Brève d’un soir depuis San Francisco…
La Silicon Valley, quand on s’y frotte, c’est une grosse bulle au service du capital risque et sa longue traîne : le Business Angel, le Early Stage, puis le VC. La Silicon Valley, quand on s’y pique, c’est une cour géante à ciel ouvert, pleine de jeunes avec des dollars pleins les poches. La Silicon Valley, c’est la sur-enchère à l’audience avant celle du chiffre d’affaires. La Silicon Valley, c’est la course à la valo, le trot au seed puis le galop à la seria A, la serie B, la serie C. La Silicon Valley, c’est l’antichambre de l’IPO, le couloir de l’espoir qui mène au NASDAQ.
Quand on s’y penche un peu plus, derrière la bulle, il y a la disruption, la vraie innovation avec Sonitus et sa prothèse dentaire qui rend les sourds de nouveau sensibles aux sons, Pursanova avec sa solution qui rend l’eau plus liquide et permet aux fermiers d »améliorer leur productivité laitière d’un coté, à des industries qui utilise l’eau dans leur processus industriel d’être significativement moins polluante de l’autre, c’est le computational imaging ou comment amener de l’image d’une façon dans les télévisions telle qu’elle n’a pas encore été imaginée.
La Silicon Valley, c’est aussi le give back. C’est la reconnaissance de ceux qui ont réussi, l’argent coule à flot ou presque, on n’hésite pas à donner un coup de main en retour, parce que la réussite, ça se communique.
La Silicon Valley, c’est le chemin qui peut mener aux nouveaux matériaux de demain, dans 10 ans. La Silicon Valley, c’est la patience qui mène au produit qui change tout en 5 ans.
La Silicon Valley, c’est l’argent disponible au capital risque comme nulle part ailleurs, et c’est une mentalité. C’est la Tour de Babel des entrepreneurs.
Voilà pourquoi c’est unique, et c’est nulle part ailleurs…
Extrait d’un ouvrage à paraître bientôt…