L’actualité High-tech du jour : Banjo

Bienvenue sur cette rubrique au jour le jour sur ce qu’il faut retenir de la Silicon Valley ! 

Banjo fut ma startup de la semaine, dans un certain passé, dans d’autres colonnes. C’était en Novembre 2011, dans un blog spécialiséBanjo avait 6 mois d’existence en tant que produit, après avoir levé $3 millions, ce qui est largement assez pour développer cette application mobile sur les deux plateformes que sont iOS et Android. L’objectif était la géolocalisation en temps réel de ses connexions (Twitter, Facebook, Foursquare et Gowalla, concurrent de Foursquare à l’époque) et des personnes utilisant l’application afin de créer des expériences de rencontres ou d’échanges.

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Damien Patton en 2008

Banjo a eu depuis le départ des avantages certains : la capacité d’exécution de l’équipe, tout d’abord, puisque les deux applications mobiles étaient sorties dans de très bon délais. Ensuite, j’avais remarqué le le suivi de l’utilisation de l’application effectué par Damien Patton, le fondateur de la startup, qui scrutait au quotidien la plateforme de « live analytics » qui avait été construite pour observer les usages. Damien lui même n’hésitait pas à consulter personnellement différents « super utilisateurs ». Il en résultait une roadmap ne cessant de proposer des services utiles comme par exemple des « friends alerts » pour prévenir de connexions se trouvant dans le périmètre. Il proposait notamment des pages spéciales à l’occasion d’initiatives ou d’évènements tels que des concerts par exemple. J’ai eu la curiosité de donner un petit coup de main à l’équipe en contribuant à la traduction Française des applications. Ce fut fun.

4 années se sont écoulées. Banjo est toujours là, bien décidé à continuer à délivrer la vision de son fondateur. Damien vient de lever $100 millions. Je vais le répéter : cent millions de dollars. Auprès de Softbank, société Japonaise établie dans la Silicon Valley, et son investisseur historique, tout heureux j’imagine d’être encore là. En mars dernier, j’avais reçu une mise à jour du CEO indiquant le lancement de la version entreprise de Banjo à destination du public. Ce genre d’annonces, un peu comme Foursquare qui lance sa plateforme de publicité géo-localisée, a souvent pour but de faire du story-telling alors que des discussions ont lieu dans l’arrière-cours (dans le cas de Foursquare, c’est Yahoo! qui s’y intéresse).

Damien Patton en 2011

Désormais, Banjo analyse les photos et les vidéos publiées sur les réseaux sociaux (en scannant Twitter, Facebook, Instagram, et même VK, le réseau social Russe) pour détecter des évènements tels que des tremblements de terre (ça pourrait nous aider un jour sur San Francisco). Il y a des projets dans les cartons pour rajouter des informations incluant les données météorologiques ou des images satellites…Damien, tu m’impressionnes !

Le même jour, la startup de découverte d’activités locales HeyLets (une application mobile sur  iOS) de San Francisco vient de lever $1,65 millions. Le mécanisme est un peu similaire, sachant que dans ce cas les utilisateurs doivent sélectionner des catégories d’activités (dîner, musique live…), et l’application propose des activités similaires dans le périmètre. Elle est sans fin, la Silicon Valley, c’est un éternel recommencement…

Mercredi 7 mai

A plus tard pour la suite…

L’actualité High-tech du jour : Glow

Bienvenue sur cette rubrique au jour le jour sur ce qu’il faut retenir de la Silicon Valley !

La Silicon Valley a décidé de ratisser toutes les thématiques, les niches, les verticaux. Rien ne résiste à la force centrifuge de l’innovation Californienne, pas même les problèmes d’érection qui pourraient être la cause de problème de fertilité. Point de tabou, et quand on traite un sujet ici, on le traite sérieusement.

Glow

On accuse souvent les femmes d’être la cause de ces problèmes qui font tous sauf reculer, mettent à mal les relations d’un couple dans sa partie la plus intime, la plus essentielle, pour ceux qui ont décidé d’avoir un enfant. L’équipe de Glow s’est attaquée à ce problème depuis Mai 2013, et il faut reconnaître que la startup n’a pas connu trop de soucis pour trouver des moyens de financement. C’est pour le moment $23 millions  qui ont été rassemblés par une société qui mise sur le pouvoir de la data pour trouver remède à la fertilité. Avec à son bord un homme dont la réputation n’est plus à faire sur le domaine, à savoir Max Levchin, pour lequel j’ai un faible à parler aussi souvent dans ces colonnes, je sais. Mais ceci s’explique tout simplement parce que je continue de croire que l’avenir d’Internet et d’une certaine évolution positive  des technologies qui en découlent viennent notamment du traitement optimisé des données, et Levchin fait partie de ceux qui savent s’en servir le plus. Même qu’il a monté pour l’occasion a priori son équipe de développement à Shanghai, en Chine.

Max Levchin

Certains en parlent beaucoup (en France par exemple, à tord et en travers, l’open data, la big data, la green data, la bonne et moi), lui s’y consacre dans le concret. Depuis le lancement de Glow, « c’est 50.000 femmes qui sont tombées enceintes en utilisant l’application Glow ». Fact. Et les hommes, dans tout ça ? Sans problème des problème de stérilité qui eux ne trouvent solution à leur problème que par l’adoption ou d’autres manipulations génétiques, que se passe-t-il dans la tête d’un homme qui n’arrive pas à faire son oeuvre ? Cela touche 40% des cas d’infertilité, selon Glow. Alors la startup a décidé de s’occuper du problème en permettant à ces Messieurs de se connecter à l’application et à passer en revue les points qui vont rendre à l’homme sa capacité reproductive. Une batterie de questions est disponible, avec les parades permettant de surmonter la peine physiologique ou psychologique.

Les applications sont disponibles sur iOS, Android et Amazon. Pas de discrimination. Pas de tabou.

Glow

 

 

Glow a profité de cette petit nouveauté pour annoncer un partenariat avec les cliniques les plus renommées aux États-Unis sur ces problèmes, à savoir Boston IVF et Shady Grove Fertility. Moins de stress, plus de fertilité.

« To fertility and beyond ».

Suivre Glow sur Twitter : @GlowHQ

Vendredi 24 avril 2015

A plus tard pour la suite…

L’actualité High-tech du jour : Kifi… garde le et trouve le !

Un journal, par définition, c’est quotidien. Bienvenue sur cette rubrique au jour le jour sur ce qu’il faut retenir de la Silicon Valley !

Kifi

Je le préviens à l’avance, ce post va être ce que j’appelle un gros post de midinette pour un produit que je viens de découvrir et que je trouve absolument bien foutu ! Pour une fois, ça va être du positif à tout bout de chapitre, ça va nous changer. Non, je ne vous ai pas découvert le prochain réseau social : que ce soit clair, personne ne sait où il se trouve. Si tu as été embauché comme Directeur de l’Innovation et du Digital et que c’est la première question que tu te poses, va plutôt chercher un travail de fonctionnaire dans la French Tech, je suis sûr qu’ils vont y arriver là-bas, tellement qu’ils sont persuadés de créer le prochain Google… Français.

J’ai tout simplement découvert un produit bien sous toute couture : multiplateforme, déjà. D’accord, FortyTwo a été créée en janvier 2012, ils ont eu tout le temps pour fignoler, il en a coulé de l’eau sous les ponts de Los Altos. Enfin, plus beaucoup, parce que si vous ne le saviez pas déjà, la Californie affronte une sécheresse de 4 ans qui commence a taper sévère dans les réserves d’eau, un peu maigres à la base. Comme l’âge de cette startup qui vient juste de sortir sa beta de Kifi. C’est donc parti pour un travail bien propre, avec le site web, l’application iOS et Android. Le tiercé gagnant.

Le pitch ensuite : « Connecting people with knowledge », qui doit être compris comme connecter les gens avec le savoir, c’est à dire rapprocher l’utilisateur de la connaissance. Il en a bien besoin, tellement c’est le bordel sur Internet pour y retrouver ses petits. d’abord, il y a Google, et puis pour le reste, débrouillez vous ? Avant il y avait Google Reader, maintenant il y a Feedly. Avant (bleu-blanc-rouge oblige), il y avait Netvibes, maintenant il y a Reddit. Delicious, StumbleUpon. Pour les excités des startups, il y a ProductHunt, le truc qui sert à rien mais qui fait buzzer la ménagère de 25 ans. Comment je m’y retrouve avec tous ces bookmarks, ces requêtes quotidiennes, mon smartphone qui est cxx comme un manche, et les jours qui filent avec ce fil Twitter qui ne s’arrête jamais ? Et Facebook. Déprime assurée.

Non, maintenant il y a Kifi : « Keep it, Find it ». D’abord, et ensuite, il y a le parcours utilisateur. Sur le site web pour commencer : j’ai rarement été aussi bien accueilli sur un site Internet ! C’est tellement basique. Il faut malheureusement utiliser Chrome (ça tombe bien, c’est mon cas, pour Firefox, il faudra repasser), et ça s’installe fissa. Pour ceux qui me demandent comment faire pour Internet Explorer, enfin le truc qui portait ce nom, retournez à la FNAC et posez leur la question. Une fois que vous avez créé vos familles de recherches, vous pouvez stocker vos requêtes (lien url), et par exemple les retrouver dans vos requêtes ultérieures sur Google, comme on peut le voir sur l’écran ci-dessous…

Kifi

Donc, on « stocke » ses informations, et en quelque sorte on cherche de façon plus rationnellement. Je ne me m’attends pas à un moteur d’intelligence artificielle, mais on va voir comment ça progresse avec le temps.

Il y a ensuite la possibilité de partager ses recherches, que l’on stocke par famille de requêtes dans ses librairies, grâce à un petit rond en bas à droite de l’écran qu’il suffit de cliquer…

Kifi

 

Le tour est dans le sac ! La connexion avec Twitter est désormais opérationnelle, avec celle de Facebook et Linkedin. On peut aller chercher ses camarades de jeu et de réseaux, mais je suggère de laisser son application iPhone faire le boulot, car les gars de Kifi semblent être bien au point en ce qui concerne le « growth hacking », cette forme de fouillage dans tes données personnelles pour te donner d’emblée tous tes gentils amis de Twitter, de Linkedin ou de Facebook (selon ce que vous avez autorisé préalablement), et poussez la mise en relation dans ses aspects ultimes. Tout ce petit monde va apparaître comme par magie, sans avoir rien fait. Allez donc cherchez les autres, l’effort sera mince.

Kifi

Kifi génère des tags automatiquement, si jamais le coeur vous en dit de vous plonger dans la sémantique du web. En tout cas, sur le mobile, le tout déroule de façon fluide et c’est tout ce que l’on demande sur ce petit écran que l’on consulte certes souvent, mais mais par impulsion, donc point besoin d’en faire trop.

Personnellement, ce qui me manque le plus sur Internet, c’est un site racheté par le Washington Post qui me permettait de faire de belles découvertes dans le cadre de mes recherches : icurrent. Ne cherchez pas, c’est disparu dans les oubliettes du web. Je ne sais pas si Kifi va me faire kiffer longtemps, en tout cas en terme d’UX, d’expérience utilisateur, moi j’aime. Alors on va continuer à chromer, et voir où tout cela nous mène. La belle affaire. Quand un startup mêle l’utile à l’agréable, ça mérite d’être mentionné.

NDLR : comme on dit dna Techcrunch, je ne suis ni investisseur, ni évangélisateur, ni pompier de service de Kifi. Juste un admirateur de beta.

Suivre Kifi sur Twitter : @Kifi

A demain pour la suite…

 

Quand la science fiction rejoint la réalité du monde des startups : The Eye Tribe et Volio

Pour ceux qui ont découvert Jules Verne dans leur adolescence, il est impossible d’imaginer ce qui a pu se passer dans la tête de Jule Verne, romancier né à Nantes en 1828 pour imaginer « Vingt mille lieus sous les mers », « De la Terre à  la lune », « L’île mystérieuse »… Plus près de nous, c’est Isaac Asimov et ses 3 lois de la robotique, mais il avait une excuse, il était un peu torturé par les mathématiques… La science va désormais beaucoup plus vite qu’au 19e siècle naturellement. Et je dois avouer, peut être du fait de mes lectures d’oeuvres de Theodore Sturgeon (« Les plus qu’humains », « Cristal qui songe ») ou de Frank Herbert (« la ruche d’Hellstrom« ) il y a bien longtemps, et malgré le fait de cotoyer des jeunes entrepreneurs en T-shirt et flip-flop à longueur de journées, je reste parfois admiratif de certaines oeuvres de startups. C’est parfois comme un flashback dans le futur !

Deux startups ayant lancé leur produit à l’occasion de la récente conférence Demo Mobile 2013, dédiée au mobile et qui a eu lieu à San Francisco ont particulièrement retenu mon attention…

The Eye Tribe : créée en septembre 2011, basée à Copenhague, Norvège,ayant levé $800K,rend possible le contrôle d’un appareil mobile juste en le regardant… Le logiciel combine une technologie de contrôle visuel avec les autres moyens physiques disponibles (le toucher, …) pour faciliter l’usage des appareils mobiles, grâce à des composants tout à fait standard… juugez en par la démonstration…

Reste à convaincre désormais des industriels de se pencher sur cette technologie… des opérateurs ?!

Volio : direction les États-Unis pour cette jeune startup créée en octobre 2011, avec des investisseurs de renom, qui emploie des ingénieurs à travers le pays pour proposer une expérienc ede vidéo interactive guidée par la voix d el’utilisateur… Ca nous rappeelle un peu le Qwiki dans sa version originale… vidéo :

Soyons clairs, je n’ai pas pu auditer les lignes de codes ni tester l’application en profondeur… mais franchement, ça fait rêver, non ?!

 

 

 

L’actualité High-Tech de la semaine : Ashton « Jobs » Kutcher, iOS et Android, Facebook et le Commissariat de Police de Mountain View, Cloudera et Udemy

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi :  Ashton Kutcher, Ange ou acteur ?!

Les deux, mon Capitaine ! Non, ne vous méprenez pas : ce n’est pas Steve Jobs pris en photo en 1981, allez voir sur ce lien, (c’est le vrai à l’époque avec une  photo prise par Tony Korody/Sygma/Corbis)… Non, il s’agit d’Ashton Kutcher, le célèbre acteur Américain, 34 ans, qui sera le Steve Jobs d’un film appelé « Jobs » (dirigé par Joshua Michael Stern) à paraître sur les écrans à l’occasion de la cloture du prochain Festival Sundance 2013 (organisé par Robert Redford). La ressemblance est assez frappante, et il faut avouer que Kutcher n’est pas un inconnu dans le milieu des nouvelles technologies, puisque le fameux @aplusk sur Twitter accumule aussi les $ Millions investis dans des startups comme Airbnb, SocialCam (revenu à Autodesk), Grubwithus, Fab.com, Path, Blekko, Flipboard, Zaarly, etc. Des investissements assez hétéroclites, certainement effectué au gré de ses passages dans la Silicon Valley et favorisé par quelques bonnes âmes qu’il est surement bon de connaître… également une bonne façon d’avoir une publicité avec une star Hollywoodienne à bon prix !

Mardi :  la course aux chiffres entre iOS et Android

Chitika, un réseau de publicité online et d’analyses de données, vient de publier une étude réalisée sur 6 mois en relevant parmi un grand nombre d’impressions publicitaires concernant les connexions provenant d’appareils iOS ou Android. Cet essai eu lieu entre le 27 Mai et le 27 Novembre dernier. Les statistiques montrant le nombre d’appareils vendus et la progressive domination de la plateforme Android par rapport à iOS se succèdent, il n’en reste pas moins que la conclusion de cette étude est sans appel : c’est iOS qui génère le plus de traffic web. Apple tire notamment le bénéfice de sa présence dominante sur le marché des tablettes.

Mercredi : Mountain View Police Department et Facebook

Décidément, les Américains de la Silicon Valley me surprendront toujours, avec leur recherche d’être à la pointe de tout en terme de nouvelles technologies… Cette fois-ci, il s’agit du Commissariat de Police de Mountain View qui a récemment utilisé sa page Facebook pour faire une recherche à témoin suite à plusieurs détournements de fonds($20.000 au total) effectués dans une agence Wells Fargo locale par la même femme qui prenait différentes apparences. Bon, d’accord, Mountain View est la ville du siège de Google, mais tout de même, quelle modernisme ! Le résultat, du pur Facebook : une quarantaine de Like, plus de 250 Share, une cinquantaine de commentaires… qui visiblement ne font pas avancer le schmilblick… Une belle initiative citoyenne toutefois, n’est-ce pas le rôle de la Police d’être proche de sa population ?!

Jeudi : Cloudera, Big Data Platform, et ses $65 nouveaux Millions


Vive le Coud Computing ! On me demande bien souvent quelles sont les tendances dans la Silicon Valley, et il y en a une qui me tente bien souvent à mettre en avant : la big data. Nombreuses sont les entreprises qui détiennent des informations et masse et qui ne savent pas comment les gérer… Bon en même temps, ça consomme visiblement le cash rapidement puisque Cloudera, qui a déjà levé $40 Millions en 11/11, vient de lever cette fois $65 Millions. Il y a eu déjà eu $25 Millions en 10/10, ils vont avoir du mal pour le prochain round en 13/13. Une IPO peut être ?! Cloudera est une société qui co-développe et distribue Apache Hadoop, une plateforme Open Source qui aide à gérer les informations en grande masse  pour bon nombre d’entreprises, parmi les plus importantes. $141 Millions levés au total pour une valorisation de $700 Millions (il est bien rare d’avoir ce type d’informations…). L’année qui vient de s’écouler est placée sous le signe de l’effet « kiss cool » : doublement des revenus, doublement des salariés, doublement des clients, doublement des données. Objectif : soutenir cette croissance. N’empêche, la Silicon Valley semble parfois comme un puit sans fonds…

Vendredi : nouvelle levée de fonds pour Udemy

Une autre belle réussite typiquement Silicon Valley, Udemy, fondé par l’entrepreneur d’origine Turque Eren Bali, vient de lever $12 Millions. Arrivé il n’y a pas si longtemps que cela avec son équipe de développeurs Turques à San Francisco, avec un passé dans la création d’entreprise et une expérience d’ingénieur (of course), Eren Bali ne cesse de progresser depuis 2010. Udemy est une plateforme d’éducation en ligne, qui propose des vidéos de formation sur différentes thématiques, et payant… Secteur en pleine croissance, les sociétés dans ce domaine se multiplie et il semble qu’il y ait encore de le place sur ce marché aux États-Unis (Khan Academy, etc.). Croissance du Chiffre d’Affaires sur un an : +400% !

Amis Européens (et Français), concurrents potentiels, attention, Udemy risque d’arriver rapidement en Europe (un demi-million d’étudiants utilisateurs à travers le monde) !

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !


Inside Facebook… pour un Facebook plus mobile !

Petite chronique écrite à la faveur d’une soirée passée au siège de Facebook, Menlo Park, Californie, en compagnie de 300 développeurs iOS… 

La sanction est tombée chez Intel : « Le mobile m’a tué » a du déclarer Paul Otellini, CEO d’Intel aujourd’hui, qui a donc annoncé sa retraite prochaine, sorte de punition du fait d’un constat d’échec d’une stratégie mobile inefficace.

Ca ne risque pas d’arriver de sitôt à Mark Zuckerberg, avec ses 28 ans tout mouillés, de partir à la retraite, mais le mobile est tout aussi dangereux pour le géant de Menlo Park (et ses quelques 4.000 employés), qui a vu fuire quelques points de croissance supplémentaires ces derniers temps (sinon quelques petites années…) du fait d’une stratégique mobile… insuffisamment native, ce qui se ressentait particulièrement sur iPhone par exemple.

Difficile de combiner la gestion de croissance d’utilisateurs par millions et la mise en place de nouvelles fonctionnalités, mécanisme plutôt incompatible avec la stabilité d’un plateforme. Alors si en plus le mobile et HTML5 s’en mêlent…

Sans rentrer dans des détails trop techniques, Facebook tente de rendre le mobile plus compatible avec une expérience utilisateur digne d’un leader d’Internet, et après une phase d’écoute des développeurs dans la Silicon Valley, et d’autres initiatives du genre, c’était au tour de la Team mobile de Facebook de faire face à quelques 300 développeurs aujourd’hui au siège pour continuer de caresser cette communauté dans le sens du poil…

Le premier intervenant, Adam Hurst, véritable attraction de ce Meetup organisé par un des leaders de la plus grosse communauté de développeurs de la Silicon Valley, n’a pas hésité à revenir sur le reconnaissance de l’erreur d’une stratégie trop poussée sur HTML5. Il reste d’ailleurs un certain nombre de « pavés » qui soient encore hérités de cette période… La transition n’est pas encore terminée.

La deuxième partie était par contre néanmoins nettement moins interessante, de l’avis d’un spécialiste présent dans la salle, Ludovic Landry, développeur au sein de l’équipe de Kwarter, une startup local très Frenchie, venue pour recruter pour son équipe de développeur, comme un appel du pied de Facebook aux startups développant des jeux à se plonger un peu plus dans le SDK pour obtenir autant d’engagement sur mobile que sur le web, par exemple.

Messieurs et Mesdames les développeurs, venez donc écrire votre histoire sur le mur de Facebook !!!

 

[JOB] iOS Developer – Palo Alto, CA | $100-145k

C’est un email que j’ai reçu hier, venant d’un forum de développeurs iOS de la Silicon Valley. J’en reçois beaucoup, comme celui la. Et oui. Un salaire de développeur iOS, ça vaut cher dans la Silicon Valley, parce qu’un développeur, c’est une denrée rare.

Les stages dans une SSI à 20K Euros par an (comme en France), il n’y a personne pour être candidat à ce type d’arnaque ici (désolé). Un ingénieur, c’est quelqu’un qui crée, alors on le cajole, on en prend soin, voire on se l’arrache.

Quand on regarde tous les éléments mis bout à bout : les taxes, les impôts, le coût de la vie, un ingénieur en France n’est surement pas loin d’avoir sans doute les mêmes sous en poche à la fin du mois qu’un ingénieur dans la Silicon Valley, il faudrait calculer (j’en doute tout de même). Sauf dans l’environnement, où d’un coté il est tout, de l’autre il n’est rien.

Beaucoup de jeunes diplômés attaquent le marché du travail dans ces conditions en France. Et après on s’étonne qu’ils rêvent de s’exporter dans la Silicon Valley. Et ça ne fait pas réagir une mouche. On les aime bien nos développeurs à 20K Euros par an.

En ce qui me concerne, ça me fait autant réagir de voir dans quelles conditions on accueille nos ingénieurs débutants en France sur le marché du travail, et je vous assure que quand ils se barrent de France pour trouver un meilleur asile, en Californie ou ailleurs, c’est comme perdre un #pigeon qui a décidé d’aller se fiscaliser ailleurs.

Un pays qui gagne, c’est aussi un pays qui sait créer, et pas seulement qu’en valeur « capitalistique ». Il faudra peut être se décider à valoriser d’autres filières que le commerce, non ?!

PS : Le salaire indiqué dans le tire, c’est pour un ingénieur ayant au moins 2 ans d’expérience en iOS. Just to say.

L’AR Drone à l’assaut du Cloud !

Pas besoin d’être dans la Silicon Valley pour faire du « disruptif » comme on dit ici en Californie, de l’innovation dans sa ligne de produit, et dans de nouvelles expériences ludiques. Il faut dire qu’il y a du Geek dans ce Henri Seydoux, un entrepreneur Français pas comme les autres (un super accent Frenchy en Anglais, lovely)… il ose, il ose ! Il faut dire que, bien que n’ayant pas encore discuté de vive voix avec lui, mais connaissant un peu la Team Parrot, depuis qu’ils poussent l’AR Drone de ce coté de l’Atlantique, c’est un sacré passionné, et il emmène toute sa société dans son sillage !

Il pourrait se contenter de développer sa société de ventes de périphériques sans fil pour téléphones mobiles, qui a fait un Chiffre d’Affaires de presque 250 Millions d’Euros en 2011, avec bientôt 700 salariés (comme quoi, une entreprise Française peut se développer, innover, attaquer de nouveaux marchés mondiaux, et recruter : c’est une question de Management d’entreprise). Mais non, et l’entreprise dispose d’une trésorerie grandissante lui permettant de se diversifier dans la Hardware/Software/Gaming, et même de se faire plaisir avec inventer de nouveaux produits designés par Philippe Starck…

Comment, vous ne connaissez pas encore l’AR Done ? Shame on you, regardez plutôt ce qui suit...

Donc, vous pouvez faire voler un engin qui vous coutera dans les $300, rejoindre la communauté des AR Droneurs (ça commence à faire beaucoup de joueurs), prendre des vidéos avec la caméra intégrée à la nouvelle version, les partager, jouer avec la carte du Monde… A vous la Parrot Academy !

Je pense que la vision d’Henri Seydoux est réellement interessante, dans le fait d’amener des expériences de gaming hors de cet écran qui nous éclaire, nous fascine, nous facebook… mais là je m’égare. Go ahead pleaze Henri!

Ça me rappelle un autre projet, développé par un ami assez génial et inventeur lui aussi, qui travaille dans son garage, qui s’appelle Ari Krupnik qui a développé iPhly, une application iOS pour ceux qui veulent transformer leur iPhone ou iPod en une télécommande pour engins téléguidés… Bon, ça prendra un peu plus de temps à paramétrer, mais c’est gratuit et il n’y a pas besoin d’acheter d’appareils, vous pouvez jouer avec le votre…

Un autre aspect de la Silicon Valley, et je n’ai pas fini de vous parler de cet Ari de génie… à suivre…

Une nouvelle discipline : les HotelTonight Booking Olympics

Les Jeux Olympiques, forcément le sujet qui buzz en ce moment. Aussi un bel exemple d’endroit où l’on décide d’aller au dernier moment, oui mais, comment se faire héberger ?!

Les sites de réservations ont sérieusement pris du plomb dans l’aile. A force de trop se regarder dans le rétroviseur, les Expedia, Hotels.com et autres LastMinute ont fini par oublier une chose très simple : ils ne sont plus forcément très efficaces en terme d’offres, et surtout hors sujet selon les nouvelles tendances, comme le PeerToPeer, ou, autre exemple,  ce dont est capable une application mobile.

C’est ce qu’a réussi Airbnb, le nouveau site communautaire qui met en relation des personnes qui ont un lieu d’accueil disponible avec d’autres qui recherchent un endroit où séjourner. Une nouvelle pratique est en train de se mettre en place, la mise en relation sans intermédiaire pour trouver son prochain lieu de résidence pour les vacances, et la Silicon Valley est en passe de réussir un nouveau succès dans le monde du Consumer sur Internet… ou San Francisco devrais-je dire, puisqu’il y a de plus en plus de startup basée à San Francisco et qui se font remarquer comme hier Zynga, Twitter, aujourd’hui Airbnb… et pourquoi pas HotelTonight ?!

Justement, récemment à Londres pour LeWeb version UK, Sam Shank, CEO de la société HotelTonight (créée en Décembre 2010, ayant déjà levé $35,7 Millions), déclarait « Les smartphones donnent la direction au marché”. HotelTonight offre la possibilité de trouver un hotel pour le soir même à un prix totalement compétitif… J’avais essayé il y a quelques temps, et il faut reconnaître que les listings se sont améliorés depuis, et ce qu’il y a de redoutable avec le smartphone : la localisation ! Pour trouver quelque chose à portée de mains, par exemple une chambre d’hotels, quoi de mieux que son téléphone portable ! Aucune des sociétés mentionnées tout au début de cet article n’y avait pensé.

Il y a surement du vrai dans sa vision, et justement sa société, en bonne société Californienne, toujours très adroite pour communiquer et raconter de belles histoires, a récemment créé les HotelTonight Booking Olympics 🙂

Il s’agit d’un graphique comparatif d’utilisation de leur application sur les plateformes iOS et Android…


Facebook recherche développeurs iOS

Il y a des emails anodins qui passent, comme ça, dans la Silicon Valley : tu es développeur sur iOS (la plateforme d’Apple pour ses produits phares iPhone et iPad) ? Viens donc gagner $150 pour une heure passée à Menlo Park dans les locaux de Facebook en 1to1 comme on dit (en tête à tête) afin de discuter d’expérience utilisateur sur iOS.

Ben voyons ! Le procédé peut paraître inhabituel, mais peut montrer bien les difficultés que peuvent avoir des entreprises comme Facebook à trouver les perles rares sur des plateformes comme iOS, puisqu’il apparaît évident que derrière cette campagne d’échange autour du « user experience », ça sent la détection de talents à plein nez !

D’autres diront que ça sent plutôt un renforcement dans l’intégration d’iOS dans Facebook, je vous laisse poursuivre la lecture chez des collègues Outre-Atlantique.

De toute façon, et contrairement aux idées reçues, les développeurs (mobiles ou non) sont chers, très chers, rares et versatiles (droit du travail US oblige) dans la Silicon Valley. Durs à fidéliser, durs à détecter. Des tarifs horaires à $200 et plus sont possibles, et visiblement Facebook a décidé de fixer le tarif à $150. Assez de surenchère comme ça !

Voyons s’ils trouvent développeurs à leur pied, la croissance de Facebook sur mobile n’est visiblement pas encore arrivée à son terme, et il y a toujours une startup pour venir freiner les progrès que le géant d’Internet aimerait faire sur les smartphones : après Instagram dans le segment des applications de photographies (racheté à prix d’or), c’est au tour de Socialcam, dans le domaine de la vidéo, de venir lui faire de l’ombre.

Application numéro 1 sur Facebook (72 Millions selon Appdata), avec un chiffre total d’utilisateurs à faire rugir de plaisir ses investisseurs, cette spin-off de Justin.TV, la célèbre startup de streaming vidéo lancée par Justin Kan en 2006, est en train de se lancer avec brio dans l’ascenseur supersonic des potentielles cibles d’achats si la progression se poursuit à ce rythme… Encore mieux que Pinterest en terme de courbe, et mieux qu’Instagram en terme d’effectifs… ils ne sont (encore) que 3 salariés…

Justement, j’ai eu la chance d’en rencontrer un cette semaine dans leurs nouveaux locaux à San Francisco (et oui, l’habituel ingénieur Français talentueux du Team), qui nous apporte quelques informations et témoignages… merci à Guillaume Luccisano pour son accueil…

Leur préoccupation à ce jour ? Faire mieux que Youtube, rien que ça. En attendant, j’ai rarement une expérience utilisateur aussi agréable, et la plateforme fait vraiment un travail remarquable d’encodage. Et en plus, elle sait supporter la charge, et éventuellement un réseau défaillant (ça vaut mieux de nos jours…).

NDLR : Promis, la prochaine fois j’utiliserai mon iPad mieux histoire d’éviter les 2 bandes noires verticales 🙂