Un journal, par définition, c’est quotidien. Bienvenue sur cette rubrique au jour le jour sur ce qu’il faut retenir de la Silicon Valley !
Décidément, la programmation informatique devient un sujet quotidien. Ce sont environ pas loin de $2,5 millions qui viennent d’être réunis auprès de 13 investisseurs (ça devrait porter bonheur), dont le très scientifique Fabrice Grinda (dans son approche de l’investissement), le créateur de Quora Adam D’Angelo, ou encore Bismarck Lepe, ex-Google et co-fondateur de la plateforme d’Ooyala, des connoisseurs du sujet, pour un site qui conjugue le code et le jeu : Codefights.Codefights transforme la programmation en une bataille sur Internet entre programmeurs qui s’affrontent sur des problèmes de code, avec un chronomètre pour témoin. La plateforme n’a réuni que 70.000 utilisateurs en 6 mois, et au total 1.500 de challenges accomplis… Il reste encore du chemin.
Histoire habituelle du moment : un service Internet qui utilise un cas de la vie courante, le numérise, et se transforme, avec un peu de talent et beaucoup de chance, en une société avec des datas prêtes à vous servir un bon repas. C’est aussi l’avènement des plateformes qui fonctionnent en temps réel, qui jouent sur le terrain des utilisateurs qui adorent être en compétition, et gagner. Les difficultés rencontrées par les startups qui se sont lancées dans la « gamification », telles que Foursquare, Badgeville ou encore Bunchball, ne doivent pas fair oublier l’écart qu’il y a entre un produit amusant sur le concept, mais encore trop loin d’un usage « mass market ». Mais là, avec cette bande de nerds en pleine croissance que sont les développeurs, et les succès que l’on connu dans la même veine avec Twitch.tv, rachetée quasiment $1 milliard… les marchés de niche créent parfois de grosses surprises.
Mais comment se fait-il que des plateformes comme Github n’y est pas pensé ? Ce cas prouve une nouvelle fois que les idées innovantes viennent souvent de la part de petites structures.
Voici donc une petite démo pour ceux que cela intéresse…
Je me suis déjà exprimé sur le sujet de faire apprendre le code aux jeunes, par contre quand il s’agit, là aussi, de s’amuser, c’est une autre histoire… quoi que… Enfin, des Hongrois ont eu l’idée de Codie, un robot programmable depuis une application mobile, qui utilise un langage de programmation visuel et simplifié de blocs à déplacer qui rend le sujet amusant. Au lieu de jouer avec des legos, on déplace les cubes sur un téléphone portable. Réservé aux 8 à 12 ans. A utiliser avec modération, n’oubliez pas que Steve Jobs et bien d’autres visionnaires du business de la technologie refusant l’accès des mobiles et autres tablettes à leur rejeton. Je suis même surpris que le Gouvernement Français actuellement en place n’ait pas déjà imposé au publicité vantant les miracles de la technologie ce bandeau obligatoire, en bas de l’écran. Parce qu’après le problème d’une jeunesse obèse, il y a aussi le danger d’un jeunesse accro à ces petits écrans qui peuvent rendre disons… un tantinet geek, si ce n’est débile. La phase finale.
Pour voir Codie réussir son pari, c’est sur Indiegogo que ça se passe…
A demain pour la suite…
Bonjour,
vous parlez de difficultés rencontrés par Badgeville et bunchball, acteurs américains de la Gamification. Auriez-vous du détail sur ces difficultés ?
Pour Foursquare j’imagine que le modèle économique n’est pas simple à trouver.
En france il y a Rocketfid qui propose des services similaires et qui semble bien se porter.
Les équipes de Badgeville ont été complètement changées, et le taux de rotations des effectifs semble assez court. La plateforme de Bunchball coûte extrêmement chère pour un business dont on entend rarement parler aujourd’hui. Quant à Foursquare, ils ne s’appellent même plus Foursquare; la cosmétique de créer une deuxième application n’a pas vraiment marché. On a d’un coté un business de la gamification qui n’a pas vraiment pris coté B2B, et n’est jamais devenu mass market coté B2C.