Bye, bye, Steve. L’autre Steve.

En terme de leadership, on a tout entendu au sujet de Steve… Jobs, l’homme qui en a inspiré plus d’un et j’en soupçonne toujours certains de déposer des cierges à la porte de certains Apple Store, alors que malheureusement il nous a quitté il y a déjà deux ans, quasiment jour pour jour. Il est même question que le fameux garage  où les deux Steve (Jobs et Wozniak) ont conçu le successeur à leur « blue box » devienne une espèce de patrimoine local historique. Il faut toutefois reconnaître que l’attitude de Steve Jobs a parfois eu quelques impacts discutables, même si le résultat a été assez exceptionnel si l’on regarde ce qu’est devenu Apple, tant au niveau du chiffres d’affaires ($156 milliards en 2012), du montants des réserves dans les comptes bancaires plus de $10 milliards), du montant de la valorisation (plus de $400 milliards les grands jours), le tout pour environ 400 magasins et 80.000 employés.

J’ai eu l’occasion de revoir un film de 1999, Les Pirates de la Silicon Valley, qui trace les débuts des deux sociétés Apple et Microsoft. Intéressant dans le sens de la comparaison historique, ce qui m’amène à parler de Steve Balmer. Le fameux Steve que je cite dans le titre, et qui va tirer sa révérence bientôt. Quel phénomène ! Après avoir visionné ce film, on comprend un peu mieux l’incroyable génie opportuniste de Bill Gates et sa bande, dont le fameux Steve, à la personnalité… incroyable, assez hors du commun.

The Verge a rendu public une vidéo de Steve Ballmer lors de son annonce de départ, et cela donne une idée de ce qu’a pu être toute une carrière passée au sein de la même entreprise, Microsoft, dont les chiffres sont tout autant éloquents, mais plus petits. Il en a, ce Steve Ballmer, pour porter un polo aussi jaune en plein show. Il en a, ce Steve Ballmer, pour se mettre à chialer devant les employés d’une boîte qu’il a aimé (et aimera toujours), comme ça, sans se cacher.  Il en a, ce Steve Ballmer, pour nous lancer pour son final, la chanson titre du film de « Dirty Dancing », avec Patrick Swayze, « The Love of my Life », il n’y a pas plus « girly ». Peu importe, Microsoft, c’est son quatrième enfant, à cette différence près que c’est lui, pour une fois, qui quittera la maison. Bu bye Steve !

PS : j’espère qu’il n’a pas cassé le bras à la dernière personne dans le couloir de sortie !!!

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