L’actualité High-tech du jour : Kifi… garde le et trouve le !

Un journal, par définition, c’est quotidien. Bienvenue sur cette rubrique au jour le jour sur ce qu’il faut retenir de la Silicon Valley !

Kifi

Je le préviens à l’avance, ce post va être ce que j’appelle un gros post de midinette pour un produit que je viens de découvrir et que je trouve absolument bien foutu ! Pour une fois, ça va être du positif à tout bout de chapitre, ça va nous changer. Non, je ne vous ai pas découvert le prochain réseau social : que ce soit clair, personne ne sait où il se trouve. Si tu as été embauché comme Directeur de l’Innovation et du Digital et que c’est la première question que tu te poses, va plutôt chercher un travail de fonctionnaire dans la French Tech, je suis sûr qu’ils vont y arriver là-bas, tellement qu’ils sont persuadés de créer le prochain Google… Français.

J’ai tout simplement découvert un produit bien sous toute couture : multiplateforme, déjà. D’accord, FortyTwo a été créée en janvier 2012, ils ont eu tout le temps pour fignoler, il en a coulé de l’eau sous les ponts de Los Altos. Enfin, plus beaucoup, parce que si vous ne le saviez pas déjà, la Californie affronte une sécheresse de 4 ans qui commence a taper sévère dans les réserves d’eau, un peu maigres à la base. Comme l’âge de cette startup qui vient juste de sortir sa beta de Kifi. C’est donc parti pour un travail bien propre, avec le site web, l’application iOS et Android. Le tiercé gagnant.

Le pitch ensuite : « Connecting people with knowledge », qui doit être compris comme connecter les gens avec le savoir, c’est à dire rapprocher l’utilisateur de la connaissance. Il en a bien besoin, tellement c’est le bordel sur Internet pour y retrouver ses petits. d’abord, il y a Google, et puis pour le reste, débrouillez vous ? Avant il y avait Google Reader, maintenant il y a Feedly. Avant (bleu-blanc-rouge oblige), il y avait Netvibes, maintenant il y a Reddit. Delicious, StumbleUpon. Pour les excités des startups, il y a ProductHunt, le truc qui sert à rien mais qui fait buzzer la ménagère de 25 ans. Comment je m’y retrouve avec tous ces bookmarks, ces requêtes quotidiennes, mon smartphone qui est cxx comme un manche, et les jours qui filent avec ce fil Twitter qui ne s’arrête jamais ? Et Facebook. Déprime assurée.

Non, maintenant il y a Kifi : « Keep it, Find it ». D’abord, et ensuite, il y a le parcours utilisateur. Sur le site web pour commencer : j’ai rarement été aussi bien accueilli sur un site Internet ! C’est tellement basique. Il faut malheureusement utiliser Chrome (ça tombe bien, c’est mon cas, pour Firefox, il faudra repasser), et ça s’installe fissa. Pour ceux qui me demandent comment faire pour Internet Explorer, enfin le truc qui portait ce nom, retournez à la FNAC et posez leur la question. Une fois que vous avez créé vos familles de recherches, vous pouvez stocker vos requêtes (lien url), et par exemple les retrouver dans vos requêtes ultérieures sur Google, comme on peut le voir sur l’écran ci-dessous…

Kifi

Donc, on « stocke » ses informations, et en quelque sorte on cherche de façon plus rationnellement. Je ne me m’attends pas à un moteur d’intelligence artificielle, mais on va voir comment ça progresse avec le temps.

Il y a ensuite la possibilité de partager ses recherches, que l’on stocke par famille de requêtes dans ses librairies, grâce à un petit rond en bas à droite de l’écran qu’il suffit de cliquer…

Kifi

 

Le tour est dans le sac ! La connexion avec Twitter est désormais opérationnelle, avec celle de Facebook et Linkedin. On peut aller chercher ses camarades de jeu et de réseaux, mais je suggère de laisser son application iPhone faire le boulot, car les gars de Kifi semblent être bien au point en ce qui concerne le « growth hacking », cette forme de fouillage dans tes données personnelles pour te donner d’emblée tous tes gentils amis de Twitter, de Linkedin ou de Facebook (selon ce que vous avez autorisé préalablement), et poussez la mise en relation dans ses aspects ultimes. Tout ce petit monde va apparaître comme par magie, sans avoir rien fait. Allez donc cherchez les autres, l’effort sera mince.

Kifi

Kifi génère des tags automatiquement, si jamais le coeur vous en dit de vous plonger dans la sémantique du web. En tout cas, sur le mobile, le tout déroule de façon fluide et c’est tout ce que l’on demande sur ce petit écran que l’on consulte certes souvent, mais mais par impulsion, donc point besoin d’en faire trop.

Personnellement, ce qui me manque le plus sur Internet, c’est un site racheté par le Washington Post qui me permettait de faire de belles découvertes dans le cadre de mes recherches : icurrent. Ne cherchez pas, c’est disparu dans les oubliettes du web. Je ne sais pas si Kifi va me faire kiffer longtemps, en tout cas en terme d’UX, d’expérience utilisateur, moi j’aime. Alors on va continuer à chromer, et voir où tout cela nous mène. La belle affaire. Quand un startup mêle l’utile à l’agréable, ça mérite d’être mentionné.

NDLR : comme on dit dna Techcrunch, je ne suis ni investisseur, ni évangélisateur, ni pompier de service de Kifi. Juste un admirateur de beta.

Suivre Kifi sur Twitter : @Kifi

A demain pour la suite…