
Vous connaissez Maxime Pruvost ? Même si tout n’a pas toujours été facile pour lui, mais le moins que l’on puisse dire est qu’il a eu de la suite dans les idées…
Titulaire d’un Baccalauréat S dans le Nord de la France, Maxime a ensuite poursuivi ses études informatiques à Supinfo pour faire carrière dans le monde du software.
Toujours étudiant à Supinfo, il fait ses premières armes comme consultant en « Business Intelligence » (BI). En tant que consultant, il aidait les entreprises à collecter, organiser et utiliser leur données informatisées, en évaluant les systèmes existants et en installant un nouveau logiciel en cas de besoin pour mieux évaluer les données acquises par l’entreprise. En comprenant à la fois les principes de gestion d’entreprise et la technologie disponible, son objectif consistait à améliorer l’efficacité d’une entreprise, minimiser ses coûts d’exploitation et augmenter ses bénéfices.
Encore toujours étudiant à Supinfo, il y est aussi devenu professeur pour familiariser les étudiants aux différentes techniques de « BI » fournissant des exemples réalistes et significatifs pour des technologistes en herbe dont le problème était d’avoir une approche trop théorique et abstraite du sujet.
Enfin, toujours étudiant, Maxime a ensuite fondé Focus Decision en 2009, un autre cabinet de conseil en intelligence d’affaires, puis il a co-fondé Market-Wave, fournissant un CRM multicanal pour les magasins de commerce électronique. Cet outil de CRM était le point d’entrée d’une stratégie de vente multicanal. Market-Wave a été le prototype de sa nouvelle société, Carts Guru, où comme il l’avoue, « nous avons fait toutes les erreurs possibles dans différents domaines ».
Mais ce fut en fait le démarrage de la construction d’un produit correspondant à une vision élargie de comment servir un marketing on-demand. Maxime est aujourd’hui CTO de Carts Guru dont la mission est d’aider les entreprises en croissance à établir des liens significatifs avec leurs clients. Plus concrètement, c’est une plate-forme de marketing pour sites Web de commerce électronique qui comprend et anticipe les besoins des clients afin de rendre l’expérience en ligne unique et adaptée à chaque visiteur. L’E-commerce est une affaire très complexe car elle s’adresse à un public diversifié, exigent, qui n’accepte plus ces emails qui s’adressent à tout le monde s’en tenir compte des spécificités de chaque client, assis là derrière son ordinateur…et surtout avec son smartphone dans les mains.

La concurrence est terrible dans cette industrie du online, car un segment de marché (les catégories d’âge, socio-culturelles) correspond à un marché de niche sur lequel il y a des dizaines de marques différentes et il est crucial de savoir sortir du lot pour éviter de permettre un client potentiel. Beaucoup se cassent les dents sur un marketing inadapté, et cela n’épargne personne, surtout par exemple les géants du Retail.
Savoir sortir du lot des entrepreneurs qui veulent réussir et s’imposer avec leur startup, c’est là aussi un gros problème pour une majorité « d’entrepreneurs en herbe » en France qui fraîchement sorti d’école de commerce se voit monter sa startup, sans nécessairement disposer des compétences techniques, en se disant que les développeurs en logiciel, « ça court les rues ».
D’abord Maxime a trouvé un partenaire idéal avec David Laloum avec qui la répartition des tâches est parfaite (bon ça doit sûrement discuter sec de temps en temps, comme partout), avec tout de même à la clé une levée de fonds pour un total de $3,3 millions en 4 tours (dont le dernier en Avril dernier), qui a notamment permis à la startup d’avoir un pied désormais à San Francisco, là où Maxime s’est installé et là 0ù il est en train de recruter ses équipes pour finaliser le dernier étage de la fusée, ce kit complet qu’il avait imaginé au démarrage de la société. Le reste de l’équipe est historiquement basé à Barcelone, en Espagne. La startup a désormais la possibilité de s’adresser au marché Nord-Américain.
Car en plus de la vision, des idées, des compétences et du fuel (l’argent de l’investisseur), il faut savoir procéder par étapes et trouver les clients qui vont adopter le produit et le faire avancer. Même si je suis dans l’impossibilité de communiquer quoi que ce soit sur le chiffre d’affaires, c’est sur le plan commercial que j’ai été très impressionné par la société. Une telle progression naturelle, une telle croissance, sans marketing dépensé, est plutôt rare comparativement aux startups purement Californiennes, habituées aux levées de fonds bien plus importantes mais qui dépensent à fond sur le marketing sans pour autant avoir un bon taux de transformation. Ceci expliquent que beaucoup de startups dont vous entendez parler sur Techcrunch ne font pas nécessairement de vieux os disons, 18 mois à 2 ans plus tard (le cycle d’une levée de fond en mode early stage par exemple). Le « Silicon Valley bulshit » a ses limites.
Le risque semble limité avec Maxime, un CTO grand par la taille et le talent j’en suis sûr, qui nous prépare une nouvelle version dont vous allez entendre parler très sûrement à l’automne. Affaire à suivre !
En même temps, c’est en se lançant que l’on apprend (de ses erreurs)et qu’on se fait de l’expérience.
Néanmoins très joli parcours de Maxime !
@Jeremy Gamer :
Je confirme un très jolie parcours !
Je confirme le commentaire de Jeremy, c’est en se lançant qu’on apprend le mieux, et faire des erreurs permet d’apprendre encore plus.
Les échecs font grandir, plus vite nous commençons à faire des erreurs plus vite on aura de l’expérience
@Camille Lintaz : Je ne l’aurais pas mieux dit, entièrement d’accord avec vous
On ne perd jamais, on apprend !
Beau parcours Maxime.
Merci pour toutes ces précieuses informations