Le joujou « made in Silicon Valley » du weekend : Scoot & Doodle

Le weekend arrive, et il n’est pas toujours ensoleillé dans ce beau pays qu’est le France. Quoi faire, quand on a envie de rester sous la couette, avec son portable accroché ? Si vous êtes familiers des outils Google, notamment des nouvelles fonctionnalités offertes par la gamme de produits Google+, je vous propose d’essayer un produit très rigolo imaginé par de créatifs designers basés à San Francisco, Scoot & Doodle.

Le concept est simple : utiliser Google Hangout pour se lancer dans une session de dessin collectif sur Internet !

Regardez plutôt…

Le plus drôle dans l’histoire, c’est d’apprendre que cette petite équipe vient de lever $2,25 millions, financés par Pearson, et un généreux donateur de la Silicon Valley qui a souhaité rester anonyme.

Cela ne va pas aider mon travail qunad j’explique aux startupers Français qui ne cessent de taper régulièrement à ma porte pour me demander s’il est facile de lever des fonds dans la Silicon Valley, « parce qu’en France, il n’y a pas d’argent » (ce qui est faux naturellement). C’est toujours la même chose : bien sûr qu’il y a beaucoup de riches individuels qui peuvent devenir vos business angels de demain, mais c’est avant tout une question de connection. Et une connection, ça ne se crée par comme cela, cela demande du temps… donc de l’argent. Alors pensez à bien regarder autour de vous avant de vouloir aller voir ailleurs !

La bonne nouvelle, c’est de voir une société comme Pearson, leader mondial dans le domaine de l’éducation, prendre position sur des projets marginaux comme celui-ci. Les gros industriels ne sont pas toujours actifs dans l’écosystème des startups pour s’approprier des concepts, mais bien y investir.

Les fonds seront utilisés pour faire grossir l’audience (SEO, SEO, achats de traffic…) et pour développer le produit sur mobile. 25 minutes de session en moyenne lors de la première utilisation, 32 minutes en moyenne lors des suivantes, un petit million d’utilisateurs… difficile de connaître les intentions de monétisation d’un produit qui fait penser à des « startups best users » comme Draw Something dont le seul espoir est de trouver des investisseurs réinjecter des fonds grâce aux métriques, ou des  acquéreurs comme Zynga pour espérer devenir quelque chose de durable. Bon, maintenant, il y a Pearson au capital, l’histoire est un peu différente, dans la perspective où il se positionnerait comme partenaire « industriel »… et non financier.

Comme je dis toujours, à suivre !

S’il y a des volontaires pour essayer ce joujou digital, contactez moi !

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