrer ces 2 dernières années dans ce segment… certainement pas la dernière !

Paltalk est un fournisseur  de solutions de communication de contenus audio et vidéo, avec semble-t-il plus de 150 millions d’utilisateurs enregistrés et près de 10 millions de visiteurs uniques à travers le monde. Paltalk est disponible sur PC, sur appareils mobiles et tablettes. Créée en juin 1998, basée à New York, ayant levé $6 millions en 2004, si vous ne connaissez pas encore cette solution de chat, essayez la, ce type de produit est en train de pousser partout comme des champignons !

Silvercar est une nouvelle solution de location de voitures disponibles en aéroport, le tout opéré à partir d’un site web ou de son iPhone ou encore depuis son téléphone Android. L’idée est de faciliter la complexité se déplacer en voyages d’affaires par exemple, dans une voiture de classe mondiale et à un prix abordable. Le lancement du service sera fait lundi prochain, à Dallas, avec 200 véhicules fraîchement mis à disposition pour l’occasion. Crazy ! Créée il y a 10 mois, l’entreprise a déjà levé $11,5 millions. Insane. La société est basée à Austin, Texas. Souhaitons qu’ils nous prépare la même chose à l’aéroport d’Austin pour le prochain SXSW en mars !

Quelques chiffres mentionnés pendant la conférence…

– 1.3 millions de téléphone Android activés quotidiennement,

– économie des applications mobiles en 2012 : $16 milliards (really ?!),

– aux États-Unis, on utilise plus le mobile qu’Internet sur son ordinateur le soir, et concurrence la télévision (168 minutes pour le mobile par jour, 127 minutes pour la télévision),

– 68% de l’usage du mobile se fait à la maison…

Les chiffres du mobiles deviennent vraiment massifs, et pas nécessairement ceux que l’on pense !

 À suivre…

La vie à Soma Central, un co-working space de San Francisco – avec Grammarly

Je continue mon tour  de Soma Central, un co-working space qui se trouve au 1 Market Plaza, San Francisco, et de parcourir le panorama des startups qui s’y trouvent, pour un temps. La particularité du bâtiment est de pouvoir y croiser parfois Marc Beniof, l’emblématique CEO de la société Salesforce, dont les quartiers généraux se trouvent dans une partie de cette ensemble immobilier, à deux pas du Ferry Building. A la découverte de l’écosystème des startups de San Francisco…

L’Ukraine est un grand pays dans le domaine des technologies. À ce propos, Max Levchin, enfant de Kiev, ancien co-fondateur et CTO de Paypal, fondateur de Slide, racheté par Google, investisseur et Board Advisor dans bon nombre de compagnies de la Silicon Valley (dont Yahoo! dernièrement), en est un parfait exemple.

Grammarly est un exemple de la capacité des entrepreneurs de ce pays d’investiguer un domaine précis grâce à leur esprit créatif et leur bonne maîtrise des sciences, en l’occurrence deux fondateurs, Alex Shevchenko et Max Lytvyn, qui à l’occasion de leur apprentissage de l’anglais, ont trouvé intéressant de créer un  outil permettant d’obtenir une assistance automatique de correction grammaticale et instantanée pour simplifier ce difficile apprentissage.

Créée en février 2010, Grammarly est désormais basée à San Francisco, dirigée par Brad Hoover, CEO de l’entreprise, et est utilisé par plus de 3 millions d’utilisateurs às travers le monde, avec une solution qui est payante (de $29,95 par mois jusqu’à $11,66 par mois si on s’engage 1 an). Grammarly a développé de puissants algorithmes pour vérifier plus de 150 typesde fautes  d’orthographe, de grammaire et d’erreurs de ponctuation. L’application propose également d’améliorer l’utilisation du vocabulaire et de proposer des citations. Quelle difficulté de se retrouver face à la page blanche devant les hésitations de son anglais, ou bien de cliquer sur le bouton « Envoyer » sans avoir préalablement validé la syntaxe et le fond du message en même temps…

Un essai d’un mois semble absolument indispensable (une période de test est offerte) car la perfection d’un message parfaitement écrit en anglais est fortement souhaitée dans le cadre d’une prise de contact pour un partenariat, un recrutement. La facilité et la convivialité de l’outil rend l’apprentissage agréable, ensuite il faut prendre le temps de l’essayer suffisamment pour l’adopter…. définitivement !

L’entreprise a développé un pluggin pour Microsoft Office afin de rendre l’expérience plus intégrée dans le processus d’écriture. D’autres développements sont naturellement à attendre d’une société toujours poussée par une équipe d’ingénieurs, mais aussi par l’amour de l’écrit… mais sans fautes !

Suivre Grammarly sur Twitter : @grammarly

C’est quoi la Silicon Valley…

Brève d’un soir depuis San Francisco…

La Silicon Valley, quand on s’y frotte, c’est une grosse bulle au service du capital risque et sa longue traîne : le Business Angel, le Early Stage, puis le VC. La Silicon Valley, quand on s’y pique, c’est une cour géante à ciel ouvert, pleine de jeunes avec des dollars pleins les poches.  La Silicon Valley, c’est la sur-enchère à l’audience avant celle du chiffre d’affaires. La Silicon Valley, c’est la course à la valo, le trot au seed puis le galop à la seria A, la serie B, la serie C. La Silicon Valley, c’est l’antichambre de l’IPO, le couloir de l’espoir qui mène au NASDAQ.

Quand on s’y penche un peu plus, derrière la bulle, il y a la disruption, la vraie innovation avec Sonitus et sa prothèse dentaire qui rend les sourds de nouveau sensibles aux sons, Pursanova avec sa solution qui rend l’eau plus liquide et permet aux fermiers d »améliorer leur productivité laitière d’un coté, à des industries qui utilise l’eau dans leur processus industriel d’être significativement moins polluante de l’autre, c’est le computational imaging ou comment amener de l’image d’une façon dans les télévisions telle qu’elle n’a pas encore été imaginée.

La Silicon Valley, c’est aussi le give back. C’est la reconnaissance de ceux qui ont réussi, l’argent coule à flot ou presque, on n’hésite pas à donner un coup de main en retour, parce que la réussite, ça se communique.

La Silicon Valley, c’est le chemin qui peut mener aux nouveaux matériaux de demain, dans 10 ans. La Silicon Valley, c’est la patience qui mène au produit qui change tout en 5 ans.

La Silicon Valley, c’est l’argent disponible au capital risque comme nulle part ailleurs, et c’est une mentalité. C’est la Tour de Babel des entrepreneurs.

Voilà pourquoi c’est unique, et c’est nulle part ailleurs…

Extrait d’un ouvrage à paraître bientôt…

Facebook Graph Search : souriez, vous êtes filmés

Brève, depuis San Francisco…

Voilà, la conférence Facebook vient de se terminer au siège à Menlo Park et la nouvelle est tombée : Facebook Search est là. Fini les liens grossiers à la Google qui vous balancent des liens qui satisfont les « annonceurs ». Du contexte on va vous donner grâce au nouveau Facebook Graph Search : à la question « Quels sont mes amis qui vivent à Paris ? », vous devriez recevoir des réponses en images et en vidéo grâce aux informations disponibles dans cette immense, incroyablement immense base de données qu’est devenu Facebook.

Pour bien comprendre comment ça marche, il suffit de visioner la vidéo ci-dessous :

Le graphe social a définitivement été un virage essentiellement dans la vie du réseau social numero 1 mondial, puisqu’il a permis de construire une véritable cartographie humaine à travers les millions de connexions et de contenus téléchargés tous les jours. Et Facebook va bien vous le re-servir car… vous rappelez vous tout ce que vous avez mis en ligne depuis la création de votre compte ? Vraiment ?

Les rumeurs de baisse d’utilisation ou de fréquentation sur Facebook annoncés ici et là ne sont pas des signes de fumée sans feu, et il y a naturellement une recherche de relance de l’activité des utilisateurs de la part des équipes de Mark Zuckerberg.

Mais bon, Facebook n’est pas encore Internet à lui tout seul, et il ira donc chercher chez l’outil de recherche de Microsoft Bing les réponses manquantes, Google n’est pas encore disponible… mais il aimerait bien que ce soit possible.

Le produit n’est pas encore disponible, toujours en « beta » comme on dit dans le métier, et il va falloir patienter encore un peu pour aller vite chercher le résultat de recherche comme « Quelle est ma dernière cuite » ou des choses du genre. Je tiens à souhaiter bonne chance à ce nouveau produit, qui me fait (un peu) penser au bébé d’un ancien de Facebook, Adam D’Angelo, qui travaille sur un projet de base de données contextuelle qui s’appelle Quora et qui en connaît un rayon, sur le search, les questions et les réponses…

Décidément, que le monde est petit dans la Silicon Valley, et qu’il est si récurrent…

Pour finir, rappelez vous bien ce bug récent chez Facebook qui faisait remonter à la surface visible de l’iceberg des conversations privées, et posez vous la question, vous jeunes étudiants à la recherche de votre premier job par exemple, ce que ce nouvel outil pourra faire remonter à la surface. My 2 cents comme on dit ici. Rien ne se perd chez Facebook, et tout s’indexe. Vous allez voir… Vos photos, vos vidéos, vos localisations, vos achats, vos applications, vos « like », vos « share », vos commentaires, vos pages. Tout. Toute votre vie sur Facebook, et ceux de vos amis, en un clic.

Souriez, vous êtes filmés.

L’actualité High-Tech de la semaine : 4K, Github, Linkedin, Dropbox, Streamweaver

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi :  4K, un nouveau code made in Vegas

Cette chronique hebdomadaire se devait d’évoquer le fameux CES, le concours Lépine à la sauce US (comme me l’a confié cette semaine Henri Seydoux, PDG de Parrot) où une bonne partie des geeks influenceurs se retrouvent tous les ans à Las Vegas début Janvier pour voir les nouveautés high-tech. A signaler, ici, une interview du CTO Guillaume Pinto de Parrot au sujet de leur nouveau produit, une petite perle… verte ! Tant de choses à dire, j’ai simplement choisi de mentionner ce mot magique dont on va certainement vous rabattre les oreilles : le 4K. Derrière ce nom de code, un format d’image numérique qui va consister à vous en mettre plein les pixels dans vos prochains téléviseurs, à commencer par Sony… de la télé HD pour faire simple. Une tendance du CES ? Vous en mettre plein la vue, encore et encore 🙂

Pour plus d’investigations sur ce qui s’est montré au CES, je vous conseille d’aller browser sur le site d’Ubergizmo (presque 300 articles sur le sujet, une belle performance…)

Mardi : Github et ses pertes de services

 

Github: mot qui désigne une plateforme logicielle où se sont écrites bon nombre d’histoires et de lignes de codes qui font partie de l’internet d’aujourd’hui. Société créée en 2008 à San Francisco, qui met à disposition un service d’hébergement pour les développeurs et leur projets, et qui a reçu $100 millions fin 2012 notamment du fonds Andreessen Horowitz, qui s’y connait un brin en terme de logiciels. « Outage » : Mot anglais qui signifie « interruption de services » en langage informatique. Le cauchemar des sociétés qui fournissent un service comme Github, c’est comme… plonger une ville entière pleines de développeurs et codeurs dans le noir, pas sur de retrouver les choses telles qu’elles étaient… Le problème, c’est que c’est a fait 4 fois en 5 mois que ça arrive. Des minutes qui durent une éternité… Et une réputation qui peut en prendre un sacré coup, s’il y a des trous dans le nuage. $100 millions, ça devrait permettre de racheter des serveurs, non ?!

Github sur Twitter : @github

Mercredi : Linkedin passe la barre des 200 millions de membres

 

200 millions. N’en déplaise au français Viadéo qui ne sais plus quoi dire ou faire pour tenter de coller à la roue du site leader des réseaux sociaux professionnels depuis bien des années, Linkedin continue d’avancer à pas de géant. Je me rappelle encore la visite de Linkedin à Mountain View en mars 2008… L’équipe célébrait à l’époque… 20 millions d’utilisateurs ! Bien que cette application ait encore, de mon point de vue, de gros progrès à faire sur l’application mobile (rapidité globale, exécution des recherches), et que le spamming de contact est un peu trop fréquent à mon goût, c’est devenu un site incontournable pour les relations professionnelles. Le succès mondial de Linkedin est remarquable : 13 nouveaux millions d’utilisateurs depuis le 1er novembre 2012, 160 millions de visiteurs uniques sur le site web, et plus de 64% des utilisateurs sont basés hors des États-Unis. Linkedin a complètement changé la donne sur le recrutement et une certaine façon de gérer ses contacts professsionnels… ce qui n’empêche pas certains influenceurs comme Om Malik de décider de ne pas s’en servir : « Linkedin, you are fired« . Le signe que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, qu’il y a toujours un risque de retournement de tendances ? Qu’il faille veiller à la pertinence du service, qu’il faille se renouveler avec pertinence, clairement oui. Maintenant, à 200 millions…

Linkedin sur Twitter : @LinkedIn

Jeudi : petits problèmes de synchro chez Dropbox

Deuxième fail de la semaine : la société Dropbox a reconnu connaître des problèmes de synchronisation de téléchargements sur son site web, mais les données sont sauves. Ben voyons. Dropbox est une des stars du cloud computing, créée en 2007, basée à San Francisco, $257 milions obtenus en levée de fonds, qui vous sauvegarde vos données à coup de Giga(s), avec une facilité déconcertante de mise en place et d’utilisation. A tel point que vous pouvez vivre votre vie d’ordinateur aujourd’hui sans disque dur. Mais bon voilà, l’homme n’est pas éternel et les services de sauvegardes de données ne sont pas infaillibles, alors un bon conseil, ne mettez pas tous vos fichiers dans le même panier.

 

Dropbox sur Twitter : @dropbox

Vendredi : Streamweaver, une startup de Nashville lève $1,3 millions

 

Streamweaver est une application iPhone qui permet de prendre des vidéos sous différents angles et de les diffuser avec ces différentes prises de vues, développée par une startup du Tennessee. A quoi cela sert-il vous me direz ? Je vous répondrai que c’est un moyen de lever $1,3 millions auprès de Chris Kelly, dont la particularité est d’avoir été Chief Privacy Officer & Head of Global Public Policy de Facebook pendant 4 ans, entre autres. Et qui est donc le principal investisseur de ce round. Et que c’est un bon exemple qu’on peut lever $1 millions pour à peu près n’importe quoi dans la Silicon Valley, avec tout le respect que je dois à l’équipe de Streamweaver. Mais ceci est une chronique, c’est à vous de vous faire un avis en téléchargeant l’application si vous avez le matériel qui convient.

Streamweaver sur Twitter : @StreamweaverApp

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : Happy New Innovation Year, Apple, Avis & Zipcar, 500Startups et Dave McClure,Waze et… Apple

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi :  le jour où l’année se termine

2012, dure année pour les geeks… Il est toujours aussi difficile de se connecter dans un monde soit disant ultra-connecté. En mode wifi, on est prêt à payer pour un petit bout de réseau, un peu, et c’est la guerre pour en trouver, et Fon n’y a rien fait. Coté mobile, on nous vante les mérites des smartphones et de leur immense pouvoir applicatif… que l’on est obligé de mettre au placard dès que l’on voyage, au risque de se faire matraquer au niveau de sa facture opérateur. Inutile, le smartphone ! En parlant de smartphone, et de ces joujoux toujours plus performants comme l’iPhone, ou pire Android : obligé d’être branché à une prise électrique au bout d’une demi-journée d’utilisation, quelle scandale ! Quant aux prises et cables en tout genre, être obligé de promener en permanence avec une trousse remplie de connecteurs, c’est franchement pas comme ça que je voyais l’an 2000. On a beau devenir milliardaire en 7 ans, grâce aux réseaux sociaux, on nous sert toujours les mêmes sauces technologiques. Ca met du temps à disrupter, ouvrir de nouvelles voies. Puisse 2013 nous apporter des nouveautés qui change la donne d’une technologie pas toujours innovante, dans le fond, pour nous, les geeks. Bonne année à vous, d’ailleurs, geeks ou non geeks !

Mes aventures sur Twitter : @PhilJ

Mardi :  iOS7, c’est déjà parti

Alors que d’autres éditeurs de logiciels pousse de nouvelles versions de leur logiciels avec la plus grande difficulté, tant en terme de développements que de marketing, Apple et son iOS continue la belle histoire d’amour commencée en juin 2007 avec la communauté des développeurs. Bien que ce soit devenu une espèce de bulle un peu imprévisible, la place de marché applicative initiée par Apple pour servir ses iPhone et iPad a permis d’initier bon nombre d’histoires de produits (Siri, Flipboard, Waze, …) et des vocations à travers le monde (on développe sur iOS partout aux Amériques, en Europe, en Asie, en Afrique…). Quitte à devenir un terrain miné pour des acteurs comme Facebook, trop prudent dans leur approche de produit mobile du fait d’une certaine méfiance à l’égard de la société de Cupertino, qui fait un peu le jour et la nuit sur L’AppStore. Maintenant voilà, des développeurs, à la faveur de relations bien entretenues avec les équipes techniques d’Apple (à ce sujet, tenez vous prêts pour la prochaine WWDC), commencent déjà à faire chauffer du code sur la base de la nouvelle version d’iOS7 et de l’iPhone6… qui vont mettre encore quelques mois à arriver sir le marché !

Le site des développeurs Apple : Developer

Mercredi : Le groupe Avis Budget rachète Zipcar

Une belle nouvelle pour un acteur disruptif sur le segment de la location de vehicules : la société Zipcar, créée en janvier 2000 à Cambridge (Massachusetts), introduite en bourse en avril 2011 après avoir levé $60,7 millions, que l’on ne cesse de voir à San Francisco du fait d’un grand nombre de véhicules en circulation, vient d’être racheté par le groupe Avis Budget pour $500 millions en cash soit $12,25 l’action ($8,24 en clôture au 31/12/2012). Zipcar a 760.000 membres, a fait un CA de $242 millions en 2011, est présent en Amérique du Nord et au Royaume Uni, et il ne fait aucun doute que la location à la Zipcar vont continuer à se développer autour des réseaux historiques du groupe, avec souhaitons le le maximum de répercussions pour le client final : véhicules disponibles en nombre suffisant pour les citadins qui considèrent qu’une voiture coûte trop chère, pas d’intermédiaire dans le processus de location (on accède au véhicule à l’aide d’une carte), location flexible et financièrement avantageuse surtout sur les courts trajets (on peut louer une voiture pour une heure), on ne paye pas l’essence (l’abonnement, qui a différente formule, couvre le carburant et l’assurance). Il faut signaler que Robin Chase, ex-CEO de la société Zipcar, s’est associée à la famille Mulliez et leur groupe Mobivia sur un modèle où les particuliers louent leurs propres véhicules avec Buzzcar : l’approche communautaire sera peut être la prochaine étape… et  il y a vraiment trop de voitures en circulation, alors espérons que ça bouge sur ce créneau !

Zipcar sur Twitter : @zipcar

Jeudi : 500Startups ouvre un co-working space à New York

500Startups est un incubateur de la Silicon Valley dont on parle souvent puisque c’est un des plus significatifs en terme de notoriété. C’est l’initiative d’un ancien marketeur de Paypal, qui a travaillé avec Tim O’Reilly sur la défunte conférence Web2.0 à San Francisco, et lancé le 1er fond destiné au startups développant des produits sur l’écosystème Facebook… entre autres. Un sacré personnage, père de famille et grand voyageur devant l’éternel, agitateur de la Revolution 2.0 comme il dit, qui a vu sortir des pépites comme  Twilio, TaskRabbit, Wildfire Interactive, avec son nouvel incubateur, et j’en passe. Dave est un des relais les plus puissant de la Silicon Valley, et l’un des plus bruyant parfois, mais c’est pour la bonne cause. Alors voilà, 500Startups, basé à Mountain View, a désormais un pied à New York, histoire d’élargir le processus d’incubation, parce qu’il n’y a pas que la Silicon Valley pour la réussite d’une startup. Et je signale que 500Startups est toujours à la recherche de la 1ère startup française dans laquelle il pourrait investir. Un comble.

500Startups sur Twitter : @500startups

Vendredi : Apple ne va pas racheter Waze

 

Je me demande bien pourquoi, en écrivant ces lignes, je vais faire des commentaires sur un évènement qui n’a pas lieu. Voilà l’affaire : la nouvelle carte sur iPhone développée par les équipes d’Apple ne va pas très bien alors on imagine qu’une startup Israélienne, Waze en l’occurence, qui permet aux utilisateurs d’indiquer aux-mêmes l’état du traffic sur une carte routière sur leur smartphone va sauver la situation. Parce que c’est comme ça, le business des startups. Ca aime bien que l’on parle d’elle, parce qu’il y a des armées de canonniers de bloggers prêts à apporter de l’eau au moulin, ou de l’huile sur le feu, et je ne parle pas des perruches sur Twitter (je parle de ces accrocs au RT). A quoi ça sert tout ça ? D’abord donc, à faire tourner les « rotatives du web » (pas de papier, du mot clé). Il est clair que bien des startups comme Waze qui a levé plus de $50 millions discutent avec tout le monde, Apple, Google, Facebook, Twitter… Tout le monde discute avec tout le monde, parce que ça fait tourner le business. Alors ça sert aussi à faire monter les valorisations, les enchères, et c’est comme ça qu’on se retrouve avec du Instagram à $1 milliard. Ca s’appelle la distribution de valeurs,  à ne pas confondre avec la création de valeurs : le ciblage des bénéficiaires est… plus précis. C’est parti pour un bon cru 2013 !

Waze sur Twitter : @waze

Voilà, c’est fini, à l’année prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !