L’actualité High-Tech de la semaine : la santé, Amazon, Google, MyBlend et Justin

Tu ne t’es pas trompé, c’est bien ici la rubrique organique qui vous donne la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des histoires… à moins que ce soit juste du buzz : à toi de juger !

Lundi : faire de la technologie c’est surtout être au service des gens

Photo: Alamy, FilesJe ne sais pas pour vous, mais je trouve que cette saloperie de cancer gagne du terrain. Et ça ne s’arrange pas avec l’âge. Alors la détection, c’est un élément clé de la lutte de ce fléau. Malheureusement je ne parle pas de notre alimentation, même si c’est je pense un des problème de base. Je vis aux États-Unis et à ce titre, je me sens en première ligne sur ce point : on mange peut être bien à San Francisco, on trouve de bon produits, mais globalement ça reste le pays de la “malbouffe”, où plus d’un Américain sur 3 est obèse… en 2010 ! Imaginez maintenant… J’ai déjà parlé de Color Genomics, cette startup qui cherche à faire avancer les méthodes préventives en démocratisant l’accès aux tests génétiques, notamment pour prévenir le cancer du sein, ou le cancer des ovaires, , dont le prix de ce type de test passe d’environ entre $1,500 et $4,000 à $249 avec Color Genomics. Dans la même démarche, des scientifiques de Californie viennent de développer un test qui permet de détecter avec précision la présence supposée d’un cancer au sein de votre organisme en recherchant parmi les fluides qui circulent dans le corps : la salive peut aider dans ce mécanisme. Le test pourrait couter dans les $20, et il dure 10 minutes ! Les essais en clinique vont commencer cette année, avec l’approbation espérée de la FDA (Food & Drug Administration qui gère ce type d’autorisation)…dans les deux ans !!! Deux ans : il faut croire que ces fonctionnaires ont d’autres chats à fouetter que des urgences de santé publique. Avec un peu de chance, le Docteur Wong espère le test être disponible dans les 10 ans en Grande-Bretagne. Hum. En France, ça se passe comment se type d’expérimentation ? Ça intéresse quelqu’un ?! Autre message d’espoir, des chercheurs du Wake Forest Institute for Regenerative Medicine ont développé une imprimante 3D capable de reproduire des os, des muscles et du cartilage en pièces détachées qui peuvent pousser après des implantations : les fils d’impression sont composés d’un gel comprenant des cellules souche et du plastique bio-dégradables. Ça tombe bien, j’ai une ligamentoplastie au genou gauche qui donne des signes d’affaiblissement.

Mardi : Amazon et sa course contre la montre

Amazon NowAmazon introduit la livraison depuis les restaurant en 1 heure à San Diego. Ce marché est assez encombré avec Postmates, Doordash, Uber, sans compter les applications qui vous font l’effet “kiss-cool”, c’est à dire qui cuisinent et qui livrent comme Munchery et SpoonRocket. Mais rien de résiste à Amazon. Et je ne serais pas surpris d’entendre parler de Google un de ces quatre, sachant qu’ils ont annoncé récemment la livraison de produits frais à San Francisco et Los Angeles. Je peux vous garantir que les deux startups de San Francisco ont énormément de mal à développer leurs activités malgré les fonds levés et les apparences, mais en fait ils sont en train de servir de lièvre aux géants d’Internet qui s’amusent à tester un certain nombre de services par ci par là. Pour Amazon, c’est donc 16 codes postaux qui sont disponibles, permettant un suivi de la livraison de a jusqu’à z. C’est juste pour voir. C’est comme cet essai à venir de service de type “Chronodrive” sur Sunnyvale, les boutiques de livres, les achats d’avions et de bateaux pour leur permettre de se passer des services des grosses entreprises de livraison comme Fedex ou UPS… Et si Amazon nous refaisait le coup d’Amazon Web Services mais dans le domaine de la chaîne logistique ? Cela fait un bail qu’Amazon délivre des millions de paquets à travers le monde, alors pourquoi ne pas externaliser et devenir ainsi une grande entreprise de Supply Chain ? Livrer pour Amazon et qui le veut bien ? A force de startups qui tentent par tout les moyens d’atteindre le succès dans le monde très fermé de la logistique, un grand comme Amazon peut frapper d’un grand coup sur cette industrie ?! Amis de San Diego, faites nous part de votre ressenti client, pour voir si c’est une plaisanterie ou pas, cette livraison dans l’heure !

Suivre Amazon Prime Now sur Twitter : @AmazonPrimeNow

Mercredi : Google et sa livraison en 4 heures

Google ExpressEt donc oui, voilà donc Google qui s’y cogne à la livraison de vos courses. Certains pensent que Google est une bonne alternative au combat qu’il convient de mener contre le géant de Seattle, et en attendant, à moins de ne pas avoir une petite fenêtre sur ce qui se passe aux États-Unis, Google fait un peu le même coup qu’Amazon avec son principal concurrent Netflix, cherche à travailler avec toutes les entreprises dans le monde du numérique tout en ayant un pied dans le monde du réel, qui n’est pas sans taquiner un retail dont tous le monde accuse de leur manque de dynamisme, empêtrés qu’ils sont avec leur mètres carré. Justement : les livraisons pourront partir de Costco (sorte de Metro local), de Whole Foods (sorte de Monoprix local pour les bobos San Franciscain) ou encore Smart & Final (genre Auchan ou Carrefour) pour San Francisco : on est donc dans une relation entre partenaires pour ces 3 acteurs de supermarchés. Il y a eu quelques allers retours sur cette activité chez Google Express (fermeture de centres de distribution dans la région de San Francisco par exemple) et ce nouvel épisode ne rend pas vraiment transparente la stratégie de Google en la matière. En tout cas, c’est parti pour San Francisco et Los Angeles pour des livraisons chrono en 4 heures en moyenne, pour une commande minimale de $35, avec un surcoût pour recevoir des produits périssables de $3, et un surcoût de $5 si vous n’êtes pas membre de Google Express qui coûte $95 par an.

Suivre Google Express sur Twitter : @GoogleExpress

Jeudi : My Blend, une histoire pleine de paroles

My BlendLes applications mobiles ont fait long feu depuis l’apparition de l’iPhone qui a créé un véritable miroir aux alouettes où se se jeté des millers de développeurs à la recherche des millards d’Instagram, Whatsap. Peu d’élus naturellement, pour des bourses dont l’accès coûte cher : on n’a pas accès comme ça aux équipes de Google Ventures, aux Family Office de certaines stars de la très riche Silicon Valley. On a songé à créer le média de demain à partir des tablettes, et à ce sujet je me demande bien où en est Flipboard, qui remue de temps en temps, mais rarement. On a créé de belles applications mobiles, qui se sont fondues dans des géants comme Google ou encore Box. On a imaginé booster le jeu sur smartphone, qui a cherché ensuite à faire du m-commerce, pour se re-concentrer sur la messagerie, sans vraiment convaincre autrement que par les levées de fonds auprès de grandes corporations. On a fait de bons coups dans le domaine de la vidéo sur mobile… enfin pas toujours. Et puis de temps, on a un petit coup de coeur, comme avec cette application My Blend qui vous transforme une vulgaire messagerie en un magazine facile à consulter : une belle promesse d’interface utilisateur qui n’a que peu évolué depuis des lustres. Une succession de lignes qui se superposent. On clique et boum. Pourquoi ne pas “se scénariser” ses emails avec des caractères de polices qui changent, des fonds qui s’adaptent aux sujets : le travail, les rendez-vous, les échéances, les bonnes nouvelles, les mauvaises nouvelles avec du noir, du rose, du bleu, du vert, des coeurs… Malheureusement je n’ai pas d’iPhone et je n’ai pas pu trouver une vidéo pour voire à quoi cela ressemble, comme bien souvent dans le buzz de ces produits qui passent au gré des envois de sociétés de relation presse et de nos paresses de blogueurs. Merci pour m’avoir lu.

Vendredi : Justin n’est pas content

SDFIl y a une règle d’or à respecter à San Francisco, surtout de la part de la communauté tech : ne JAMAIS dire de mal de cette ville. La chose a déjà été essayé il y a quelques années et cela avait déjà fait grand bruit. Il y a trop de gens qui font de l’argent dans cette cité, alors il faut se la fermer. Pourtant, quand on vient pour la première fois, sauf si l’on vient dans la cadre d’un safari touristique organisé par un guru digital ou une quelconque agence Parisienne, il est difficile de ne pas constater les écarts incroyables entre les Tesla garées le long de Mission Street et la 5e rue, et ce pauvre bougre qui s’est installé sa paillasse avec des murs imaginaires où il médite avec quelques mégots récupérés ici ou là. Sans parler de ces pans de rue entiers transformés en camping improvisé. Donc le fameux Justin, CEO de la startup Commando.io, composé d’un salarié dont lui même, s’est demandé quelle coup de pub il pourra faire à sa société : une petite lettre adressée au Maire et au Chef de Police de San Francisco (visiblement il a du mal à s’occuper). On le comprend, Justin, il en a marre de voir du caca. Tendu dans son effort de changer le monde des serveurs informatiques, obsédé par l’accompagnement de l’escalade exponentielle du cloud, Monsieur est fatigué de jongler entre les tentes pour aller travailler. Et ça ne fait que 3 ans qu’il habite San Francisco ! On ne peut même plus inviter sa famille tranquille : on croise des fous, hors de contrôle, qui se mettent à vous agiter leurs parties génitales en plein spectacle de rue… “Ca va être une véritable révolution”, prévient-il. Justin, va donc faire un tour vers la Delancey Foundation, sur Embarcadero, et faire un peu de volontariat avec cette fantastique organisation pour essayer de comprendre ce que ça veut dire, de vivre dans le monde d’aujourd’hui à San Francisco. Sors de ta startup qui ne va pas change grand chose au monde de la tech, et comme beaucoup de personnes ici, vois ce que tu peux faire d’utile, au lieu de couiner sur Medium avant de te prendre une volée de bois vert sur Twitter

Lire le post de Justin Keller : http://justink.svbtle.com/open-letter-to-mayor-ed-lee-and-greg-suhr-police-chief

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : Hired, German Klimenko, Lyft, Google et Zach

Tu ne t’es pas trompé, c’est bien ici la rubrique organique qui vous donne la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des histoires… à moins que ce soit juste du buzz : à toi de juger !

Lundi : Hired et la poule ou l’oeuf de l’emploi

Breaz.ioL’emploi : le cancer du politique. Il ne sait pas comment le traiter, l’anticiper, et ça lui coûte toujours la peau. C’est la plus grande supercherie de ce capitalisme post-XXe siècle, où les États, endettés par des décades de déficit budgétaire, ne peuvent plus soutenir de grandes politiques de construction, et donc d’embauches. Et ça fait belle lurette que les Gouvernements ne font plus la loi dans l’économie moderne ? Alors qu’est-ce qui lui reste, à cette triste syndicaliste qui vient nous hurler dans les oreilles au Journal de 20 heures la perte du job de sa vie ?! Certainement pas la BPI et ses millions investis dans le numérique qui va soi disant sauver le monde de l’emploi de demain. Il va en falloir du temps pour que les Blablacar, les Blabladeezer, les Blablakisskiss et tout la smallah digitale du Frenchtech remplissent la caisse à centaine de milliers d’emplois qu’on rempli des familles d’industriels au cours du XXe siècle. Alors il y a les startups. Il y a ceux comme Paul Duan et son Bayes Impact (c’est une “non-profit”, pas une ONG au passage) qui veut faire la nique au chômage, avec l’aide de Pole Emploi ou pas. Et puis d’autres comme Hired qui aimerait bien que l’on foute à la benne les sites de recrutement qui n’ont pas encore fait leur cure de jeunesse. Quand j’entends parler de place de marché, ça résonne bien mieux à mes oreilles que des sites où l’on envoie des dizaines de CV avec des taux de réponse qui poussent au suicide. Un marché, ça bouge, ça jacasse, ça donne des ailes… “For the world’s knowledge workers…” : au service des connaissances des travailleurs. C’est bon ça, ça va lui plaire à notre travailleuse de Bretagne. Sachant qu’il va falloir lui expliquer que son boulot, c’est un peu à elle d’aller se le chercher, voire le créer. Hired, c’est 40 nouveaux millions levés auprès d’investisseurs privés (oui, tu as bien lu, pas des fonds publics), et avec un peu d’effort, il viendraient-y pas nous donner un coup de main en France, à lui culbuter sa courbe, au chômage ?! Ni une ni deux : une petite bien de chez nous, Breaz, viens de se faire racheter alors à suivre. Message personnel à Corentin : je ne sais pas comment vous avez fait ce coup, mais bravo pour la performance en si peu de temps. Et au boulot, y en a peut être bien 10 millions en calèche.

Suivre Hired sur Twitter : @Hired_HQ

Mardi : German Klimenko pour inspirer les politiciens Français

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Vladimir Putin, German KlimenkoOn se plaint, dans les salons feutrés de l’inteligentsia numérique Parisienne, des inepties de notre classe politiques en terme de politique technologique, pour peu que ces deux mots puissent être utilisés par pair. La dernière en date : cette idiotie (et j’aimerais bien ici utiliser un mot qui commence par un c) de la part d’une députée socialiste de vouloir mettre en place un système d’exploitation made in France (excuse my english) au titre de « reconquérir la maîtrise de notre destin sur les réseaux informatiques pour procéder à l’extension de la République dans cette immatérialité informationnelle qu’est le cyberespace ». Les politiciens veulent remettre des contrôles au frontières, je propose d’instaurer des test anti-alcool à l’Assemblée Nationale. Et vas-y que je vais couiner à Bruxelles pour ces vilains Californiens qui ne payent pas d’impôts, que je te coupe les accents de notre patrimoine linguistique (d’accord, aucune rapport). La France a trouvé son mettre en la matière, en Russie, ce qui ne surprendra personne et en contentera plus d’un d’ailleurs. Ce fameux German Klimenko vient d’être nommé spécialiste attitré auprès de son éminence le Cardinal Putin pour les affaires d’Internet. Il a hurlé haut et fort (vieux souvenir nostalgique de son service militaire au service de la Nation Socialiste) qu’il allait mettre à genoux les Google et Apple en leur sommant de payer plus d’impôts. Il va retirer Microsoft des milliers d’ordinateurs gouvernementaux pour mettre Linux à la place (t’as raison, c’est bien plus sûr comme système…). C’est bien simple, dans le texte (traduit du russe vers l’anglais puis le français, alors excusez l’approximation) : “ Lorsque je servais dans l’armée , il y avait des instructions soumises aux officiers . En cas de non respect, on vous donnait trois jours pour satisfaire les ordre. Il est entendu que, le troisième jour , la réponse était toujours “oui”.” Ça nous promet de belles rubriques en perspectives de la part d’un fin connaisseur d’Internet qui est fondateur de LiveInternet, un portail d’information aux 20 millions de visiteurs mensuels d’un des pays les plus ouverts à la Démocratie despotique d’un seul homme. Ça va faire des jaloux chez nous, attention à la sur-enchère.

Suivre German Klimenko sur Twitter : @Germanklimenko (camarade, que fais-tu sur Twitter ?!)

Mercredi : Lyft se prépare pour un lifting d’actionnaires

LyftIl paraitrait que le VC de Menlo Park Andreessen Horowitz & Founders Fund, l’un des investisseurs les plus réputés de la Silicon Valley, dont l’un des fondateurs est le fondateur de Netscape (qui a pour ainsi dire inventé Internet grâce à son browser — excuse my english) aurait vendu pour $148 millions d’action de Lyft (je rappelle : cette startup n’est pas cotée en bourse) à un Prince du pétrole (la holding du Prince al-Waleed pour être précis), sachant que, à la même période, dans les mêmes eaux que la récente levée de fonds de la startup de San Francisco pour $1 milliard… dont le fameux Prince est naturellement un des initiateurs. On y verrait un signe de méfiance de la part d’a16z (le nom de code d’Andreessen Horowitz) sans doute, sachant qu’ils ont visiblement loupé le train d’investissement d’Uber. San Franciscain, il est temps de montrer votre amour pour la compagnie aux moustaches roses, car selon l’un des as de la finance de la Silicon Valley, Lyft, ça sent le sapin.

Suivre Lyft sur Twitter : @Lyft

Jeudi : Google et son beacon Eddystone en route

EddystoneÇa y est, Google recolle enfin à la roue d’Apple de terme de beacon. Non, pas le bacon, mais vous savez, ces petits trucs qui sont dans vos téléphones qui marchent tous seuls, qu’on ne comprend pas bien ce que ça fait, sauf que pour le coup ça vous fout à poil toute la confidentialité de votre présence. Pour ceux qui n connaissent pas les “beacon”, c’est tout simplement un mouchard collé à votre connection Bluetooth qui peut servir quand on lui chatouille les antennes. C’est Apple qui a initié le mouvement avec ce nouveau protocole en 2013, soucieux de servir encore plus le consommateur… Enfin bref. Google a appelé son propre protocole Eddystone. Ne vous inquiétez pas, aucun média ne vous fera peur avec cette nouvelle technologie, puisque ça fait avancer le business de la publicité dont ils sont si friands. Vous alerter sur ce sujet, ce serait comme se tirer une balle dans le pied. Donc, le beacon sera bientôt actif pour vous notifier lorsque vous passer près d’un espace de parking libre, ou lorsque le prochain train que vous attendez entre en gare. Il sera possible de cliquer sur un lien pour avoir plus d’informations. Rassurez vous, cette information sera surement utilisée pour vous envoyez des coupons de réductions, voire notifier votre présence à toute organisation en ayant fait la demande, par voie autorisée ou non. Vous savez, Internet et son monde mobile sont un véritable gruyère dans lequel un peu de savoir technologique suffit pour s’infiltrer et glaner des informations dont vous n’avez même idée qu’elles sont disponibles sur votre “smartphone”. Y a qu’à se servir !

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Vendredi : comment foutre votre iPhone en l’air grâce à Zach

ZachJe suis parfois surpris de voir jusqu’où peuvent aller ces spécialistes des technologies. Il faut savoir que des blogueurs se font sponsoriser (donc payer) pour publier régulièrement tout et n’importe quoi, tant que ça fait du buzz. Je le sais, j’ai eu un PC offert comme ça un jour de faiblesse, mais je puis assurer que depuis lors toutes ces lignes sur Lexpress.fr se sont faites sans aucune source autre que mes inspirations matinales. Ce qui va donc suivre ici est donc complètement inutile, et je n’hésiterai pas un instant pour même le faire rimer avec “débile”. Je vais donc vous parler de Zach Straley, que je soupçonne d’être de l’Ohio, et d’être un peut trop addictif aux vidéos. Imaginez vous que Zach vient de découvrir comment planter votre iPhone6 pour toujours. Découvrir un bug du système de l’exploitation d’Apple, pour un bug, c’est comme découvrir une nouvelle molécule, une nouvelle planète, un nouveau vaccin, sauf que ça ne sert à rien sauf à se faire mousser par une communauté qui ressemble un peu à une horde de jeunes gens en tongs et sweat à capuche. Une certaine forme de Millenial (ça m’inquiète d’ailleurs pour le sort de notre planète). Alors Zach, il a trouvé que si vous indiquez le 1er Janvier 1970 comme date du jour de votre iPhone, et bien il ne marchera plus du tout ! Une valeur équivalente de 1.000 euros, des heures de montage dans les montagnes Chinoises évaporées, et la garantie à faire marcher si elle s’applique encore. On le sait, le monde des technologies n’est pas un monde parfait. Mais par moment, on se dit qu’il y en a qui n’ont vraiment rien à faire de leur dix doigts. Encore un qui doit faire la queue la veille avec sa tente devant l’Apple store pour acheter son Graal en avant-première. Je mets le lien ici, mais je répète : cette procédure met votre iPhone hors fonction pour toujours !

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : Microsoft, Amazon, Tumblr, Aira, et la mobilité

Tu ne t’es pas trompé, c’est bien ici la rubrique organique qui vous donne la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des histoires… à moins que ce soit juste du buzz : à toi de juger !

Lundi : Microsoft et son histoire à la Commandant Cousteau 

Project NatickDes chercheurs travaillant chez Microsoft ont conclu récemment que le futur des datas centers se trouvent dans les océans. Ils sont marrants, ces gars de la technologie. Après nous avoir bien pourri la planète avec toutes ces usines pour fabriquer tous ces appareils, ces composants, en se servant au passage allègrement dans des mains d’oeuvre bon marché à travers la planète… Après nous avoir bien pourri l’espace avec toutes ces coquilles de fusée et autres satellites qui naviguent autour de l’exosphere, nos amis ont décidé de s’attaquer à ce qui nous reste le plus précieux : les océans. C’est donc sous les océans que les serveurs vont faire des bulles avec leurs 0 et leurs 1. Les serveurs seront supposés être relié au sol ferme depuis des cables de fibre optique. C’est supposé résoudre le problème de surchauffe des serveurs, ainsi qu’améliorer l’efficacité des transmissions. Ce joli projet de Microsoft a pour nom Project Natick. Vous pourrez voir sur le site web le sourire à plein dent d’ingénieurs qui pense avoir trouvé l’innovation du siècle. Je ne garantis pas la même réaction sur la faune aquatique locale, et même plus si jamais ce projet vienne à convertir un quelconque comité d’investissement à Redmond, Washington. Le premier essai a eu lieu dans l’Océan Pacifique, près de San Luis Obispo, à environ 30 pieds de profondeur. Le nom du prototype (Leona Philpot), qui a donné satisfaction, a été choisi parmi l’un des personnages du jeu vidéo développé par Microsoft, Halo. Probablement le genre de jeu qui vous donne des cauchemars.

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Mardi : Amazon veut faire du mal au retail

Amazon_Books_-_Online_ExperienceJe les entends souvent, même depuis San Francisco, tous ces as Français du numérique qui ne cessent de taper sur la tête du secteur de la distribution, prêts à donner la leçon (le consulting, ça paye toujours de nos jours) sans jamais vraiment parler d’autre chose que ce “digital”, le doigt magique qui va les sauver de la faillite. La faute à qui ? Amazon. Amazon, le Bon Dieu des geeks du e-commerce, celui par qui tout va, tout passe. Celui qui a montré la voie, celui qui montre l’exemple. Amazon et sa valeur boursière, Amazon et ses entrepôts du futur. Amazon, Bezos, le futur du retail, qu’ils disent. Maintenant, la rumeur, c’est qu’Amazon devrait ouvrir 300 à 400 librairies, selon une fuite d’un responsable de centres commerciaux aux États-Unis visiblement en discussion avec le géant de Seattle, “semant la panique à travers toutes la distribution”. À ce jour, Barnes & Noble, la référence en la matière, c’est 640 magasins. 300 à 400, normalement, ça met des années à se mettre en place, donc on peut douter du sérieux du truc. En même temps, c’est Amazon. Un premier ‘Amazon bookstore” a déjà été ouvert en novembre 2015. Il semblerait que des recrutements soient en cours dans la Californie du Sud. La rumeur (une autre) indique même que c’est Steven Kessel, l’homme qui a fait le Kindle, qui revient aux affaires après un congé sabbatique, “pour donner la leçon au retail”. Des brevets ont même été déposés…Le paiement serait fait au moment où le client sort du magasins avec ses articles, sachant qu’il aura été préalablement identifié. Bref, toutes ces histoires démontrent bien que ce n’est pas demain que les magasins vont disparaître de notre paysage. Vous imaginez, vous, un quartier sans magasin ?! Comme dit le proverbe, les experts digitaux aboient, le retail travail et une bonne partie du digital trépasse.

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Mercredi : Tumblr vient de faire du mal à Yahoo!

David Karp et Marissa MayerC’est beau la vie d’une startup, surtout d’un point de vue comptable : très basique. D’un coté, il y a une sorte de capital social qui se transforme automatiquement en fonds de roulement, approvisionné par de bien généreux bienfaiteurs. De l’autre coté, se déversent les dépenses, qui coulent tant que la colonne opposée est approvisionnée. Mieux encore, il y a des bouts de papier qui se transforme en monnaies sonnantes et trébuchantes : ça s’appelle des “convertible notes”. C’est fou ce que Powerpoint a fait comme progrès. Tu m’étonnes que ces incubateurs Parisiens poussent ces jeunes “à devenir entrepreneurs”. “Tout le monde peut devenir entrepreneur”. Oui, en fait, on a tous appris un jour à dépenser notre argent de poche, c’est le début du capitalisme de startup. En parlant de jeune, c’est 1 milliard de dollars qu’il a touché, le jeune David Karp, lorsque Dame Marissa Mayer a mis le grappin sur Tumblr. Soit disant que ce serait bon pour les chiffres d’audience de Yahoo!. La grande dictature du digital : l’audience. Comme si Internet était devenu une grande télévision, permettant toutes les folies financières imaginables. Seulement voilà, Tumblr n’a pas fait les $100 millions promis par Marissa. Les chiffres d’audience aux états-Unis n’ont pas progressé entre la date de rachat, Juillet 2013, et Octobre 2015. La punition ne se fait pas tarder : moins-value de $230 millions dans les comptes de Yahoo! en 2015. D’où sort le montant ? Quelques approximations analytiques, extrapolé par le coût du mètre carré à Sunnyvale et le trio vainqueur du prochain Tour de France. Quand une société n’arrive pas à dégager $100 millions en chiffre d’affaires, ça vaut combien selon vous ?

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Jeudi : Aira veut continuer à aider les non-voyants

Aira.ioParfois, on se dit qu’on l’aime bien, cette structure capitalistique des startups qui distribue les dollars à la pelle chaque semaine, surtout quand c’est pour financer de réelles technologies qui se mettent au service de l’humain. La startup Aira, basée à La Jolla en Californie, développe une solution de vidéo embarquée permettant à des personnes non voyantes de se faire guider lors de leur déplacements. La personne en difficulté peut ainsi se faire aider par des agents ou des membres de sa famille grace à des messages audio. La société vient de faire une levée de fonds de $2,5 millions. Sa précédente levée de $800.000 a permis de déployer la solution auprès d’une centaine de non voyants, et rendre compte du succès de la solution. Aira a désormais un peu plus de carburant pour aider les quelques 20 millions de personnes non voyantes recensées aux États-Unis. 2,5 millions, c’est un début ! Lux Capital, un des investisseurs, spécialisés dans les technologies émergentes dédiées aux sciences de la vie, à levé son quatrième fonds l’année passée pour un montant de $350 millions.

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Vendredi : ça bouge dans la mobilité

AlexaIl ne se passe pas une semaine sans qu’un segment ne soit l’objet d‘une actualité assez variée. Prenons ce vendredi 5 Février et le secteur de l’automobile par exemple. La startup Zirx, basée à San Francisco, vient de décider d’abandonner son activité de services de valets aux particuliers afin de se consacrer au marché des entreprises. L’application mobile Moovit vient de sortir une nouvelle fonctionnalité permettant aux utilisateurs de ce service de guidage des transports publics de bénéficier de suggestions en temps réel sur ses trajets habituels selon le traffic en cours. Une nouvelle application mobile appelée Goshare permet d’emprunter des camionnettes ou de bénéficier de la conduite de propriétaires de ces véhicule pour des trajet nécessitant de déplacer des produits de grand taille (pour les heureux propriétaires d’un iPhone pour le moment). Amazon lance un service sur sa plateforme Echo et la fameuse borne parlante Alexa la possibilité de commander un Uber et suivre l’évolution de la course. Rien ne dit que la chose a été prévu de fonctionner aussi lors de l’annulation de la course par le conducteur. Et last but not least, Elon Musk évoque dans une question posée lors d’un évènement public avoir pensé à construire un avion électrique. En fait, ce mec, c’est Batman. La mobilité a de beaux jours devant elle…

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !