Après le Gold Rush du 19e siècle, plus que jamais la Silicon Valley est un nouvel exemple du rêve américain version haute-technologies imaginé par la Californie, le paradis de la Côte Ouest des États-Unis. Mais il n’y a pas que Facebook et les startups dans la vie… ou presque. Une équipe de Canal+ composée de 5 femmes travaillant dans différentes fonctions transversales du groupe (communication, documentaire et marketing), a été choisie pour rencontrer des acteurs qui excellent dans leur domaine pour bouger les lignes, comme on dit chez nous. Voici ce que vous pourriez voir en une semaine passée dans la Baie de San Francisco, suivez le guide
Il faut le dire et le répéter : si vous êtes intéressés par les nouvelles technologies, spécialement certaines disciplines comme le traitement des données, et que vous venez dans la Silicon Valley exprès, il est conseillé de savoir parler français. Parce que vous pouvez êtes sur qu’il y a un français caché quelque part, derrière une startup qui traite de ce domaine spécifique (ou bien d’autres d’ailleurs), soit aux commandes comme c’est le cas pour Traackr, ou bien aux manettes de la technologie en tant que CTO ou VP Engineering. Nos formations supérieures en ingénieurs en tout genre font plein d’heureux ici, à commencer par les recruteurs de startups. Mais elle rendent également heureux les investisseurs, qui savent que les technologies made in France sont sûres et solides, elle s’auto-financent grâce à un système généreux de subventions dont c’est la grande spécialité en France, et elles vont forcément leur « couter » moins cher, car en général les entrepreneurs qui viennent chercher des capitaux qu’ils ne pensent pas trouver « à la maison » (en fait, qu’ils n’arrivent pas à trouver) seront moins exigeants que des produits locaux « made in Stanford » ou « made in Berkeley », à qui ont n’oublie pas des verser quelques bulles d’Internet dans le biberon.
Traackr, c’est l’outil indispensable pour toutes ces marques qui achètent du Facebook ou du Twitter ou du Pinterest a gogo sans trop savoir pourquoi « mais faut bien le faire parce que les autres le font » et que « mon agence et ben je la paye pour ça ». Comme je dis toujours, pour arrêter de fumer, et bien il faut connaître son ennemi et savoir à quoi s’attendre en cas de rechute. Pour le social media, c’est pareil : à quoi bon lancer des carottes sur Facebook alors qu’on ne sait même pas s’il y a des lapins qui y trainent ? Avec des outils comme Traackr, il est possible d’affiner la visibilité que l’on a de ses clients, de ses fans, des influençeurs qui se trouvent dans votre cible de marchés. Bref, y voir un peu plus clair dans ce social media où l’on a l’impression d’entendre aboyer beaucoup de caravanes qui passent, sans jamais vraiment savoir si c’est la bonne qui passe.
J’ai justement eu une conversation intéressante avec Pierre-Loic Assayag, l’un de co-fondateurs de Traackr, à une époque où l’on enregistrait encore en mode vertical, donc vous m’excuserez pour les deux bandes noires de part et d’autre :
Traackr fait partie de ces outils, tout comme eCairn, autre produit français de la Silicon Valley, qui rendent intelligent n’importe quel service marketing, parce que tout simplement cela leur ouvre la vue des autoroutes du social media.
Traackr a été créée en février 2008, a obtenu pour le moment $2,5 millions, fait déjà du chiffre d’affaires (bien sûr) et se développe commercialement tant aux États-Unis qu’en Europe et en France notamment. Deux des co-fondateurs sont français, avec Pierre-Loic donc et David Chancogne, qui est CTO.
La société est basée à San Francisco, 901 Mission Street.