L’actualité High-tech du jour : Upwork

Bienvenue sur cette rubrique au jour le jour sur ce qu’il faut retenir de la Silicon Valley !

Le développement logiciel informatique est plus que jamais à la une de l’actualité. En France, à moins de ne pas avoir accès soi même Internet, la télévision, ou bien avoir accès aux journaux, on ne peut être passé à coté du plan à 1 milliard d’euros sur 3 ans qui vient d’être lancé avec tambours et trompettes pour le numérique à l’école (grosso modo l’équivalent de la valorisation moyenne d’une startup de la Silicon Valley, de nos jours…). Ça fait des lustres que ce petit monde du développement informatique s’est organisé puisque les ressources en développement informatique a toujours été un problème. En France, on a même arrêté dans les années 90 une filière informatique créée en 1968 : la fameuse Série « H Techniques informatiques », qui fait de moi un titulaire d’un Baccalauréat qui n’existe plus. Enfin ça, c’était pour l’anecdote personnelle. Certains pays comme l’Ukraine, et d’autres pays dits de « l’Europe de l’Est » sont devenus les champions du monde du développement informatique « offshore » (après l’Inde, j’imagine) permettant à n’importe quel entreprise de déléguer à des équipes informatiques toutes tâches de développement informatique.

Upwork

Il y aussi deux entreprises qui se sont engouffrées dans ce métier, à commencer par Elance en 1999, suivi par Odesk en 2003 avec deux fondateurs Grecs aux commandes, pour mettre en relation les prestataires de services individuels, d’un coté, et les sociétés en recherche de compétence de l’autre. En février 2013, la 1ère était utilisé par environ 500.000 sociétés, avec 2 millions de professionnels enregistrés. À l’issue d’une fusion des 2 opérée en décembre 2013, c’est 8 millions de « freelance » qui sont présents sur cette plateforme. Tout est prévu pour mettre en relation l’offre et la demande, sachant que ce sont essentiellement des missions liés aux développement web et mobile, pour 60% environ. En terme de business model, c’est 10% du paiement qui est prélevé. Les 2 sociétés ont gardé depuis lors leurs sites web respectifs, ainsi que leur locaux sur Redwood City et Mountain View. Toutefois, Odesk est devenu Upwork, annonçant au passage 10 millions de professionnels servant 4 millions de sociétés, ainsi qu’une nouvelle plateforme collaborative, avec une fonction de messagerie, et une grosse ambition, initié par le nouveau CEO de la société qui est tout sauf un inconnu pour les connaisseurs du sujet, en France particulièrement : Stéphane Kasriel.

Stéphane KasrielStéphane a fait la majeure partie de sa carrière dans la Silicon Valley, à la suite d’un Master of Science in Computer Science à Stanford. Après avoir co-fondé une startup délivrant une solution de « web  analytics » (qui mesure, reporte et analyse le comportement des internautes pour améliorer la rentabilité des sites web), c’est dans le monde du paiement mobile qu’il va évoluer, passant de Paypal où il fut entre autre responsable pour la France, à la startup Zong (créée par David Marcus, désormais patron de Messenger chez Facebook) rachetée par …Paypal. Stéphane est entré chez Upwork en 2012 comme VP Product & Engineering, et dirige désormais la société avec de soldes ambitions, à une époque où le monde du travail est en train de subir une sensible mais inarrêtable transition : Upwork propose une nouvelle application mobile, de nouveaux algorithmes de recherche pour une meilleure efficacité permettant de trouver les talents disponibles, et un service de messagerie en temps réel. Stéphane a affirmé à Techcrunch que la plateforme génère plus d’un milliard de dollars de postes disponibles en terme de valeur. Et ce n’est pas fini : selon lui, le marché des « sous-traitants individuels » s’élève à 1.000 milliards de dollars par an, dont une bonne partie est accessible pour Upwork qui est disponible sur 180 pays, avec 2.700 types de compétences disponibles.

Le mouvement de transition que j’évoquais ne risque pas de s’arrêter, à une époque où notamment en France, des industries continuent de perdre des emplois, laissant des salariés avec les yeux pour pleurer, leurs illusions de job à vi anéanties. Je vois là une belle « startup » pour un Gouvernement qui devrait songer à financer des micro-insertions plutôt que certains investissements hasardeux non créateurs d’emplois et réservés à une catégorie de geek pas toujours au service des autres. Avec des acteurs comme Upwork comme relais de compétences, ce sont des emplois à la pelle qui pourraient se créer en mode « réinsertion ». Mettre un milliard au service des jeunes pour leur apprendre à coder, c’est bien, mais l’urgence numérique, elle est là, en ce moment : aider les gens, sinon à trouver un nouveau travail, pourquoi pas le créer eux-mêmes et se rendre disponibles sur des plateformes comme Upwork.

Les améliorations apportées à la plateforme ont réduit les délais pour trouver la compétence que l’on cherche à quelques minutes. Pourquoi ne pas essayer ?! Le nouveau système de messagerie devrait également aider à accélérer les communications. Cette solution de messagerie ayant été développée (par les équipes d’Upwork) sur le même système que la très célèbre startup du moment Slack, sur-valorisée je ne sais combien d milliards de dollars, des fonctionnalités pourront être ajoutées dans un futur proche.

Mardi 6 mai 2015

A plus tard pour la suite, et touts mes voeux de succès, Stéphane…

3 commentaires sur “L’actualité High-tech du jour : Upwork

  1. Bonjour, c’est incroyable de voir à quel point les plateformes de freelances sont puissantes en 2020. Les levées de fond parlent d’elles même. Tout le monde a 100% confiance en ce marché plein d’avenir. Merci pour ces news c’est excellent. Geoffrey Leduc

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