L’actualité High-Tech de la semaine : “Ubériser” le parking, Accel, Reporty, Wezzoo et Wework

Tu ne t’es pas trompé, c’est bien ici la rubrique organique qui vous donne la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des histoires… à moins que ce soit juste du buzz : à toi de juger !

Lundi : dur dur pour les startups à parking

Valet parkingOn pensait que tout le web allait se faire “ubériser”… Quand j’y pense, que je déteste ce terme, que l’on retrouve dans la bouche des ignorants de la chose Internet. Car effectivement, le fameux Travis Kalanick, big boss d’Uber, se moque bien de créer de nouvelles règles mais plutôt de maximiser aux sommets sa startup sur les pentes vertigineuses des valorisations et des milliards de dollars que les investisseurs ont pu faire valser à ce jour, sans vraiment vouloir changer la société : il la provoque pour voir jusqu’où il peut aller. Et on va changer le monde de la sorte ?! On veut en faire un modèle sociétal ? On verra bien où Uber va finir, alors personnellement je serai bien prudent d’en faire un verbe (je viens de découvrir que des gens en France avait ouvert un observatoire de l’ubérisation… franchement). Non, on ne peut pas tout réussir dans l’économie participative ou partagée, je ne sais plus comment la nommer. Zirx, Lux et autre Valet Anywhere sont en train de prendre la leçon que le parking à la demande demande bien des calculs pour arriver à trouver le bon modèle… Dans une ville comme San Francisco, où trouver une place de parking est un cauchemar, et où les prix des parkings sont parfois exorbitants, on pouvait imaginer que ce serait du tout cuit. Mais non. On a vu les T-shirts bleus des légions de Lux débarquer dans les rues avec leurs patinettes, mais derrière une apparente logique de marché, il y a des chiffres : des recettes, des coûts, un résultat. Et on a beau être au pays où on lève encore de l’argent sur une présentation et sans produit, où les business angels sont aussi nombreux que les cadres sup’ d’une SS2I Française, quand le cash part trop vite, la machine s’affole et le pivot n’est pas loin. Il a fallu du temps pour qu’Instacart trouve des positions favorables sur son marché de livraison de courses, et pour les parkings la parade reste à trouver. Toutes ces entreprises se sont donc transformées en prestataires d’évènements en attendant mieux, sachant que certaines ont d’ores et déjà mis la clé sous la porte. Il s’avère que cette activité est trop chère à développer car elle demande trop de main d’oeuvre. Et comme ces entreprises se trouvent de plus en plus obligée à embaucher les petites mains plutôt que de les prendre en intérim, la logique financière pour le coup reprend la parole. Il va falloir servir son bloc-note et sa calculette pour trouver le bon angle, sachant que chaque ville, surtout aux États-Unis, est différente avec ses propres habitudes et caractéristiques. Sortir du modèle à la demande pour aller vers d’autres plus en mode de rendez-vous. Trop tôt ?!

Mardi : Accel s’en fout de la bulle

Capital risqueC’est une nouvelle bulle, et elle va éclater. Les entreprises de la Valley commencent à annoncer des licenciements. Les VCs (Venture Capitalists) comme Google Ventures ont ralenti leurs investissements. Les élections Américaines approchent, et leur issue est plus qu’incertaine : qui va diriger le pays et avec quel politique ? C’est de plus en plus difficile de trouver de l’investissement, et les consignes ont été passées aux fonds de lever le pied en attendant que l’orage passe. La caravane passe, et Accel en profite pour lever un nouveau fonds de 2 milliards de dollars. Je me souviens de mes premiers pas à San Francisco où les fonds levaient environ 500 millions, c’était la taille moyenne. Maintenant, pour les grands fonds de la Valley (NEA, Andreessen Horowitz, et maintenant Accel Partners), c’est à coup de milliards. Ce sera 500 millions pour les petites startups Américaines en plein démarrage, et le reste pour les plus grosses. Il était temps, Accel n’avait pas levé de fonds depuis 2 ans, ça commençait à sentir le désintérêt des bailleurs de fonds des investissements technologiques. Ça leur a pris 2 mois pour rassembler la somme, ce qui semble bien dérisoire et totalement à contre-courant. Ce qui m’amuse dans ce cas, et je regrette n’avoir pu poser la question moi même, et ce qui m’intéresse surtout c’est d’où vient donc cet argent. Mais à défaut d’être indécente de curiosité, il y a des règles dans ce pays et dans ce métier, mais je serai prêt à parier qu’il sort des ATM d’Asie, tant la conquête de l’Empire Chinois a pris un importance. Après les banques, les fonds d’investissement ? En tout cas, les serial entrepreneurs Français, si vous voulez lever de l’argent, vous savez où ça se passe…

Mercredi : petite leçon de Startup Nation

ReportlyLa Startup Nation, c’est le surnom donné à Israel depuis la sortie d’un livre de deux journalistes Américains qui expliquaient les mécanismes rendant possible un niveau d’innovation très élevé pour un petit pays de moins de 10 millions s’habitants. Il faut dire que la population passe un temps certain à se consacrer à la protection d’un territoire entouré de gens qui ne leur veulent pas que du bien, et ça excite l’innovation à un point assez unique qui ne se retrouve pas à une si forte densité ailleurs. On a vu surgir les vidéos de conducteurs Russes installant des caméras à bord de leurs véhicules afin de se prémunir d’accidents provoqués. Aujourd’hui, nous ne sommes plus surpris de voir une Gopro sur le casque d’un motard. C’est une autre tendance qui devrait arriver depuis Israel, à savoir la possibilité de joindre les forces de police par vidéo en cas d’urgent afin de communiquer en toute clarté les accidents qui pourraient être provoqués. On ne compte plus les tentatives d’assassinats dans les rues de Jérusalem ou de Tel Aviv, et la startup Reporty (dont le Président est l’Ancien Premier Ministre Israélien Ehud Barak). Finis les coups de fils : désormais au plan national ce sont des appels vidéo, ave cla possibilité de communiquer par messages instantanés ou par SMS, avec géolocalisation intégrés lorsque l’on cherche à joindre la police. Ik est également possible d’utiliser le signal wifi pour une meilleure précision dans la localisation. Il s’agit d’une simple application mobile à télécharger.

Jeudi : gare aux pigeons avec Oombrella

Plume LabsIoT. Internet of Things. Les objets connectés. Je lisais une interview posant notamment la question du décollage des objets connectés en 2016 dont l’essence était de dire qu’il existe un problème de maturité sur ce marché. Il est vrai que s’il y a une conclusion que l’on puisse faire au retour du CES en Janvier dernier, c’est que les industriels semblent complètement paumés par rapport aux utilisateurs finaux, leurs clients et lire un peu trop la presse venue de la Silicon Valley qui leur annonce un grand boom sur ce marché, et qui se mettent à sortir des produits dans tous les sens sans se préoccuper des usages. C’est pathétique de voir tous ces objets inutiles alors qu’on a encore du mal à expliquer comment mettre en marche un routeur pour son wifi. Regardez ce dont sont capables ces startups : Wezzoo vient de lancer sur Quickstarter, la plateforme de financement participatif, un parapluie qui qui vous alerte en cas de pluie annoncée, ce qui est tout de même essentiel dans un pays comme la France où la météo est toujours prête à vous jouer un mauvais tour. D’autant plus que la startup Française PlumeLabs vient de faire un partenariat avec Twitter pour vous mettre à Londres (surement bientôt à Paris j’imagine) des pigeons équipés de sac à dos capteurs de pollution pour évaluer le niveau de dioxide de nitrogène et d’ozone, les deux ingrédients responsables de la pollution. Alors attention aux jets de fiente qui risquent de tomber encore plus qu’avant, votre parapluie vous sera bien utile. Franchement, foutre des sacs à dos sur des pigeons… On avait pas imaginé mieux depuis la guerre de 14.

Vendredi : Wework, la star des espaces de co-working 

WeworkJe ne vous ai jamais parlé de mon (petit) bureau mais en fait je travaille à l’intérieur d’un unicorne, en l’occurence dans un des nombreux centre de co-working de San Francisco proposé par WeWork. Wework, c’est un projet né dans les années 2008 à New York en partant d’une idée de fédérer plusieurs sociétés dans un même étage, qui a miraculeusement poussé comme un champignon atomique avec l’explosion du monde des startups et aussi la prise de conscience qu’il était possible de recycler ces immeubles qui parfois prennent à trouver preneurs dans un monde où l’immobilier de bureau avait du mal à se positionner avec des montagnes russes économiques qui font que les entreprises ont besoin de flexibilité. Effectivement, tout comme elles ont besoin de pouvoir adapter leurs ressources à leurs marchés, n’en déplaise aux perturbateurs de gauche qui veulent garder la France dans une économie du 20e siècle, les entreprises doivent pouvoir s’adapter en terme d’infrastructure sans nécessairement s’engager 9 ans dans un bail. Adam Neumann, un espèce d’entrepreneur mélange de Richard Branson, de Gandi et de Jerry Lewis, a su surfer sur la vague de la croissance de ce besoin et développer à coups de millions de dollars (1,43 milliards pour le moment) des bureaux à travers New York, San Francisco, Londres, Tel Aviv, Montreal, Berlin, Amsterdam, Shanghai, et encore plus à venir. Comme le dit Adam avec son sens de l’humour caractéristique, il a eu la chance de grandir dans un kibboutz et il a pu ainsi très jeune apprendre les avantages de la vie en communauté ! Ils ont également su rendre rentable le premier étage mis en place en 2008 et aujourd’hui sont à la tête d’une société valorisée quelques milliards, ont renvoyé Regus dans les archives et rachètent des startups comme Welkio qui prend en charge l’accueil de visiteurs dans des bureaux sur tablettes, pour le plus grand plaisir d’un Français de San Obispo, co-fondateur de la startup. Petit détail, le prix du bocal commence à 800 dollars. La France ? Malgré mes insistances, il semble que ce pays ne soit absolument pas une priorité, ni dans les plans. C’est franchement trop compliqué d’y gérer une entreprise ayant besoin de flexibilité. Et les mouvements constatés ces derniers temps est tout sauf un signe d’encouragement pour y lancer des investissements.

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : Prompt, Toyota, Blue Origin, HP Enterprise, General Motors

Tu ne t’es pas trompé, c’est bien ici la rubrique organique qui vous donne la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des histoires… à moins que ce soit juste du buzz : à toi de juger !

Lundi : Je suis Prompt

Prompt

Internet reste une affaire bien trop compliquée à prendre en main sur un ordinateur : processus d’enregistrement et d’accès, multiplication des expériences utilisateurs qui font que rien n’est pareil, ou tout est différent d’un site à l’autre, méconnaissance des règles de base permettant à un utilisateur lambda de se repérer dans cette jungle du code… Et puis il y a les navigateurs, au sein de chacun toutes ces fenêtres ouvertes. Bref on s’y perd dans ce micmac. Alors quand arrive une solution qui vous simplifie la vie, on ne peut qu’applaudir et se jeter dessus, ce que j’ai fait pour Prompt afin d’essayer cet outil qui tient dans une seule fenêtre 45 commandes. Pami ces commandes on trouve Gmail, Google Calendar, Wikipedia, Crunchbase, AngelList,Yelp, IMDB, Evernote, Uber, etc. Bon, il va falloir améliorer les codes de syntaxes pour utiliser chacune des applications pour envoyer un SMS, créer un RDV, commande un Uber. Mais je persiste à apprécier les tendances simplifiant l’expérience de communication avec une application dans son plus simple éléments. La reconnaissance vocale attendant au coin du feu, je rêve de voir cette facilité technologique avec Prompt pour rendre l’expérience joviale et simplifiée. Allez, c’est une jeune startup issue de l’incubateur YCombinator, la Rolls des incubateurs de la Silicon Valley… Encore un petit effort de code ! Sachant qu’avec Alexa, la voix qui fait tout chez Amazon, je ne serai pas surpris de voir plus d’application utilisant la voix. Un standard est en cours (on peut rêver) !

Mardi : Toyota et la mobilité

Blaid

 

Il est grand temps que les constructeurs automobile se regardent en face et comprennent que leur industrie n’est plus nécessairement dans cet obsession des gens de se faire refiler un caisson sur 4 roues, mais de se préoccuper de leur mobilité. Pour le coup, miracle, une division de Toyota Motor Corporation travaille sur le projet Blaid depuis 4 ans avec a pour objectif de mieux comprendre les besoins de mobilité de aveugles et malvoyants. Porté sur les épaules, le dispositif utilise des caméras, des haut-parleurs et des diffuseurs de vibration pour permettre au communiquer des informations à l’utilisateur. En retour, l’utilisateur interagit avec le dispositif grâce à la reconnaissance vocale et des boutons. Le projet est toujours en phase d’expérimentation. Toyota prévoit d’ajouter la cartographie, la reconnaissance d’objets et la reconnaissance faciale pour rendre l’appareil plus intuitif. À terme, l’objectif est de rendre la conduite plus sûre, sachant que le constructeur automobile japonais a travaillé déjà depuis plusieurs années sur le développement de la robotique pour accompagner le vieillissement de la population. “Toyota,c ‘est plus que les voitures ou les camions que nous construisons. Nous sommes convaincus de pouvoir jouer un rôle en travaillant sur les problèmes liés à la mobilité, notamment en proposant des solutions aux personnes à mobilité réduites”, a annoncé un des officiels de Partners Robotics, une Division de Toyota.

Mercredi : Jeff Bezos veut lui aussi vous envoyer en l’air

Blue Origin

Y a pas à dire : les nouveaux entrepreneurs de ce monde veulent tous aller faire joujou dans le ciel. C’est comme si les gens ayant un peu réussi sur terre on l’impression de s’emmerder sur ground zéro alors ils s’imagine en sauveurs de l’humanité en créant des véhicules qui peuvent aller et venir dans le ciel. Ça laisse rêveur mais en même temps on peut en tirer quelque constat… D’une part les grandes nations de ce monde sont complètement à la masse, parce que voir des Elon Musk et maintenant Jeff Bezos être capable de financer des compagnies qui construisent de tels engins en temps record et le tout avec des fonds privés (j’imagine, ça se passe aux États-Unis et non en France), c’est quand même une nouvelle époque dans laquelle on vit. Ensuite, quand on imagine ce que la science fiction a pu écrire sur le sujet des civilisations abritées sur des vaisseaux allant à travers les galaxies pour trouver un monde meilleur… Rappelez vous Jules Verne, il devait surement passer pour un illuminé par ses contemporains. Relisez donc ses aventures et vous verrez. Va savoir si Elon n’est pas à l’orée d’un truc inimaginable aujourd’hui, mais avec ce qu’il st en train de faire avec SpaceX. Donc Bezos, Mister Amazon est parti lui aussi dans la quête de l’espace avec la société Blue Origin qui annonce lancer des vols commerciaux suborbital. Jeff Bezos a fondé sa société il y a 15 ans en 2000, à Kent dans l’état de Washington, qu’il a décidé de laisser travailler sans tambour ni trompettes, à l’opposé de SpaceX qui ne cesse de communiquer sur ses vols, même ceux qui sont ratés. Jeff est un homme prudent et c’est aujourd’hui 600 employés qui vont ainsi voir, si je peux m’exprimer ainsi, voir le bout du tunnel et pouvoir se congratuler lors du lancement du premier “New Shepard”, nom donné à leur enfin spatial. Ce sera un vol de quelques minutes pour 6 passagers : commencez à économiser à mois que les sommes à 6 chiffrs ne soit pas un effort pour vous. Et là-bas, en France, y a pas un Niel ou un Granjon ou encore un Simoncini pour vous faire voyager dans l’espace ? Non, c’est vrai, c’est un pays d’intellectuels où des pseudo-scientifiques vous explique que l’homme qui va vivre 1.000 ans est déjà né. Le pays des Voltaire, pas celui des Armstrong. Le pays du passé dans le futur, pas le pays de l’action au service du futur.

Suivre la société Blue Origin sur Twitter : @BlueOrigin

Jeudi : HP prêt à “shipper”

HP Enterprise

On ne les attendait pas là. “Hewlett Packard” est encore parmi nous, à travers son entité HP Enterprise. Depuis la création de l’entreprise en 1939 qui allait devenir un des fleurons (passé) de la Silicon Valley, la société a vécu un moment déterminant en Novembre 2015 en se séparant en deux : Hewlett Packard Inc, qui continue de vendre du matériel et HP Enterprise qui vend du logiciel. Quelque mois après cette opération capitalistique, HP Enterprise arrive sur le marché avec une solution prête à être vendue sur le marché (on dit vulgairement “shipper” en langage de logiciel informatique) : il s’agit de machine learning et ça s’appelle Haven OnDemand. Il y a une course à l’intelligence informatique dans les arrière-cours des startups avec IBM et son Watson, et puis les Google et Microsoft et j’en passe bien sûr. L’objectif est de construire des ponts entre les systèmes informatiques, sachant que dans les années 90 c’étaient les sociétés de services qui se chargeaient de ce problème, avec plus ou moins de succès. Désormais, l’informatique s’est ouverte avec les API (les interfaces de programmation informatique) et des entreprises comme IBM et HP, les rois du services informatiques, essayent de reprendre une position dominante dans ce marché. Car dans l’informatique d’aujourd’hui, c’est par leur politique d’ouverture aux autres sites et applications qu’un service web, une application mobile, devient prédominante sur son marché. Et comme les règles ont un peu changé aussi, car désormais tout le monde travaille avec tout le monde, c’est sur de la technologie Microsoft (la plateforme Azure) que les services seront bientôt disponibles en mode beta. L’objectif est de proposer des analyses basées sur les sentiments, la reconnaissance vocale, car parler de machine learning, c’est un peu comme parler de la soupe aux choux : on sait ce que sait, mais pas forcément ce qu’il y a dedans. Ça commencera par un prix de $10 par mois. À suivre…

Suivre Haven onDemand sur Twitter : @HavenOnDemand

Vendredi : GM et son milliard pour Cruise Automation

Cruise Automation

On reste dans la voiture avec le constructeur Américain GM qui vient de faire l’acquisition d’une startup qui a construit système de pilotage automatique sur autoroute qui installe sur votre véhicule existant. La technologie de la société Cruise Automation, fondée en 2013, ayant levée moins de 20 millions de dollars avec une trentaine d’employés utilise des capteurs et la technologie avancée de vision artificielle pour garder votre véhicule dans sa voie avec une distance de sécurité de la voiture qui se trouve devant. Cette belle affaire technologique pour GM s’est élevée a priori aux alentours de 1 milliard de dollars, en cash et en actions. Quand même, avec une dernière valorisation de 90 millions de dollars lors de sa dernière levée de fonds, c’est plus qu’un achat, c’est un coup de foudre ! Ça fait un beau ratio de retour sur investissement pour les investisseurs en moins de 3 ans. Toi qui est serial entrepreneur (comme j’en vois hélas un peu trop souvent, parce que quand on fouille derrière, ben on y trouve pas grand chose), si tu t’y crois si malin, comme dirait Max Levchin, ancien CTO de Paypal, observe et cherche la bonne idée, le bon segment. Et le bon timing si tu veux faire fortune ! Chaque constructeur a sa propre cible pour éviter de se faire trop secouer par Google et ses voitures sans chauffeurs. Ford avait son partenariat avec une société de robotique, désormais GM avec ses 10 millions de véhicules vendus en 2015 à sa propre technologie pour avancer dans ce nouveau marché des véhicules (réellement) automatiques. La mobilité on vous dit !

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : GoPro, Kiddle, le Pentagone, Amazon, Brighteye Innovations

Tu ne t’es pas trompé, c’est bien ici la rubrique organique qui vous donne la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des histoires… à moins que ce soit juste du buzz : à toi de juger !

Lundi : GoPro rachète Stupeflix

download (4)C’est amusant, c’est à quelque jours près de SxSW (prononcer “South by South West”), la conférence dézinguée organisée tous les ans à Austin dans le Texas, la date anniversaire de ma rencontre avec Nicolas Steegman, il y a quelques années (en 2010), le fondateur de Stupeflix, qui a fait preuve d’une certain persistence pour arriver là ou sa société est arrivée, c’est à dire dans les draps de GoPro. Je dis les draps, parce que pour une startup qui rejoint une star de la tech, un rachat, c’est un peu toujours comme une nuit de noces… Et vas-y que tous les médias en causent, et que les coqs nationaux crient à tue-tête “Vive la France”. Au moins, on pourra dire que Stupeflix n’aura pas été Montebourisée. C’est quoi ? Je m’explique : autant on peut associer le Ministre de tutelle actuel du numérique au verbe “ubériser”, symbole d’un monde politique et économique qui vit un peu avec son temps, autant l’ère Montebourg aura été synonyme de destructeur de valeur de la « FrenchTech » comme ils disent à Paris en empêchant surtout le rachat de DailyMotion par Yahoo! On a beau dire que Yahoo! n’est pas spécialement dans de beaux draps en ce moment (décidément), ça a quand même donné un signal pourri à tout une industrie, et pas arrangé nos affaires en terme de réputation ici dans la Silicon Valley. Et le pire c’est qu’il est de retour aux affaires, Sir Arnaud. Startups, dépêchez vous de quitter le sol national avant qu’on ne vous nationalise. En attendant, la société Stupelix, spécialiste de la vidéo qui donne de super pouvoirs aux entreprises qui boivent sa potion magique, pour développer de très beaux contenus, qui avait connu ses petites heures de gloire avec son application mobile. On n’st pas bien sûr de ce que vont devenir les 26 employés de la startup, sachant que la majorité se trouvent à Paris, ce qui n’est pas la pote à coté de San Mateo en Californie. Ça va encore assécher la France de ses talents. Arnaud, reviens (c’est le cousin de Léon)…

Mardi : Kiddle, un moteur de recherche pour les enfants, tous les enfants ?!

_88513347_88513346Kiddle est un engin de recherche sur Internet développé au sein de “Custom Search Engine”, une plateforme que Google met à disposition des développeurs, dédié aux enfants, censé les protéger de ce qu’ils ne doivent pas trouver sur le web, qui ressemble un peu trop souvent à une grosse poubelle. On peut donc se créer son propre engin de recherche grâce au site “Custom Search Engine” si on le souhaite, c’est par ici que ça se passe. Mais visiblement, ce fameux site Kiddle n’est pas destiné à tous les enfants. En effet, les enfants vivant dans des couples mono-parentaux risquent de se sentir un peu isolé selon une découverte faite par la BBC. Certains mots se sont retrouvés ainsi censurés comme “lesbian”, “gay”, “bisexual”. En peu de clics, il était possible de retrouver que la création de cette engin de recherche était la création d’un certain Vladislav Golunov…et il faut reconnaître que la mentalité russe n’est pas la plus ouverte sur ce type d’évolution de notre société moderne. C’est ainsi que des parents et des professeurs se sont plaints de ce blocage, arguant que des enfants en recherche d’explication sur leur propre nature n’hésiteront pas aller chercher l’information où elle se trouve, et il est préférable que Kiddle soit en mesure d’apporter les premiers éléments de réponse. La censure doit toujours être mesurée par les exceptions qu’elle peut généré, le but n’étant pas d’isoler des communautés sous des prétextes de moralité non globale et non objectifs. Je me demande d’ailleurs quelles seront les conséquences de certaines censures récentes apparues en France récemment et voulues par les Autorités. La technologie, elle, se doit d’être globale, et indépendante. Kiddle n’est censé par stocker les données des utilisateurs. Après quelques essais, l’affaire semble être réglée.

Mercredi : Eric Schmidt à toutes les sauces

Google Executive Chairman Schmidt addresses the CDU party economic council in BerlinJe suis en général ravi des bonnes choses qui peuvent arriver à mes contemporains, mais je dois reconnaître qu’Eric Schmidt, ancien big boss de Google, m’impressionne particulièrement. Dans une ère du business mondial où des entreprises sont obligées de se battre sur des terrains un peu disons glissants dans des pays comme la Chine, les États-Unis donnent de drôles de leçons. Effectivement, pendant qu’Uber perd 1 milliard de dollars dans sa compétition au pays du soleil levant, où une startup Allemande d livraison à domicile se retire du marché Chinois du fait de pratiques déloyales de ses concurrents locaux (ventes à pertes) et que Qualcomm se fait pincer par l’autorité des marchés financiers US pour avoir distribuer des dessous de table à des officiels Chinois, et bien Monsieur Schmidt, dont la biographie indique qu’il est employé de la société Alphabet (Google quoi…) va se retrouver à la tête d’un Board au Pentagone (en clair le Département de la Défense Américain) chargé d’apporter les meilleurs innovations de la Silicon Valley à la connaissance de l’Armée Américaine. Décidément, c’est bien du monde qui a un souci avec la meilleure façon d’approcher l’innovation… au mépris peut être de certaines règles élémentaires de séparation du savoir, à défaut de séparation des pouvoirs. Comme quoi, chez certains, et aux États-Unis, c’est aussi le cumul des mandats qui posent problème…

Jeudi : Alexa continue de l’éclaircir la voix…

Alexa NestBon, Amazon est en train de nous refaire le coup du cloud. C’est un fait connu : le vendeur en ligne est devenu le roi du cloud, celui qui gagne à tous les étages, en reprenant une chanson de Gainsbourg. Je le soupçonne aussi, comme je l’ai déjà dit ici, de vouloir supplanter les acteurs de logistique, pour devenir à son tour un prestataire, et devenir ainsi incontournable dans la livraison. Quand on voit l’accord en Angleterre avec Morrisons pour servir des produits frais aux clients Amazon Prime et Amazon Pantry, on retrouve même le syndrome Netflix où Amazon va concurrencer les retailers tout en collaborant avec eux sur des activités off-line cette fois. Amazon investit dans l’air, sur mer et sur terre, alors affaire à suivre. Sur une autre domaine dans les objets connectés, pendant qu’ils sont tranquillement en train de se préparer dans l’arrière-cour de l’iOT, à signer des partenariats avec toutes les couches nécessaires du cloud, Amazon commence à ouvrir sa belle Alexa qui vous cause de sa très électronique voix pour la connecter avec tous les objets qui font de belles ventes, à commencer par le thermostat de Nest… Pas de meilleure façon de se développer à travers une nouvelle industrie qui n’arrête pas de faire parler d’elle et qui va inexorablement ses développer à grande échelle. Et je pense que cet appétit de connectivité d’Amazon ne va pas s’arrêter et qu’Alexa va avoir la voix qui risque de grossir (à défaut de le faire physiquement) dans les périodes à venir…

Vendredi : Brighteye Innovations veut vous faire trembler

iTensJ’ai déjà évoqué dans ces lignes le plaisir de voir arriver la technologie qui rend la vie des gens plus facile, notamment dans la prévention des risques de santé comme le cancer. Ça ne va jamais assez vite, mais c’est mieux que rien. Parfois néanmoins, ça va trop vite, voire trop loin. En ancien sportif de haut niveau, j’ai appris que l’on ne pouvais pas tout faire en terme de thérapie, notamment après des blessures nécessitant des traitements aux petits oignons. Dans le cas de Brighteye Innovations, la société basée à Akron dans l’Ohio a choisi de financer par l’appel au peuple via Indiegogo un système permettant de se soigner soit même par un mécanisme de stimulation électrique des muscles par l’intermédiaire d’un patch que l’on dispose là où ça fait mal qui s’appelle iTens. En théorie parce qu’à moins de soupçonner nos amis d’avoir créer un nouveau sex toy déguisé, il est à mon sense déconseillé de se faire ce type de traitement soit même sans un avis médical. Les kinésithérapeutes ne font pas toutes ces études pour rien, et un mauvais traitement, ou un traitement inadapté, peut créer des problèmes là où il n’y en a pas. Ce type de produit est tout à fait significatif d’une période où l’on ne prend pas toujours le temps de réfléchir au produit que l’on aimerait bien créer, et ce n’est pas un agrément de la FDA (Food and Drug Administration) qui m’empêchera de penser que cet iTens est une ânerie. Je trouve certaines positions de la FDA à l’égard de nouveaux standards de nutrition plutôt discutables, et il ferait mieux de se focaliser à accepter des agréments bien plus importants eu égards aux problèmes de santé publique. Si ça vous tente, rendez vous sur la page Indiegogo, et jugez en par vous même !

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : Rocketbook, Masterclass, Treat, Luna et Brain

Tu ne t’es pas trompé, c’est bien ici la rubrique organique qui vous donne la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des histoires… à moins que ce soit juste du buzz : à toi de juger !

Lundi : Rocketbook, le cahier qui recycle le micro-onde

Rocketbook WaveJ’adore ces nouvelles technologies de l’inutile au premier abord, ça permet de remplir des pages sans intérêts. La force de Rocketbook Wave, c’est de les rendre infinies (les pages inutiles). Je m’explique : Joe Lemay est l’heureux fondateur de la société Rocket Innovations, basée à Boston, et il a inventé le cahier qui s’efface quand on le passe au micro-onde. Il a du en avoir, des réunions sans fins avec prises de notes sans avenir lorsqu’il travaillait chez Oracle ou encore Salesforce, et certainement en tirer quelques inspirations. Il a donc choisi l’année dernière la plateforme de financement participatif de la cote Ouest, Indiegogo, pour proposer un cahier numérique qui, accompagné d’une application mobile spécialement développée pour cette occasion, permet de stocker les informations que l’on y consigne sur des applications comme Dropbox, Evernote ou Google Drive, à l’aide d’un stylo spécial que l’on peut trouver dans le commerce. Ce cahier à la particularité d’effacer les informations qui y sont écrites après un passage de 30 secondes au micro-ondes. Fallait y penser. 25.000 personnes l’ont commandé, il a réussi à obtenir plus d’un million de dollars pour cette campagne, et 35.000 cahiers qui seront bientôt livrés. Rebelote cette année sur Kickstarter cette fois, il reste encore 30 jours, alors c’est le moment de souscrire pour avoir son petit cahier… pour ceux qui ont encore un four à micro-onde chez eux !

Suivre Rocket Innovations sur Twitter : @RocketInno

Mardi : Dustin Hoffman est mon nouveau prof

Dustin Hoffman on MasterclassIl y a pléthore de fantasmes à réaliser pour toutes les groupies du monde, mais je connais une technologie qui va es ravir. Enfin je parle d’un simple site internet permettant de suivre des cours avec ses stars favorites… Masterclass, une startup de San Francisco, explore le terrain des plateformes d’éducation en proposant des classes servies par des stars. Imagine un cours de jonglages avec Zlatan, un cours de haine raciale avec Dieudonné, un cours de communication avec Jean-François Coppé, un cours de journalisme avec Bernard Tapie… La liste pourrait être longue, mais il faudra se contenter dans un premier temps de Dustin Hoffman pour apprendre le métier d’acteur (5 heures de session), ou Serena Williams (2 heures)pour jouer au tennis. Usher (16 vidéos), Cristina Aguilera, et Kevin Spacey récemment sont d’autres atouts pour bien faire vendre le site et c’est un petit 15 millions de dollars qui viennent d’être encaissés pour continuer de proposer par exemple un petit cours à $90 avec Dustin… C’est clairement le boum de ce type d’activités après les préconisateurs comme Udemy ou encore Coursera, mais sur le format bien connu des masterclass pour la danse, la comédie, etc. Beaucoup de startups s’y sont lancées, et l’avantage de Masterclass est d’avoir des noms pour attirer le public, même si je ne suis pas bien certains que les $90 me permettraient au final de décrocher un bon rôle au cinéma ! Vous me direz : mais comment ils ont fait pour les avoir ?! Et bien l’un des fondateurs connait l’une des filles de Dustin Hoffman. Et quand on a un gros poisson dans l’affaire, en général les autres suivent. C’est comme la pêche aux investisseurs, même topo. Parlant d’investisseurs, il semblerait que certaines stars de la plateforme aient mis de l’argent dans l’affaire (Spacey, Usher…). Mais on en saura pas plus sur le business model !

Teaser pour le MasterClass de Dustin Hoffman : https://www.youtube.com/watch?v=qRKLjGurI8E

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Mercredi : Trick or Treat…votre alimentation ?!

TreatLa malbouffe…on y revient. Nous sommes tellement empêtrés dans nos habitudes de vie, à commencer par le mode culinaire hérité de nos parents. Et par dessus tout ça, il faut aller vite parce qu’on a vraiment de moins en moins de temps pour soi. Pour comprendre ce qui est bon pour soi, et pas forcément ce que l’on aime. Et ça donne de l’obésité, du sur-poids, du mal vivre. Tout le monde n’a pas la chance de vivre avec un coach en diététique, ni d’avoir les moyens de s’en payer les services. Alors voilà, c’est là où intervient la technologie ! L’application Treat, pour les heureux possesseurs d’iPhone, permet de collaborer avec un coach spécialisé en nutrition afin d’améliorer les habitudes alimentaires. L’objectif de cette application est de se concentrer sur les régimes qui permettront d’aider le système immunitaire à mieux fonctionner, au moins pour certains soucis comme l’eczéma ou le psoriasis. C’est véritablement sur cet aspect que se situe l’avenir de l’alimentation moderne : plus se concentrer sur la qualité et non plus la quantité. C’est enfoncer a priori une porte ouverte, mais quand on parle de qualité, c’est revenir aux bases : ce n’est pas simplement se nourrir avec des aliments sains, mais des aliments qui vont servir à se porter mieux… un peu comme se soigner, mais de façon préventive, grâce à une bonne connaissances de ses gènes, de ses caractéristiques. Je m’achèterai bien un iPhone rien que pour essayer et voir ce que l’application propose. Car malheureusement il va falloir un peu attendre pour que l’on reconsidère à la fois la connaissance que nous avons de nous-mêmes biologiquement (vous connaissez 23andme?!), et disposer d’un véritable GPS de son alimentation (ça, ça devrait arriver bientôt). Stay tuned.

Lire le blog de Treat : http://blog.treatapp.io/

Le site de Treat : http://treatapp.io/

Jeudi : Luna , la nounou qui traduit le cri du bébé

LunaAvoir un enfant n’est jamais chose facile… et je ne parle pas du premier, c’est encore pire. Il faut trouver le juste équilibre entre son intuition (qui, il faut bien le dire, manque souvent quand on manque d’expérience), et le conseils de sa vieille tante (ou de sa belle-mère, ça dépend des cas) quand bébé se met à crier. Mais qu’est ce qu’il veut bien nous dire ?! Bon, à cette âge là, dans les grandes lignes, ça ne veut pas dire grand chose d’autre un cri de bébé autre que : je suis fatigué, j’ai faim ou je ne suis pas bien. En même temps, le bon sens, ça peut quand même aider , il suffit d’avoir de bonnes oreilles et du bon sens. Alors si vous manquez des ces deux éléments de base, ça arrive, Luna (une fois encore, si vous êtes l’heureux possesseur d’un iPhone) est là pour ça : l’application mobile “traduit” le pleurs du bébé dans un langage compréhensible pour les parents. Alors attention à la batterie du smartphone si ça arrive hors de la maison, pace que sinon ce sera panique totale ! Attention, les suggestions ne garantissent pas du résultat, alors n’hésitez pas à demander l’avis d’un médecin avant de vous fiez à ce diagnostic !

Vendredi : Brain vous fait chauffer le cerveau avec ses serveurs

Jerry YueBon, après Google, toutes ces startups d’intelligence artificielle, le big data, et je ne sais quoi d’autres : quoi de neuf ?Il y a Jerry Yue. 25 ans au compteur et la bio qui tue : “Jerry a commencé à programmer à l’âge de 8 ans. Il a inventé plusieurs applications ayant au total plus de 10 millions d’utilisateurs et reçu plus de $10 millions d’investissement. Il est en train d’essayer de réinventer le navigateur.” Comment fait-on pour ré-inventer le navigateur ? Et bien grâce à l’intelligence artificielle pardi ! Donc comment ça veut marcher : leur algorithme sert les informations les plus pertinentes dans le contexte de l’utilisateur sans qu’il lui soit nécessaire de parcourir les résultats de recherche. “Google est un moteur de rechercher, Brain est un moteur de motivation” (en anglais Jerry parle de “ambition engine”, je lai donc traduit de cette façon). Jerry veut créer un assistant virtuel pour chaque utilisateur en laissant les utilisateurs rentrer non seulement qui ils sont, mais aussi ce qu’ils font, et ce qu’ils veulent faire dans le futur. De cette façon, le moteur de Brain fournira les informations les plus pertinentes par rapport à l’utilisateur au fur et à mesure qu’il avance par rapport à ses objectifs recherchés , faisant ainsi correspondre les informations à la matrice créée par l’utilisateur. Brain devrait aussi faire combiner ces matrices à une plateforme sociale permettant de connecter les utilisateurs ayant les mêmes objectifs. La mission de Brain selon Jerry est de servir l’internaute dans un contexte pertinent en toute circonstance. Jerry vient de trouver un investisseur de son pays d’origine, la Chine, pour assurer les premiers développement ($1,5 millions). “La différence de temps entre le besoin d’une personne et la capacité de le satisfaire via Internet est en train de se réduire. Le cerveau humain et Internet sont en train de converger”, dit Jerry. Que l’n soit d’accord ou pas, c’est bien dit !

Suivre Jerry Yue sur Twitter : @Jerryshengyue

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !