L’actualité High-tech du jour : des dollars de toutes les couleurs dans la Silicon Valley

Bienvenue sur cette rubrique au jour le jour sur ce qu’il faut retenir de la Silicon Valley !

Il ne se passe pas une journée sans qu’il ne se passe pas quelque chose par ici. Quelques petits exemples à suivre, en ce qui concerne les moyens de financement qui sont le sujet d’occupation principal de nos petites et grandes startups…

Pinterest

Pinterest annonce sur son blog la prochaine mise à disposition des achats de pins, ce qui devrait ouvrir une nouvelle voie de monétisation à la société de San Francisco, créée en 2009. Ainsi, lorsqu’un bouton bleu apparaîtra en haut d’une image, il sera donc possible d’acheter la chose en question. Il sera possible de payer par Apple Pay ou par carte bancaire. Les marques disponibles seront Macy’s, Neiman Marcus et Nordstrom, des revendeurs poussés par Demandware comme Cole Haan et Michaels, et des milliers de boutiques sur Shopify telles que Poler Outdoor Stuff et SOBU. Si l’on est un business, il faudra s’adresser aux Shopify ou Demandware pour pouvoir les mettre en place. Le blog professionnel de Pinterest n’indique pas quel sera le pourcentage retenu par Pinterest. Et c’est pour le moment réservé aux États-Unis.

 

Instagram

Instagram annonce sur son blog de futures interactions telles que des boutons ‘Shop Now (« Acheter maintenant »),’ ‘Install Now (« Installer maintenant »),’ ‘Sign Up (« S’enregistrer maintenant »),’ & ‘Learn More’ (« Apprendre plus »). Instagrasm devrait se servir des données disponibles sur Facebook pour mettre en place des campagnes ciblées. Et oui, vous êtes fichés, avec toutes ces heures passées sur Facebook, vous croyez que ça mène où un réseau social gratuit ?! Il y a à ce jour 2 millions de business qui achètent de la publicité sur Facebook. « We’re excited ».

IMGUR

Imgur, société créée en février 2009 à San Francisco, classé 15e site Internet aux États-Unis selon Alexa, lance les articles promotionnels permettant aux partenaires de lapplication de faire apparaître des photos qui seront donc payantes pour les annonceurs. La startup a levé $40 millions à ce jour.

 

6Wunderkinder

Un petit crochet vers l’Allemagne avec les Berlinois de 6Wunderkinder viennent de se faire racheter par Microsoft pour une somme non révélée, alors que la startup avait levé $23,9 millions pour le moment. Ce sont 13 millions d’utilisateurs de cette application permettant de créer et gérer des tâches. Ils vont voir à quelle sauce leur application fêtiche va  être mangée !

Fitbit

Fitbit, société créée à San Francisco en mai 2007 à San Francisco, qui vend des bracelets « intelligents » vous aidant à mesurer certaines activités physiques dans la journée, qui a levé à ce jour $66 millions, se prépare à effectuer sa prochaine introduction en bourse avec pour objectif d’obtenir $358 millions, soit quelques 22 millions d’action à s’échanger entre $14 à $16. La société a fait un chiffre d’affaires de $745,4 millions en 2014, vendus presque 21 millions d’appareils en total à fin mars 2015.

Vimeo

Vimeo vient d’annoncer sur son blog le lancement de l’offre de vidéo sur demande, permettant aux créateurs de vidéos  de louer ou vendre l’accès aux vidéos, tout en reversant seulement 10% de la transaction factuée à l’utilisateur. Cela peut concerner des programmes de vidéos ou bien des vidéos à l’unité. Vimeo a été créée en 2007 à New York.

Purch

Dernier petit tour vers le Nord Est de la Californie avec le champion de la levée de fonds de la journée, Purch Group, vient de lever $135 millions en Serie C, ce qui amène ce groupe de média basé dans l’Utah spécialisé dans la technologie et la science avec plus de 20 sites comme@SpaceDotCom, @LaptopMag à avoir levé au total $175 millions.

Belle journée, que des sous.

 

 

 

L’actualité High-tech du jour : Propel(x)

Bienvenue sur cette rubrique au jour le jour sur ce qu’il faut retenir de la Silicon Valley !

Cette Silicon Valley me surprendra toujours… Son objectif, que l’on trouve dans tous les dépliants un peu poussiéreux, reste le même : « Nous voulons changer le monde ». Et c’est aujoutd’hui une armée de petites fourmis de toute sorte qui arpentent les rues de South of Market sur San Francisco, le quartier des startups. C’est une légion en sweater et capuche qui prend le Caltrain (le RER local) dans un sens le matin, et d’autres qui arrivent de l’opposé, entre San Jose et San Francisco, avec pour une bonne partie la fameuse bicyclette du nerd qui vit à San Francisco avec la casquette de Poupou. C’est un wagon de Teslas qui défile sur la 101 ou la 280, (les autoroutes qui mènent au paradis des Facebook, Google ou Apple) ou encore une chaîne infinie de bus équipés de wifi, siège aéro-dynamique pour un max de confort de gens dont la bien être est primordial.

La région entière de ceux qui touchent à la tech et aux pognons ont tous les yeux rivés sur tout ce qui sort du Delaware (là où toutes les startups s’enregistrent), le NASDAQ (là où elles rêvent toutes d’aller) et leurs comptes en banque (la phase intermédiaire entre les deux). Mais ça ne suffit pas. Ou plus.  Comment tirer le maximum de cet effort communautaire, et dénicher la vraie pépite ? Comment mettre la main sur le vrai prochain Google. Où est elle, celle qui va faire du jackpot qu’à représenté Facebook pour tout l’écosystème de la Silicon Valley à ce jour ue vulgaire partie de pocker gagnant entre bons petits amis ?

Un rapport avec la choucroute ?
Un rapport avec la choucroute ?

Les fondateurs de Propel(x) ont pensé à tout. Après Techcrunch pour parler encore et toujours des dernières startups qui font l’actualité, après AngelList pour lister tous les gentils Business Angels (les GO du numérique) et les mettre en relation avec les startups pour aider leur financement, après ProductHunt, une sorte de plateau de striptease de startups où il faut parquer un maximum de like comme au casino, Propel(x) est une plateforme censée recenser les startups à technologie dite « profonde ». C’est un nouveau concept de startups, celles qui sont enracinées dans une découverte révolutionnaire ou une innovation technologique. Merde, je croyais que c’était le cas de toutes les startups de la Silicon Valley ! Quelle déception ! 2 années de chroniques qui tombent à l’eau, comme ça, ce soir. Je vous ai donc menti, je me suis fourvoyé.

Game over, allez, c’est l’Amérique  tout de même, un  nouvel horizon qui s’annonce devant nous, on va enfin nous montrer ce que c’est, la vraie startup qui déchire tout, qui va vous envoyer dans les mystères de la technologie, qui va changer le monde comme on ne la jamais vu.

A très vite, sur Propel(x), la startup qui disrupte plus blanc que blanc. Ne me demandez pas quels sont les critères, puisque je n’ai pas personnellement essayé, mais cela ressemble à un inventaire assez pousée de ce que vous souhaitez proposer à travers votre produit, soumis par une startup elle même dont les co-fondateurs ont tous deux 25 annés d’expérience de consulting dans la banque (notamment). Gare, donc, aux questions qui tuent et qui feront de votre startup un vulgaire copycat. Si vous passez les tests, c’est le financement assuré, dirons nous. C’est le YCombinator de la platforme de startups, plus loin que tout ce qui a été imaginé jusqu’à présent, et c’est peu de le dire. Ils viennent de lever $1,5 millions.

Les résultats à ce jour ? À part la startup nommée Neurogsatrx, inconnu de Crunchbase (le dictionnaire des startups) et fondée par un Français ancien de Laroche (pour un montant de $175.000, dont l’objectif est de traiter les désordres gastroentérologiques), le tout est pour le moment bien discret. Assez inhabituel, je dirais. Soyons bon joueur, et souhaitons leur bonne chance 🙂

Propel(x)
Equity crowdfunding/diligence platform for deep technology startups