L’actualité High-Tech de la semaine : les startups de la famille Trump

En cette semaine pleine de surprises à l’occasion des élections aux États-Unis, j’ai choisi de transformer cette habituelle série qui se veut historiquement un suivi hebdomadaire de la vie des startups en me concentrant cette fois sur les investissements de la famille Trump, au sens large, dans cet écosystème. L’occasion de se familiariser avec un futur Président décrié, pour les raisons que chacun entend, mais dont l’environnement reste méconnu. Le début d’une nouvelle ère (« Bon sang, encore 4 ans », dirait la marionnette de Jacques Chirac) qui risque de ne pas être de tout repos…

Spring avec la fille

SpringLa base de données spécialisée dans l’investissement CB Insights  mentionne la fille de Donald Trump issue de son premier mariage, Ivanka Trump, parmi les investisseurs de Spring une société créée en 2013, spécialisée dans la ventes d’articles fashion (vêtements et accessoires). Le montant levé à cette occasion est de 7,5 million de dollars dont le détail n’est pas nécessairement public, mais cela montre que la descendance du businessman sait s’allier avec un intéressant panel d’investisseur au rang desquels figure un fond d’un certain Groupe Arnault, un des investisseurs leaders de cette levée de fonds. Parmi la liste, il y a un fonds dont le nom avec deux lettre, GV, ne laisse aucune ambiguïté sur le faut qu’il s’agisse de Google Ventures. Pour la petite histoire, une deuxième levée de fond de 25 millions de dollars a été effectuée avec une bonne partie des investisseurs de la première levée de fond institutionnelle en Avril 2015. Sachant que Yuri Milner, l’investisseur Russe connu pour son investissement dans Facebook et sa propriété de 100 millions de dollars à Los Altos Hills s’est joint à la ronde (ah oui, il cherche aussi la présence d’autres êtres dans l’Univers). Si on rajoute SV Angel et l’inévitable Ron Conway qui investit dans tous les coins et le fameux podcasteur énervé de Gary Vaynerchuk et son fond invité au premier tour…. Cela fait un joli cocktail avec Arnault, un investisseur Russe et Google, et la fille Trump, et cela vous donne un bonne idée de la façon dont l’argent tourne dans ce joli monde de bisounours des startups. Et de bien belles discussions en meeting de Conseil auprès du feu dans la cheminée.

Ivanka bis

TwingtaleJe serais incomplet en omettant qu’Ivanka a investi personnellement en 2015 dans une startup de Los Angeles qui s’appelle Twigtale. Twigtale permet de construire des histoires sous forme de livres dont la construction se fait depuis leur site web. Cette mignonne startup a pour l’instant seulement bénéficié d’investissements personnels de Larry Page, Anne Wojcicki (ex-Madame Sergey Brin, l’autre co-fondateur de Google), co-fondatrice de 23andme, une startup qui travaille sur les informations disponibles depuis votre ADN, Wendi Murdoch, qui fut la troisième épouse de Rupert, aussi un club de business angels d’Harvard, et plein d’autres invités de marque que je ne connais pas, mais certainement de bonnes fréquentations californiennes.

Kickstarter avec le gendre

KickstarterPour ceux qui n’ont jamais entendu parler de la révolution du financement participatif, Kickstarter doit sembler inconnu, ou alors tu viens juste de t’acheter un ordinateur et un accès Internet. Kickstarter permet à des porteur de projet de machines ou d’équipement de faire un appel public à l’investissement. Tu fais une belles vidéo, tu bricoles un prototype, tu raconte une belle histoire autour de ton idée, et Kickstarter te mets en relation avec des gens intéressé d’acheter ton produit. Bon, après tu cours en Chine pour trouver un fabricant et ensuite tu t’inscris aux cours du soir pour comprendre comme fonctionne la distribution, mais ce n’est pas le sujet ici. Le fameux Jared Kushner, mari de sa fille Ivana que je prédis comme le levier favori de notre nouveau Président auprès de la communauté Juive et Israël, comme tout bon représentant des États-Unis (sa fille s’est naturellement convertie au Judaïsme) apparaît donc comme investisseur de Kickstarter, créée en 2009, basée également à New York. Le fils Kushner est un habitué des inscriptions aux grandes écoles Américaines à coup de subvention de la part de son riche papa, si l’on en croit Wikipedia (c’est bien d’aimer ses enfants et de les aider), et il a su prouver à son tour qu’il sait investir dans l’immobilier, en prenant notamment une part majoritaire dans le Time Square Building dans Manhattan. De l’immobilier au biens mobiliers, il n’y a qu’un pas, et le fameux Jared, au passé Démocrate dans sa jeunesse, est en bonne compagnie avec le gratin des investisseurs habituels de la Silicon Valley comme Chris Sacca ou Caterina Fake. Même le co-fondateur et CEO de Twitter Jack Dorsey. Allez, la politique n’a pas d’autre odeur que l’argent, qui d’ailleurs n’en n’as pas, une je prédis de belles nuits de noces entre Trump et la Silicon Valley. On pari ?! L’investissement total fut de 1o millions de dollars…

Le gendre (encore) avec Hot Potato

Facebook Updates Groups Feature To Help Sort FriendsNous retrouvons le fameux Jared investisseur en Series A d’un site qui permet de rassembler les amis à l’occasion d’un évènement. Une belle brochette de copains de la Silicon Valley qui ont investi dans la patate chaude : Dave Morin, un ancien ponte de Facebook, le couple Banister, investisseur dans Paypal et toutes les startups qui ont réussi dans la Silicon Valley depuis plus de 10 ans, et encore Ron Conway etc. Besoin de vous faire un dessin ou vous avez compris déjà grâce au chapitre précédent ? Attends, c’est pas fini : devine qui a racheté Hot Potato en 2010 pour 10 millions de dollars en cash ? Regarde la photo en en-tête de ce chapitre…Il faut reconnaître que ce fut un petit tour d’investissement de 1,42 millions de dollars. Mais quand même. Plutôt le nez fin comme business angel, le Jared, et un beau portefeuille de connaissances dans la Baie de San Francisco.

Le gendre et sa boite, son frère, suite et fin

Thrive CapitalJared est un entrepreneur actif dans l’immobilier et à ce titre a fait développer la société familiale Kushner Companies (« Building the Future »). Il est membre du Board d’une startup de San Francisco dénommée 42Floors qui propose une plateforme sur Internet qui propose des offres de bureaux disponibles pour la location et pour la vente selon des critères géographiques. À ce titre, pour cette startup qui a levé 17,4 millions de dollars, il fréquente certainement des personnes déjà citées plus haut mais également Dave McClure, un des apôtres de l’investissement du Business Angel dans la Silicon Valley, le co-fondateur de Reddit Alexis Ohanian, et quelques investisseurs comme Bessemer Venture Capital (basé à Menlo Park, qui a investi dans Linkedin et autres), et aussi un certain Thrive Capital. Thrive Capital est un fond d’investissement cumulé de 1,3 milliards de dollars sur 5 levées successives), ayant fait à ce jour 112 investissements dans 77 sociétés sur les informations dans Crunchbase (un annuaire de startups) sont exacts, dont le Managing Partner n’est autre que Joshua Kushner, son frère. On y trouve un peu de tout avec Github, Jet.com, Assembly, Stripe, et de toutes les tailles en terme d’investissements (Series A,B, C, D, un vrai cocktail gagnant. 14 sociétés ont déjà fait l’objet d’une vente : Jet.com, racheté par Walmart pour 3 milliards de dollars, Instagram, racheté par Facebook pour 1 milliards de dollars, Twitch racheté par Amazon pour 970 millions de dollars. Le duo de frères a été notamment co-fondateurs d’une société connectant les investisseurs et les opérateurs dans le domaine de l’immobilier, Cadre (ou RealCadre pourêtre précis) devenue depuis un investissement de ce fameux Thrive Capital. Je fais une pause, je m’égare sans doute.

Bob, le frère

Les 2 frangins TrumpSelon ces mêmes sources de CB Insights, Robert Trump, l’un de ses frères encore en vie, était un investisseur dans une startup de l’Utah dénommée Ifollo qui servait de prétexte au partage de nouvelles concernant les célébrités de ce monde entre ses membres. Le site web n’est désormais plus actif… Ce site a-t-il subi le même sort que le site de Gawker mis à mal par Peter Thiel, l’un des principaux supporters de Donald Trump, pour avoir divulgué des informations délicates au sujet de son frère Donald ???!!! Oui, là, clairement, je m’égare. Mais j’imagine que ce petit tour du monde des startups, dans lequel la Silicon Valley n’est jamais très loin, dont on dit qu’elle s’est opposée durant toutes ces élections, a servi modestement non pas à démontrer mais éclairé au moins que Donald Trump n’est pas si éloigné. Bien sur, la posture démocrate n’est pas feinte, loin de moi cette idée d’imaginer que la politique est un spectacle, mais à quelques encablures du nouveau Président des États-Unis, par les liens du mariage ou du Saint Capital, je n’arrive pas à me persuader que ces deux là ne vont pas finir par s’entendre publiquement. Parce qu’en fouillant un peu là où il faut savoir chercher (et je n’ai fait que m’en approcher un tout petit peu), et bien, le business, ça reste le business. Surtout au pays du rêve Américain.

Bonus : une petite visite géographique de la Californie ici pour se détendre et comprendre l’enjeu de cette région et son importance aux États-Unis d’Amérique : https://www.youtube.com/watch?v=JfBUzhfDb6Y

L’actualité High-Tech de la semaine : Tango, Google, Motorola, David Sacks, Homejoy

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi : Tango n’en finit pas de danser 

 

C’est fou comme la vie d’une startup, ça change du tout au tout. Il y a quelques mois, la startup Tango, une application permettant de passer des appels en utilisant la vidéo, un concurrent de Skype sur smartphone pour faire simple, finissait de compter les sous qui lui restait après avoir levé presque $90 millions, et était parfois accusée de spamming pour essayer de relancer une courbe de croissance probablement en manque de relais, avec une monétisation classique avec des appels gratuits donc des revenus provenant des activités diverses et variées dans l’application (publicité de promotion vers d’autres applications, etc.). Parce qu’on peut tout faire dans Tango ! Un petit Facebook mobile a lui seul : on peut visionner des programmes vidéos (dont une chaîne de gaming avec Dailymotion, la French connection est passée par là avec un CTO Français et la plateforme de vidéo installée guère loin des locaux de Tango à Mountain View), jouer à trouver un ou une ami(e) dans la vie en secouant son téléphone (un exercice relativement asiatique dans le style, une autre DNA de la startup qui a des effectifs de développement en Chine), écouter de la musique, publier des posts, trouver des gens à proximité, et jouer à des jeux en réseau… Et puis Alibaba et son tapis magique de $280 millions est passé par là. Alors Tango nous là joue à la Kabam : même investisseur, même pas de danse à l’attention des développeurs avec l’ouverture d’un fond de $25 millions pour inciter les développeurs de jeux à venir développer dans leur cour en finançant des campagnes de promotion et de marketing, un grand classique ! Ils viennent même de recruter un ancien Vice President de Gree, autre société d’origine asiatique (Japonaise cette fois), spécialisée dans le jeu sur mobile.

Suivre Tango sur Twitter : @TangoMe

Mardi : Google fait aussi du crowdsourcing

 

Non, je ne vais pas vous servir la soupe du lobbying anti-Google habituel. C’est un combat de nostalgiques d’une vision d’Internet qui est révolue. Mais franchement, c’est quasiment un job à plein temps que de suivre les activités de Google. Cette fois ci, il s’agit d’un concours que la compagnie de Mountain View vient de lancer l’opération Little Box Challenge, officialisée en mai dernier et qui devient live : une prime de $1 million pour le premier groupe capable de créer un onduleur le plus petit et moins cher possible.  Les onduleurs sont utilisés dans la transformation d’énergies pouvant être utilisée dans les maisons, les entreprises, les véhicules… Le problème de l’énergie est loin d’être résolu à tous les niveaux de la vie courante avec les batteries et autres moyens de stocker et délivrer l’énergie.  Nos téléphones portables en savent quelque chose : le plus on veut les rendre « smart », le moins il est possible de les utiliser normalement. Il y a des tas d’appareils qui souffrent d’un problème d’adaptation de la taille à son environnement, alors qu’à ne cela tienne, Google a décidé de s’allier avec L’Institute of  Electrical and Electronic Engineers et quelques constructeurs pour faire ce que l’on appelle de nos jours : le crowdsourcing. En clair, ce que tu n’arrives pas à développer toi même, fais le faire par les autres. Et donne leur de l’argent pour cela. $1 millions. De nos jours, certains gagnent plus en déposant leurs projets sur Kickstarter. Les applications sont ouvertes jusqu’au 30 septembre, les heureux élus seront connus en janvier 2o16 après que les détails techniques soient transmis le 22 juillet 2o15 au plus tard. C’est pas une histoire de poule avec des dents, mais quand même, ça fait loin janvier 2016, non ?!

Mercredi : Motorola et son patch de déblocage

Motorola nous a peu habitué ces dernières années à de réelles innovations, alors que par le passé, depuis sa création en 1928 dans l’Illinois, le constructeur a apporté sa pierre à l’édifice des technologies dans bien des domaines :  le premier produit sortant des usines de Chicago était justement… un simulateur de batterie, comme quoi tout est lié dans cette rubrique… Des télévisions, un transmetteur en 1969 qui transmettra certaines paroles comme  « one small step for man, one giant leap for mankind » d’un certain Neil Armstrong depuis la Lune, et en 1973 ce qui deviendra un téléphone portable. Bien des années plus tard, après un progressive démantèlement de l’entreprise en plusieurs morceaux, dont un qui passera par Google puis désormais Lenovo, nous voila envoyé dans un film de science fiction avec cet accord passé avec la société VivaLnk, basée à Santa Clara, à deux pas des constructeurs de la Silicon Valley pour la mise en place d’un tattoo digital. Pour quoi faire ? Pour débloquer son téléphone d’un seul geste. La sécurité aujourd’hui vous oblige à mettre un code de blocage sur votre « smartphone » avec toutes les informations confidentielles que l’on peut y trouver, qui peut donner accès à votre porte-monnaie avec le développement du m-commerce et autres sociétés de paiement qui viennent monopoliser votre téléphone. C’est souvent trop tard pour dégainer votre caméra de téléphone portable (je le réveille, et je tape mon code, et je me trompe, et je re-tape mon code, et je remets le son, et j’ouvre la caméra… trop tard !) et prendre la photo de l’instant. Avec cette nouvelle solution, vous posez votre téléphone là où vous avez positionné votre tattoo digital (genre l’avant-bras, au hasard), et clac, le téléphone est opérationnel, prêt pour la selfie ! Bon, il faut avoir envie de se coller un drôle de truc rond sur son avant-bras, mais bon, parler des trucs qu’on trouve marrant, c’est ça aussi une chronique. Ca vous est vendu par paquet de 10 (pour $10), et en aucun cas ça ne vous aide à arrêter de fumer. Euh, faut aussi posséder un téléphone Motorola. Ou alors aller l’acheter pour faire joujou.

Suivre VivaLnk sur Twitter : @Viva_Lnk

Jeudi : quel prochain Goliath nous prépare David

 

J’ai tendance à considérer  Paypal comme une des légendes récentes les plus significatives en high tech. Bien que Google ait une histoire absolument incroyable, et je conseille de se pencher de près sur les raisons qui ont conduit au succès de nos deux amis Page et Brin, Paypal est importante par les conséquences qu’aura lieu la création du géant mondial des paiements. Non, je ne parlerai pas de Facebook, Twitter, tout ça c’est encore trop frais. Les fondateurs de Paypal (qui sont d’ailleurs tous partis) ont tous connu un destin assez incroyable, et il y a notamment un truc avec les Africains du Sud, nation qui a vu la naissance d’Elon Musk, le Tintin des temps modernes (et co-fondateur de Paypal), et un certain David Sacks, qui vient d’annoncer son départ de Microsoft. Pour revenir au début de l’histoire, David Sack est tout comme Elon Musk né en Afrique du Sud, et il a rejoint Paypal comme COO en 1999, soit peu de temps après sa création. Depuis son départ de Paypal en 2002, l’année de l’introduction en Bourse et du rachat par eBay, David a produit et financé le film « Thank you for smoking » (récompensé de 2 Golden Globe), créé puis vendu une société dans le domaine de la généalogie collaborative sur Internet, enfin il fondé le réseau social professionnel Yammer  (aujourd’hui utilisé par plus de 500.000 organisations) qu’il a vendu $1,6 milliards à Microsoft. A en croire sa photo de profil qu’il affiche désormais sur Linkedin, je suis prêt à parier qu’il va se lancer dans la politique. Après les nouvelles technologies, l’industrie du cinéma et les milliards, quoi de mieux que de se lancer à l’assaut des forteresses politiques et les sensations fortes ! Quand je pense que la majorité des fondateurs de Paypal n’ont pas pour certains encore passé la barre des 40 ans, je pense que l’on n’a pas fini d’entendre parler de la « Paypal mafia », du fait de l’impact des Elon Musk, Max Levchin et autre Peter Thiel dans l’éco-système de la Silicon Valley. A quand un film sur ses talents de la Silicon Valley ?!

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Vendredi : Homejoy, la course de l’escargot face au lapin

 

Bien loin du pays où un certain Guillaume Thomas, courageux fondateur et CEO de la société Rennaise Aladom qui développe depuis 2007 un service web mettant en relation les prestataires de toute sorte et les Internautes, attendant qu’enfin un investisseur digne de ce nom vienne l’aider à passer à la vitesse supérieure, ce type de startups poussent comme des petits pains au pays des cow-boys. La plus célèbre d’entre elle, TaskRabbit, développe un certain talent dans la levée de fonds, sans avoir véritablement prouvé sa pertinence en tant que société sachant développer un business stable et rentable. La plus réussie d’entre elles, Redbacon, est désormais la propriété de Home Depot, le Leroy Merlin local. Et il y en a une autre en plein décollage, c’est Homejoy. Homejoy c’est l’exemple même de ces acteurs du web qui vous mettent en relation directe avec des sociétés professionnelles, prenant en charge le paiement, vous trouve le prestataire à votre goût comme si vous cherchez vos prochaines vacances aux Baléares, et s’occupe de vous du début à la fin, alternant les emails et les SMS pour s’assurer que tout se passe bien. Après s’être occupé de faire le ménage dans votre maison, c’est désormais d’autres services qui sont proposés comme la plomberie, le déménagement, le jardinage, le bricolage, la peinture, bref tout pour la maison. Je l’ai essayé et je l’ai adopté, tant le service proposé est simple, clair, efficace. Le lapin de San Francisco et sa starlette de CEO peuvent s’inquiéter de l’exécution de Homejoy, eux savent non seulement lever des fonds ($39,7 millions), mais ils savent aussi faire du chiffre d’affaires (un % de la prestation, comme Airbnb, que l’on sent d’ailleurs proche de la philosophie en terme d’offres du site web : on se sent en confiance, et bien chez soi). Après s’être bien occupé d’un vertical, on peut passer aux autres secteurs : les lapins qui courent dans tous les sens n’ont jamais gagné la course face à un escargot bien préparé, qu’on se le dise.

Suivre Homejoy sur Twitter : @Homejoy

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

L’actualité High-Tech de la semaine : Datzing, Crowdtilt, Google, Immunity Project, Apple

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances…

 Lundi : iBeacon, version Android, c’est parti

Connaissez vous l’iBeacon ? Un système de positionnement géographique, développé par Apple, vous l’auriez deviné, équipé de transmetteurs qui peuvent détecter des téléphones de type iPhone, avec la récente version iOS7 installée, mais également des appareils Android, selon la description. En terme d’usage, c’est une technologie qui permet à un périphérique d’envoyer une push notification à un appareil iOS à proximité. Un certain Frank Nuovo, de Los Angeles (bien au Sud de la Silicon Valley, mais ça reste tout de même la Californie), ancien designer du téléphone de luxe Vertu, vient de créer un véritable concurrent au iBeacon avec Datzing, qui n’a besoin de rien d’autre qu’un bout de Wi-Fi et un appareil équipé de la technologie Bluetooth (un smartphone, une tablette, un ordinateur portable). L’idée est de rendre cette autre façon de rendre ce type d’interaction possible, et pas seulement du fait du choix de la technologie iBeacon, dictée en quelque sorte par le marketing géré depuis Cupertino. Pas besoin de matériel pour envoyer une notification à l’application Datzing installée sur le smartphone Android. Et comme c’est compatible Bluetooth, les téléphone d’une autre génération ne seront pas exclus. Actuellement ouvrant sa phase beta, le tout sera lancé en mars prochain. Avec l’habituel challenge de ce type de produit : faire que les possesseurs de téléphones installent l’application, ou bien laisse leur vieil appareil en mode Bluetooth en espérant que la bise fut venue. Datzinnng !

Suivre Datzing sur Twitter : @Datzing

Mardi : dans la vie comme au cinéma, le bobsleigh jamaïcain poursuit son chemin 

Il n’y a pas que le sprint qui soit la passion sportive en Jamaïque, à en croire la performance incroyable souhaitée par l’équipe préparant les Jeux Olympiques d’hiver : atteindre l’objectif de réunir au moins $80,000 sur la plateforme de finance participative Crowdtilt.  Crowdtilt, c’est l’autre acteur de finance participative basé à San Francisco, avec Indiegogo. Cet engoument pour les plateforme de finance participative est tout simplement incroyable : Crowdtilt a trouvé à ce jour $37,2 millions pour financer sa croissance. Il ne faut pas pour autant oublier que tout projet n’est pas nécessairement viable, même si l’on souhaite concourir aux Jeux Olympiques d’hiver, ou tout autre performance de ce genre ! Pourquoi choisir Crowdtilt ? La plateforme semble moins « geeky » que Kickstarter, plus simple à utiliser, et plus oritentée « bonnes causes ». Les transactions sont effectuées lorsque la campagne atteint son objectif initial (le « tilt »), avec des frais de 2,5% pour l’initiateur de la campagne, et un objectif final souhaité, ce qui rend les campagnes plus transparentes et raisonnables en même temps : cela fait moins de chances de revenir bredouille ! Nos amis jamaïcains, qui avait fixé la cible de montant à $10.000 pour aider au financement de leur participation, ont vu plus que leur voeux exaucés ($80.000) en regroupant quasiment $130.000 ! Ne reste plus que de triompher sur les pistes de Sotchi !

 Sur Crowdtilt sur Twitter : @Crowdtilt

Mercredi : Google, le buzz du pauvre, et Bitcoin

Bon, ce n’est qu’une rumeur, mais dans le monde d’aujourd’hui, il ne faut pas être surpris de voir vos emails publiés. Ceci n’a pas toujours because d’importance, mais lorsque l’on s’appelle Vic Gundotra, ou encore Sridhar Ramaswamy, c’est forcément du lourd ! Le premier est Senior Vice President de tout ce qui est social chez Google (le fameux Google+ par exemple), le second est Senir Vice President de Google Wallet. Et de quoit s’agit-il ?! D’accord, c’est marqué dans le titre, Bitcoin ! Bon, en même temps, Sridhar n’a simplement répondu à l’email forwardé par son collègue Vic en disant : « Nous travaillons au sein de l’équipe en charge des paiements pour comprendre comme il est possible d’intégrer Bitcoin dans nos plans. Basta. Et tout cela se retourne dans la presse comme une officialisation de l’intégration de Bitcoin chez Google. Hey, les gars, doucement, ça paraît un peu normal que Google réfléchisse sur un sujet aussi important que Bitcoin ! Ce type d’histoire ne va pas aider à l’avenir à obtenir des réponses sur des sollicitations business, si chacun commence à diffuser ses emails auprès des blogueurs tech…

Jeudi : du non lucratif au service du combat contre le SIDA au YCombinator  

Malgré une levée de fonds d’un million de dollars auprès de Microsoft Research, une société à but non lucratif vient de rejoindre le YCombinator, la star des incubateurs de la Silicon Valley. Il s’agit d’Immunity Project, dont le nom sur Twitter est @hackhiv. Ca veut tout dire : Immunity Project  est là pour hacker le SIDA. Belle promesse. L’équipe développe un vaccin synthétique censé combattre le mal du siècle d’hier et d’aujourd’hui à travers l’analyse de données et de machine learning. D’où l’investissement de Microsoft Research. Certaines personnes naissent immunisés contre le SIDA, et il est donc question de chercher à identifier ces empêcheurs de collecter le virus, grâce au machine learning, de façon à répliquer ce mécanisme naturel. Ils viennent de lancer un campagne de financement participative avec l’objectif de rassembler $462.000 afin de distribuer le vaccin gratuitement, une fois la recherche finalisée : ils ont atteint leur objectif de justesse. L’équipe regroupe des talents très variés (un médecin, un scientifique de Microsoft et un spécialiste du machine learning) et compte bien mener la vaccin à bon port, après avoir eu des résultats encourageants sur des études animales. « La technologie signifie de faire mieux avec moins de moyens. Ceci nous faisons en est un exemple extrême » : avec un tel engagement imagé par l’un des cadres du YCombinator, puisse l’avenir prodiguer de bonnes nouvelles à ce sujet.

Suivre Immunity Project sur Twitter : @hackHIV

Vendredi : Apple veut traquer votre humeur

On innove jamais assez dans l’univers de la publicité. Apple vient de déposer un brevet à l’USPTO (United State Patents and Tademark Office) visant à permettre à soumettre de la publicité adaptée à l’humeur… L’humeur serait identifiée par l’intermédiaire d’informations telles que l’expression de la voix, les battements de coeur, ou encore des informations tirées du comportements (consommation de média, utilisation des applications). L’objectif est d’offrir aux publicitaires et fournisseurs de contenus un moyen plus intuitif et pertinent d’atteindre les utilisateurs. Il a été prouvé que que la réactivité à la publicité peut être affectée par l’endroit où l’on se trouve, le moment dans la journée, l’activité du moment, et donc l’humeur. Toutes ces informations collectées iraient renseigner une base de données par utilisateur et seraient confrontées à des règles spécifiques permettant de servir de la publicité adaptée. Il y aurait même la possibilité de capter l’humeur via un logiciel de reconnaissance facial capable de mesurer les expressions faciales. Souriez, vous êtes servi… avec de la bonne publicité ! Ce brevet a été déposé en 2012 par Apple.

Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

Une semaine dans la Silicon Valley : Techshop

Après le Gold Rush du 19e siècle, plus que jamais la Silicon Valley est un nouvel exemple du rêve américain version haute-technologies imaginé par la Californie, le paradis de la Côte Ouest des États-Unis. Mais il n’y a pas que Facebook et les startups dans la vie… ou presque. Une équipe de Canal+ composée de 5 femmes travaillant dans différentes fonctions transversales du groupe (communication, documentaire et marketing), a été choisie pour rencontrer des acteurs qui excellent dans leur domaine pour bouger les lignes, comme on dit chez nous. Voici ce que vous pourriez voir en une semaine passée dans la Baie de San Francisco, suivez le guide :)

DIY. Do It Yourself. Mon premier contact avec ce terme remonte à l’époque où je faisais des rapports de veille pour un grand distributeur dans le bricolage à qui on est en train de casser le business à défaut des pieds parce qu’il ouvre ses magasins le dimanche. Mais je m’égare… DIY, dans le monde du bricolage, c’est donner le pouvoir au consommateur de faire tout soi même dans la maison. Dans le monde tout court, c’est donner un chance au individus de se prendre par la main et de créer de ses propres mains un produit, pourquoi pas créer une nouvelle activité. Dans cette catégorie il y a ce que certains appellent ça des « FabLab ». Techshop, c’est plus que ça. Ce n’est pas un effet de mode. Ca a pignon sur rue, à San Francisco. Il n’y a pas de sponsors derrière, juste des gens passionnés par leurs matières (le bois, l’acier, le tissu, le plastic…) qui vont vous aider ou vous apprendre à utiliser le matériel disponible que vous n’avez pas les moyens ou les ressources pour les accueillir.

C’est donc un lieu d’apprentissage : il y a toute sorte de cours disponibles pour travailler les matières, se servir de logiciels complexes, pour faire des prototypes, pour faire de l’électronique, pour se servir d’une imprimante 3D… Il suffit de devenir membre pour un peu moins de $200 par mois pour être en mesure de prendre des cours afin de se lancer ensuite dans sa propre production. Pour pouvoir aller plus vite sur certains types de matériels qui ont leur liste d’attente (une spécialité bien américaine), il faut débourser parfois quelques $ supplémentaires. Il y a 7 locations à ce jour aux États-Unis, et l’atelier de San Francisco notamment présente du sérieux matériel prêt à être utilisé.

Techshop a son lot de « success stories » : la DodoCase, une couverture pour iPad lancé en 2010 conjointement au produit d’Apple qui, selon la légende, a rapporté $1 million de revenus en 90 jours. James McKelvey y aurait conçu les fameux lecteurs de cartes bancaires de Square, l’autre société de Jack Dorsey, un des fondateurs de Twitter. Il y le kayak en mode origami Oru qui a levé $440.000 sur Kickstarter. Il y a aussi certaines grosses entreprises implantées localement comme Levis ou Nike qui viennent s’inspirer des bonnes poussières régénérescentes à San Francisco pour bricoler quelques spécimens qui deviendront les produits de demain.

On peut se mettre à rêver : imaginer des bassins d’emploi en danger avec des tas de main d’oeuvre qualifiés se prendre au jeu de poursuivre dans leur expertise en entrant dans le Techshop spécialement mis en place dans la région, améliorant ses connaissances et se mettant à apprendre un nouveau métier, se mettant à vendre ses produits. Un peu à l’image du Techshop ouvert en 2010 à proximité de l’usine Frod de Detroit, vous savez, la zone sinistrée dont on a beaucoup entendu parler ces dernier temps dans les médias. On commence par Aulnay ? Plutôt que payer des gens à rien faire, redonnons leur confiance dans leurs dix doigts. Pas besoin de lire Makers, le livre de Chris Anderson pour se mettre à bouger les lignes, comme nos hommes politiques le disent si bien (sachant que la seule qui les intéresse, c’est souvent leur ligne de crédit bancaire).

Ca tombe bien, Techshop débarque en Europe, et en France, pour le coup ! Si cela peut contribuer à créer de nouvelles vocations et continuer de pousser le tissu des TPE à travers le pays, ce ne serait qu’une bonne chose pour les courbes du chômage chères à notre bien aimé Président. Il n’est pas encore très clair sur la façon dont Techshop va arriver sur notre territoire, mais mon petit doigt me dit que Grenoble n’y sera pas étranger, et que le nom de Saclay semble être sur le dossier.

A suivre…

 

L’actualité High-Tech de la semaine : Shazam, Yelp, Coursera, Pebble, Lyft

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi : Shazam selon La Fontaine

Par moment, le milieu de la « tech » me fait penser à des fables de La Fontaine. Dans le cas de Shazam, l’application mobile permettant d’identifier les chansons que l’on soumet à cette technologie, on veut nous faire croire qu’un boeuf n’est en fait qu’une grenouille. Shazam est une technologie assez géniale, mais il n’y a pas grand chose à faire avec, cela reste une commodité. Seulement voilà, la startup a eu besoin d’investissements de la part de VCs pour faire connaître le produit, la marque, la développer géographiquement et sur un maximum de plateforme. Donc, ces Messieurs Dames en veulent pour leur argent. Alors ils essayent d’inventer toute sorte d’histoires autour de ce qui restera à jamais : une application cool, qu’on utilise une fois par mois, et pour lequel on est éventuellement prête à payer au téléchargement un modeste montant, et basta. L’opérateur sud-américain America Movile basé à Mexico City (plus de 250 millions usagers à travers le continent américain) vient de faire une bonne opération : un investissement de $40 millions pour avoir une histoire commerciale un peu branchée à ses abonnés qui achèteront leur smartphone avec l’application Shazam pré-téléchargée : la belle affaire ! Forcément, la startup alignent les chiffres avec 262.9 millions d’abonnés (téléchargements ?!), 10 millions de tags chaque jour (9 milliards au total), 70 millions d’utilisateurs actifs, 140 marques mondiales ayant utilisé Shazam dans des spots TV, etc. Il n’en reste pas mois que Shazam a été plutôt naïf dans ses tentatives de monétisation de son application qui était gratuite à l’origine. Se comporter comme une techno rigolote et pratique à utiliser pour des campagnes de publicité ne rendra jamais une startup rentable sur le long terme et capable de se hisser au hit parade des succès financiers, n’en déplaisent à ces investisseurs, à qui je souhaite toutefois d’arriver à leurs fins.

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Mardi : du nouveau chez Yelp

 

Ce qui est en train d’arriver à Yelp est une belle leçon de comment guérir du startupisme. C’est quoi, le startupisme ? C’est le fait pour une société de rester engluée dans son business model initial, généralement un modèle gratuit, dont la seule possibilité qui semble exister pour apporter un peu de revenu est le fameux modèle du 20e siècle : le revenu publicitaire. Lors de la récente conférence organisée par VentureBeat à San Francisco, le CEO de Yelp, Jeremy Stoppelman, annoncé que Yelp allait proposer un service de livraison à domicile de repas. L’idée est de permettre à tous ces consommateurs venant surfer sur le site de passer à l’étape suivante : acheter. Yelp avait déjà un pied dans ce business avec le partenariat signé avec le site de réservation de restaurant basé à San Francisco OpenTable, mais cette fois tout le processus d’achat se fera sans quitter le site, grâce aux services fournis par les startups Eat24 et Delivery.com. Le service sera disponible dans un premier temps sur San Francisco et New York. Yelp avait déjà commencé à se diversifier avec l’option « Call to Action » afin de permettre au commerçant d’adresser des promotions en direct au utilisateurs de Yelp. Avec cette possibilité nouvelle de creuser un peu plus la relation avec ses utilisateurs, en permettant en même temps de créer une nouvelle ligne de revenus (et je suis curieux de voir le résultat, tant Yelp est une marque forte aux États-Unis), Yelp est en train de faire un grand pas, et vous pensez bien qu’ils ne vont pas se contenter de servir des repas à domicile… Des partenariats sont en cours avec Booker, Demandforce (une filiale du groupe Intuit) et MindBody pour des prises de contacts directs pour d’autres catégories. Yelp est entré en bourse en mars 2012, et son action vaut un peu moins de $40 ($22 à l’introduction), a déclaré un chiffre d’affaires de $138 millions au 31/12/2012, avec une perte de $19 millions. Yelp constate en moyenne 10 millions de visites sur ses applications mobiles : une autre priorité avec notamment la possibilité de générer du contenu et suggérer des lieux, des actions. Ensuite, l’internationalisation doit surement devenir à terme un focus. Elle a bientôt tout d’une grande, Yelp.

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Mercredi : MOOC, un nouveau code à retenir avec notamment Coursera

Alors que le monde de l’éducation évolue dans l’espace du numérique, aux États-Unis (surement un peu partout sauf en France, le pays des acquis sociaux, et son désormais célèbre mammouth), des acteurs comme Coursera sont en train de préparer le support éducatif de demain, et ça marche plutôt bien pour eux. MOOC : Massive open online course, une véritable explosion de nouveaux acteurs digitaux. Coursera, un  conte de fée à la sauce Silicon Valley : fondée en 2012 par deux professeurs de Stanford, l’un ancien professeur associé en intelligence artificielle, Andre Ng (également très interessé par le machine learning…), et  Daphné Koller, dédiée au Computer Science Department depuis 1995, après un « postdoctoral researcher » obtenu à UC Berkeley. Basés à Mountain View, première levée de fonds en avril 2012 pour $16 millions en avril 2012, puis $6 millions en juillet 2012, puis $43 millions un an plus tard. C’est à se demander d’où viennent ces chiffres, et surtout où vont-ils ?! EdX, un site non lucratif, a obtenu un financement de $60 millions via Harvard et MIT, $20 millions pour Udacity : la course au millions, on verra pour la facturation plus tard, montrez moi vos courbes ?! 33 top universités dans le monde proposent à travers Coursera des cours online, gratuitement. Pourquoi ? « Pace que leur technologie permet de la diffuser auprès de potentiels millions d’étudiants, pas seulement quelques centaines ». One line machine learning, étant donné les profils, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait une technologie derrière. Sept langues sont d’ores et déjà disponibles, et les types de cours, leurs présentations, la qualité des contenus rend le tout particulièrement attrayant. Le catalogue en langue non anglaise en est à son début, il faudra être patient. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est aussi le fait de ne pas négliger le désir des étudiants d’être sur les réseaux sociaux en proposant des connexions avec Facebook, Twitter, Google+. Coursera, l’essayer, c’est l’adopter !

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Jeudi : Pebble, l’Internet des objets se porte bien

 

Pebble, l’un des succès de Kickstarter en 2012 avec plus de $10 millions obtenus sur un objectif de $100.000 pour sa « montre intelligente », poursuit sa croissance avec l’annonce de pré-commande de 275.000 articles, et 1 millions de téléchargements de son application mobile. Qui porte une montre de nos jours, alors qu’il est si simple de regarder l’heure sur son téléphone ?! Le pari de la startup de Palo Alto de proposer une montre connectée à son smartphone permettant d’avoir des alertes en cas d’appels ou de réception d’emails, de SMS ou de notifications sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) semble sur une bonne voie. Il est également possible d’avoir un suivi de ses activités sportives (golf, jogging, vélo…). Rien de révolutionnaire a priori, mais un succès populaire qui se confirme en proposant un produit au design assez marqué, dont il est possible de modifier l’apparence, avec trois choix de coloris pour le moment. L’entreprise a presque 30 salariés désormais, dont les principales préoccupations sont de permettre de livrer la demande, et réfléchir aux prochaines fonctionnalités à proposer, ayant récolté un tour de serie A de $15 millions auprès d’un investisseur. Un accord exclusif de distribution a été signé avec BestBuy.

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Vendredi : Lyft vend Zimride

Voici une belle histoire concernant une startup qui a su intelligemment évoluer dans son métier de base. Au départ, il y avait Zimride. Un site web créé en 2007 destiné à aider les internautes à trouver des personnes permettant de faire du co-voiturage pour des longs trajets, pour les universités et les entreprises. Plutôt bien vu, car il n’y a pas véritablement de solutions de co-voiturage disponibles, même si dans les faits des bouts de services existent, sans avoir véritablement décollé : Ridenow, Carpoolworld font figures d’ancêtres mais les données ont véritablement changé. Le co-voiturage est complètement rentré dans les moeurs dans la baie de San Francisco, et par exemple la gare routière de San Francisco prend désormais en considération ce moyen de locomotion. En attendant, Zimride a eu les plus grandes difficultés à développer son traffic, jusqu’à lancer les voitures à moustache : Lyft. Des $ en suffisance sur le compte en banque ($85 millions pour le moment), et surtout la vente désormais officielle Zimride (le site et de son système de réservation) au géant de la location Enterprise Holdings (les marques Enterprise, Alamo et National), qui va permettre à la startup de se concentrer sur son application mobile, et qui lui a donné une opportunité de valoriser ses actifs, avec du cash à la clé ! Cette transaction est l’exemple flagrant qu’il existe des synergies industrielles possibles entre le monde des startups et les grosses entreprises. Tout est une question d’intelligence de business, et c’est une belle preuve de maturité de la part des équipes de Lyft, entre autres.

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Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !

Mon E3 à moi

Ils sont venus, ils sont tous là… après le CES, le salon des geeks en tout genre qui a lieu à Las Vegas en janvier de chaque année, c’est au tour de Los Angeles d’être envahi par des meutes de journalistes, de bloggueurs et autres podcasteurs, de tous pays, qui viennent pour vous servir en retour les ingrédients de la nouvelle guerre des consoles de ci, ou je ne sais quelle autre lutte finale des éditeurs de ça… Vous allez donc être fournis en news de tous genre, photos et vidéos à l’appui. Je vous laisse vous rendre sur vos médias favoris pour des analyses scientifiques au millimètre.

En ce qui me concerne, et selon mes habitudes, j’ai choisi de vous parler de mon E3 à moi, une découverte de cette conférence où il convient de s’armer de boule quiès et de bonnes chaussures de marche. Le son y est fort à souhait, l’idée étant de vous en mettre pleins les mirettes et de montrer qui c’est qui a la plus grosse… caisse. Parce que l’E3, c’est avant tout un salon pour les professionnels, qu’y disent. Plus de 17 ans (mon oeil), et du business en perspective… bon disons que c’est plutôt comme un thermomètre pour prendre la température d’une industrie où, effectivement, c’est la guerre tout le temps !

Guerre des prix, guerre des tarifs où on y perd son latin, guerres des pixels, guerre des CPUs, guerre des franchises, guerre des consoles… n’en jetez plus ! Bon, il faut reconnaître que c’est tellement la guerre, que c’est plutôt compliqué en ce moment :

– Sega licencie une bonne partie de ses effectifs en Europe et aux Étas-Unis (à un tel point que même les files d’attente et le stand de Sega sont vides comme on peut le voir sur les photos ci-dessous)

Electronic Arts vient de procéder à de nouveaux licenciements, malgré une stratégie de rachat pas si ancienne (Playfish en 2009, Popcap Games en 2011 pour les plus significatifs),

Zynga (le spécialiste des jeux sociaux qui n’a jamais été vraiment présent avec un stand lors de l’E3) vient de licencier 520 personnes, soit 18% de ses effectifs…

Que faire pour éviter la débandade ? Investir est le maître mot, et des Français de Bretagne sont assez bons dans cet exercice. Habitué des recrutements de profils de gestionnaires plutôt que des commerciaux, Ubisoft allie la rigueur à la créativité, la fameuse French Touch, et ça leur réussit plutôt bien. C’est en fait rare de nos jour de pouvoir dire qu’il y a une entreprise français dans le trio de tête d’une industrie mondiale, alors bravo ! Je tiens à prévenir tout de suite notre pompier national, notre bien-aîmé Ministre du Redressement Productif, une bonne partie des studios n’est plus basé en France, car c’est un pays où il devient quasimment impossible de créer de l’emploi. Coincé entre une administration encore trop lourde, un droit de travail absolument indigeste, et des syndicats non représentatifs qui envoient tout le monde dans le mur, ce n’est pas gagné. Mais ça parle ben français en tout cas chez Ubisoft, et un parfait américain pour la foule qui se pressait à admirer les trailers et démonstrations de jeux.

Chapeau Monsieur Yves Guillemot, patron d’Ubisoft, en interview ci-dessous…Les jeux deviennent ultra connectés, ultra réalistes, à se demander si le jeu vidéo ne va pas finir pas croiser le chemin de l’industrie du cinéma sur certains segments et en mettre certains au chomage !

Sinon comment peut on innover dans le jeu ? Disney a trouvé un bout de solution (peut être) avec la possibilité d’intégrer l’interaction avec des figurines avec leur nouveau jeu Infinity qui sortira au mois d’août…

Il y a aussi d’autres acteurs alternatifs qui viennent rentrer dans la danse, comme nVidia avec sa nouvelle petite console de jeux Android Shield qui est plutôt plaisante à jouer avec, et, pour rester dans le monde Android, la société Ouya qui essaye de se faire une place dans ce monde après sa levée de fonds extraordinaire sur la plateforme de crowdfunding Kickstarter. Les sites comme Kickstarter font appel aux personnes privées pour lever des fonds, et pour un produit correspondant à une console permettant de jouer à des jeux Android sur sa télévision, Ouya a levé $8,6 millions pour un objectif de $950.000. Une réussite inncroyable, qui laisse sceptique les spécialistes… le temps parlera, comme on dit. En attendant, cette présence d’Ouya à proximité du salon sans prendre part directement à l’évènement obligeait les joueurs à jouer dans des isoloirs…

Ceci est une plaisanterie, bien sûr…

On peut ressortir les vieux standards, qui a priori se portent plutôt bien, par exemple Pacman

L’autre possibilité, c’est aussi de mettre les gros moyens, par exemple :

Cet E3, à l’exemple de nombreux, s’est avéré particulièrement sage, dans l’avalanche de déploiements de moyens, même si les stands sont assez impressionnants, mais que je soupçonne d’être certainement recyclé d’années en années. Une grande mode : la couleur. Vert pour Microsoft et sa XboxOne…

Bleu pour Sony et sa PS4… la grande nouvelle du salon

Ah, oui, avec un peu de rouge aussi chez Sony. Vroum, vroum…

Bon, un petit conseil très important pour ceux qui se rendent ou qui veulent se rendre à l’E3 : ne pas oublier de passer au fameux The Original Pantry qui est un endroit exceptionnel pour un breakfast dont vous vous rappellerez… merci aux amis qui me l’ont fait découvrir 🙂

 

L’actualité High-Tech de la semaine : Crac, Indie Gogo et Coder Dojo « Hoh Oho », Facebook, Ouya et Lyft

La rubrique organique pour vous donner la température de la Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi :  le jour où le silence est d’or

Il existe de nombreuses règles en terme de communication d’entreprise lorsque l’on veut atteindre les médias pour l’annonce d’une nouvelle société, d’un nouveau produit, d’une levée de fonds. Pour une startup par exemple, cela peut devenir un parcours du combattant, où il faut user de la patience (et une certaine aptitude au harcèlement), et beaucoup de relationnel… Et puis il y a les nouveaux outils online, comme PRnewswire qui, pour une somme modique (moins de $2.000), vous permet de laisser une trace sur la toile puisque les communiqués de presse publiés sur ce site sont repris parfois par des Yahoo! News et autres. On peut donc commencer à raconter son histoire (la queue de la comète), qui finira bien par être reprise à un moment par le média de vos rêves… En attendant, il y a une question élémentaire à se poser : quand publier ?! Durant un grand évènement (à l’occasion d’une conférence…) ? Dans ce cas, il faut être sûr de son affaire et avoir bien préparé le coup de feu, ou bien cela pourrait finir en pet de mouche  parmi un troupeau d’éléphants en train de barrir (pardonnez moi l’expression, petit clin d’oeil à un entrepreneur Français de San Francisco, Roi des #pigeons, et Prince des métaphores…). Mais surtout, on ne publie rien la veille de Noël, comme cette compagnie de location de véhicule basée à Los Angeles qui diffuse le 24 décembre une espèce de mélange de message de prévention routière et de publi-reportage. Inefficace, probablement.

PRnewswire sur Twitter : @PRnewswire

Mardi :  CodeDojo, le Père Noël digital

 

CoderDojo est une association à but non lucratif fondée en Irlande en juin 2011 par James Whelton et Bill Liao, dont l’objectif est d’apprendre aux jeunes de 7 a 17 ans à coder, développer des sites web, des applications, des jeux, etc. Il existe des centres aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. CoderDojo vient de lancer une campagne de récolte de dons sur IndieGogo, l’autre site de crowd-funding (financement collectif) basé à San Francisco (Kickstarter, son principal concurrent, est basé à New York) pour l’ouverture d’un centre éducatif… à New York. L’objectif est de réunir $7.000, et c’est beau de compter sur le Père Noël (oui, qui vous savez…) pour un oeuvre dédiée aux enfants, finalement. L’enjeu d’un monde meilleur grâce aux nouvelles technologies, ça commence par l’éducation de ces sciences aux jeunes générations, mais certainement pas, selon mon point de vue, par remplacer le latin par la programmation au collège ou encore au programme des CE2, comme j’ai pu le lire ici et là (j’ai eu un peu de pratique avec eux par le passé…). Il faut arrêter de se regarder le nombril digital, et donc seulement viser à encourager la pratique, car la technologie reste un moyen, et non une finalité, n’en déplaise aux influenceurs-faiseurs de tendance du digital, en France et ailleurs.  A ce propos, le seul CoderDojo Français est basé à Alençon, dans la Sarthe. Vive la province innovante !

CoderDojo sur Twitter : @CoderDojo

Mercredi : Mademoiselle Zuckerberg , l’histoire de l’arroseur arrosé

 


Un « scandale » éclate au grand jour dans l’eco-système de la Silicon Valley : la propre soeur de Mark Zuckerberg, Randi, qui a tout de même passé plus de 6 ans au Marketing chez Facebook, s’est fait prendre au piège de l’absence d’étanchéité entre les réseaux sociaux, qu’aucun Terms of Service ne peut protéger, avec la diffusion d’une photographie qu’elle a prise en famille  (avec son frère Mark of course), postée par elle même sur Facebook et qui s’est retrouvée diffusée sur Twitter. So what : d’abord, si on ne veut pas qu’une photo personnelle soit diffusée sur Internet, et bien on ne la publie pas, c’est plus sûr. Ensuite, avec ces allers/retours incessants sur les paramètres de confidentialité de Facebook, c’est comme réviser le code civil en permanence. Que la propre soeur du fondateur de Facebook soit surprise qu’une amie d’une amie (sur Facebook) puisse avoir accès à une photo qu’elle avait publié (sur Facebook), et bien… c’est l’histoire de l’arroseur arrosé ?! Je trouve d’ailleurs le tweet final de Randi sur cette affaire est à l’image du culot que l’on trouve habituellement chez son frère :  » Digital etiquette : demandez toujours la permission avant de poster des photos publiquement, ce n’est pas une question de paramètre de confidentialité, mais de décence humaine ». Peut être, mais ça sent le « Faites ce que je vous dis, mais ne faites pas ce que je fais », Mademoiselle Zuckerberg. Quand on publie des choses sur Internet, on n’est jamais vraiment sûr de l’utilisation qui peut en être faite. A commencer sur Facebook.

Randi Zuckerberg sur Twitter : @randizuckerberg

Jeudi : Ouya, ou comment mettre de l’Android dans la TV

On revient sur Kickstarter, le site de financement collectif, et l’une de ses plus belles pépites et réussite de collecte avec Ouya, une console de jeux vidéo d’un nouveau genre, créée notamment avec la collaboration d’un fameux designer en la personne d’Yves Behar (que j’ai eu le plaisir d’interviewer il y a quelques mois à l’occasion d’une conférence à San Francisco) et qui a récolté la bagatelle de $8.600.000 auprès de plus de 63.000 contributeurs ! L’idée du produit est simple : pour $99 les gamers achètent une console pour jouer sur sa télévision, où chaque jeu développé sur Android sera disponible via le Ouya store… de l’autre coté, une boîte à hacker par les développeurs Android pour développer toute sorte d’application connectée à une télévision. Les jeux, applications de streaming vidéo ou de musique que l’on pourra télécharger gratuitement feront l’objet de monétisation possible à l’intérieur de ces mêmes applications, afin de rémunérer les développeurs. La nouvelle du jour, c’est que les premières « consoles développeurs » commencent à être livrées… faites chauffer les codes ! Yallah Ouya, Viva la revolución !

Ouya sur Twitter : @playouya

Vendredi : Qui a déja pris un Lyft ?!

Lyft, l’application de co-voiturage sur iOS et Android de la startup de San Francisco Zimride, qui a fait sa réputation avec ses véhicules reconnaissables à leurs moustaches roses, se prépare à atteindre de nouvelles villes aux États-UnisLyft, c’est la possibilité pour les propriétaires de véhicules d’accepter des passagers pour un trajet et de se faire indemniser en retour, pour un tarif qui revient bien moins cher qu’un taxi. Le peer2peer, ou les utilisateurs au service des utilisateurs sans intermédiaires, continuent de se développer, comme Airbnb dans le modèle de la location de meublés, et c’est désormais au lobbying des taxis de subir les assauts des startups Californiennes, avec également Uber dans un autre segment. Lyft a été l’occasion pour Zimride d’accélérer sa croissance avec une campagne marketing assez fun (suite à une levée de fonds de $6 millions en septembre 2011) dans un secteur géographique favorable comme la Baie de San Francisco où le traffic est assez problématique, les allers-retours coûtent de plus en plus chers (péages sur le Bay Bridge et autres, l’essence,…), et surtout où les conducteurs respectent les lignes de carpooling situées à l’extrème gauche réservées aux voitures ayant au moins 2 passagers. Moins cher, et plus vite, voilà les bénéfices pour la personne qui va se transformer en chauffeur de taxi le temps d’un trajet. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a décidément trop de voitures en circulation (vous en pensez quoi, les Parisiens et banlieusards ?!), et il faut souhaiter que ce type de transport se déploient plus encore, grâce à Lyft aux États-Unis (bientôt Los Angeles et Seattle apparemment) et Blablacar en Europe (une startup de Français, forcément avec ce nom, basés à Londres), entre autres…

Lyft sur Twitter : @lyft

Voilà, c’est fini, à l’année prochaine pour de nouvelles actualités et aventures ! Passez de Joyeuses Fêtes en attendant…

L’actu High Tech de la semaine : The Fancy, Lucas Film, Kickstarter, Twitter, Yahoo!

Une nouvelle rubrique pour donner la température de la Silicon Valley, et l’occasion de témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz : à vous de juger !

Lundi: Fancy, concurrent de Pinterest, lève $26,4 Millions

Alors que beaucoup de monde se demande comment Pinterest a réussi à générer autant de buzz (visiblement le site a perdu un peu de traction, mais reste tout de même dans le top 40 mondial…), et surtout ce que les marques peuvent en faire (une aubaine pour les Think Tank du digital), et après avoir fait tourner la tête à certains investisseurs ($138 Millions levés à ce jour) et à Rakuten, un des leader Internet au Japon, c’est au tour de Fancy, le site propulsé par la société Thing Daemon, de continuer sa récolte de $ Millions, après avoir reçu quelques $10 Millions de la part de François-Henri Pinault. Qui a dit qu’il n’y avait pas d’argent auprès d’investisseurs en France ? Ils n’ont pas tous passé la frontière, ou la Manche, allons…

C’est quoi, Fancy ? De la curation de style. Oui, le style, ça se cure aussi, Monsieur.

Mardi: Lucas Film, c’est désormais la Walt Disney Company aussi…

Pour $4,05 Billions, la Guerre des Étoiles rejoint Mickey. Et pour l’anecdote, non seulement heureux de passer la main à de nouvelles générations de réalisateurs, George Lucas a émis le voeu de verser le montant de la vente dans une fondation pour des oeuvres de charité dans le domaine de l’éducation… et va se consacrer à la réalisation de films plus personnels. Quel seigneur ! Vive l’Amérique !

 Mercredi: Kickstarter à l’assaut de l’Europe… via Londres, of course !
Une fois n’est pas coutume, la ville de Londres va accueillir la startup Kickstarter, dont le but est d’aider les projets créatifs à trouver son financement à travers le grand public. La startup New-Yorkaise va rejoindre bon nombre de sociétés Américaines à braver le mépris (courtois mais réel…) de nos amis Britanniques pour commencer leur expansion internationale dans le pays Européen où l’anglais est le plus répandu. Que c’est logique. En tout cas, je suis curieux (et impatient) de voir le site passer à des langues plus latines (genre le Français) et attaquer des communautés réputées par définition plus créatives… et des donateurs éventuellement plus pingres, à moins d’un régime fiscal qui serait spécialement adapté pour favoriser le crowd-funding (le Financement Participatif en bon Français)… On crée un groupe sur Facebook ?
 Jeudi: Twitter, outil de statistiques pour la politique ?
Pas de panique, il s’agit simplement d’un outil de mesure de l’engagement de ses utilisateurs dans le cadre des élections Nord-Américaines qui battent leur plein… nous sommes sauvés. Vous imaginez, un vote qui serait exprimé par un tweet ?! Je n’ose imaginer le re-tweet de vote, le message direct d’influence de vote, … pour une Démocratie Digitale ?! Point sur…
 Vendredi : Yahoo!, c’est comme à la Samaritaine, il s’y passe quelque chose tous les jours !
Pas une journée ne se passe sans qu’il y ait quelque choses à raconter chez Yahoo!, où Marissa Mayer, nouvelle CEO transfuge de Google, vient de nommer un nouveau patron de sa Division Mobile en la personne d’Adam Cahan, l’homme qui avait précédemment fondé la société Intonow, une application permettant de reconnaître les programmes depuis sa télévision avec un smartphone, rachetée par Yahoo! en Avril 2011. Pourvu que ça se passe mieux que pour la Samaritaine, soit dit en passant. Le mobile, le future de Yahoo!, selon Marissa. A suivre, on a déjà entendu ça quelque part.
Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles actualités et aventures !