Chaque semaine, une thématique qui fait l’actualité en France (ou ailleurs), et la réponse apportée par une startup de la Silicon Valley… Après l’emploi avec Ekwity, l’éducation cette semaine avec Dimitri Sillam, co-fondateur de la société Grantoo, établie à Sa Francisco.
Après la crise financière de la subprime aux États-Unis, il y a une autre crise qui couve : l’endettement des étudiants Américains. Ce n’est pas uniquement le coût de la formation qui est en cause, que l’on peut considérer avoir doublé depuis les 30 dernières années selon certaines études, mais la grande facilité accordées par les banques Américaines qui se jettent sur les futurs endettés sans nécessairement se préoccuper de leur situation financière (historique bancaire, revenus professionnels, etc.) comme à la belle époque où des milliers d’Américains ont pu accéder à la propriété sans forcément avoir les épaules assez solides… ce qui s’apprécie naturellement à l’ouverture d’un dossier d’emprunt. Avec la crise, qui sévit aux États-Unis comme ailleurs, c’est encore (pour le moment) la course aux diplômes, et il y a fort à parier que pour certains étudiants l’entrée dans la vie professionnelle risque d’être problématique.
La jeunesse, c’est l’avenir d’un pays, et comme qui dirait, il y a comme un problème à ne pas jouer les gardes-fous…
Sans forcément résoudre ce problème, la startup Grantoo s’attaque à un problème qui est liée : trouver des sources de revenus additionnels pour les étudiants. Noble tâche ! Je tiens à préciser que Dimitri a trouvé les ressources de financement de sa startup Américaine en France. Just saying!
Dimitri Sillam, à gauche ici avec Mikhael Naayem
L’Express: Qu’est-ce qui t’as pousse à développer une startup dans le domaine de l’education ?
L’E. : Quels sont les leviers que tu vois coté annonceurs, et les bénéfices coté étudiants, en quelques chiffres ?
L’E. : Le gaming, tu penses que cela peut changer la donne en terme d’engagements ?